Épisode 40 : Elsa Blanchard, Chief Marketing Officer (CMO) chez Shapr.
Dans ce quarantième épisode, nous sommes heureux de recevoir Elsa Blanchard, Chief Marketing Officer (CMO) chez Shapr. Elsa nous dévoile dans ce podcast, son parcours, son quotidien afin de découvrir son métier.
Merci à Elsa pour sa participation et nous espérons que l’écoute vous plaira ! Si vous aimez l’épisode, mettez-nous 5 petites ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ pour nous encourager.
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Je me suis rendu compte que le Growth, c’était vraiment quelque chose que j’avais envie de creuser et de développer davantage.
Elsa Blanchard, Chief Marketing Officer
Notes du podcast et liens utiles :
Notre invité : Elsa Blanchard – Profil LinkedIn
Interview faite par : Bertrand Jonquois – Profil LinkedIn
La retranscription de l’épisode 40 :
Bertrand
Bonjour Elsa.
Elsa
Bonjour Bertrand.
Bertrand
Merci beaucoup Elsa d’avoir accepté l’invitation du Gagne-Pain. On va parler de ton métier de Chief Marketing Officer ou Directrice Marketing chez Shapr ? On va avoir l’occasion d’y revenir et d’en parler dans le détail. Mais avant, est ce que tu peux te présenter en quelques mots ?
Elsa
Oui, bien sûr. Je m’appelle Elsa, Elsa Blanchard, j’ai 31 ans, je suis parisienne et en sortant du bac, j’ai fait un an en prépa et j’enchaîne direct avec HEC Montréal. Je suis partie au Canada pendant trois ans et ensuite j’ai fait un master entrepreneur à Paris.
Bertrand
Ta famille ?
Elsa
Oui, ma famille, mes deux parents sont issus de professions libérales, ma mère est diététicienne nutritionniste, mon père est avocat pénaliste. Une famille assez cool qui ne m’a pas spécialement poussée dans les études. Mais en tout cas, ils m’ont laissé, ils m’ont fait confiance, Ils m’ont laissé un peu tranquille. Et je pense que comme ils voyaient que ça se passait bien, ils ne me mettaient pas trop la pression, contrairement à d’autres amis que j’ai pu connaître et côtoyer…
Bertrand
Elsa, est ce que tu peux décrire ton parcours professionnel en quelques étapes ?
Elsa
Oui, bien sûr. J’ai commencé par un poste d’intrapreneur au sein du groupe de conseil qui s’appelle Mantu. Donc première expérience Shapr enrichissante, avec une partie commerciale assez forte du coup, qui m’a permis d’enchainer ensuite dans une start up qui s’appelle LittleCorner qui est une AdTech. Là, j’étais Head of Sales avec cette partie commercial que j’ai gardé pendant cette expérience. J’ai pour les besoins du développement de la boite, commencé à mettre les mains dans le Growth et donc petit à petit à prendre une casquette Growth.
Bertrand
Alors le Growth, le Growth hacking, on a fait déjà un épisode sur ce sujet, donc ceux que ça intéresse peuvent aller se référer à cet épisode sur le Growth Hacking.
Elsa
À la suite de cette expérience, je me suis rendu compte que le Growth, c’était vraiment quelque chose que j’avais envie de creuser et de développer davantage. Donc j’ai quitté la boite pour faire du free- lance et me lancer à mon compte. Là, j’ai effectué des missions de Growth pour différentes entreprises, ce qui m’a permis de renforcer ces skill, ces compétences, me sentir d’autant plus légitimes et à l’aise. Et ensuite j’ai rejoint Shapr en tant que Head of Growth et désormais CMO.
Bertrand
Shapr. On va s’arrêter deux secondes là dessus. Elsa, Si tu le veux bien, est ce que tu peux nous décrire ce que c’est ? Shapr ? Qu’est ce que c’est que cette entreprise ?
Elsa
Shapr, c’est une start up de 20 personnes qui a levé 20 millions d’euros, qui a été créée en 2015 et qui a quatre activités. Donc d’abord Shapr Networking qui a une application mobile professionnelle, donc un genre de Tinder Pro pour développer son réseau.
Bertrand
Que nos auditeurs peuvent télécharger et utiliser…
Elsa
Complètement hyper utile. Et ensuite ces trois services pour accompagner les entrepreneurs dans le développement de leur boite. Donc c’est Shapr Founders qui permet aux start up early stage de d’intégrer un mentor à leur capital pour les aider à trouver leur Product Market Fit (l’ajustement produit / marché) et leurs premiers clients. Chez Shapr Ventures, qui est un site dédié au Seed, qui investit des tickets de 400.000€ à 1 million d’euros dans des startups.
Bertrand
Les Seed, c’est l’amorçage, c’est à dire le début de la recherche de fonds.
Elsa
Oui, c’est ça. Et Shapr Talent qui est un service qui permet aux start up de trouver et de recruter en moins de 30 jours leurs talents. Et donc, c’est une plateforme sur laquelle on présente les meilleurs candidats aux start up. Donc ça peut aussi être intéressant pour nos auditeurs parce que des candidats sortis d’écoles ils s’inscrivent. On les présente à nos 1.400 start up inscrites et c’est eux qui vont se faire chasser directement par les boites qui ont apprécié leur profil.
Bertrand
OK, très clair. Maintenant tu vas nous décrire ton métier, donc tu es chief marketing officer ou directrice marketing. Mais dans une start up, donc c’est ça qu’on va essayer de décrire avec toi. Ça veut dire quoi le métier de CMO ?
Elsa
Alors déjà, la différence entre une Chief Marketing Officer (CMO) ou une directrice marketing, c’est que le CMO a un siège au Comex donc est vraiment impliquer dans la stratégie de la boite au jour le jour. Et donc le rôle d’un directeur marketing ou d’un CMO, ça va être d’abord de faire connaître les différents services, en l’occurrence de faire connaître les différents services à leur cible à la cible qu’on veut toucher, faire rayonner la marque, générer du lead pour les équipes sales et de manière générale manager l’équipe Growth, mettre le focus sur les bonnes actions à mettre en place.
Bertrand
Est ce que tu peux nous dire pourquoi tu as choisi ce métier de Chief Marketing Officer ou comment tu as choisi ce métier ?
Elsa
Moi, j’étais plutôt issue des Sales (Commercial/Vente), comme je l’ai expliqué au départ. Et ça me plaît vraiment d’avoir ce côté client, se mettre un peu à la place du client et essayer de faire en sorte de générer du business pour la boite.
Bertrand
Être orienté client.
Elsa
Être orienté client. Et le truc c’est qu’au bout de quelques années, la partie Sales m’amusait un peu moins. J’avais l’impression de plutôt apprendre et que c’était assez répétitif. Là où finalement, dans un job de directeur marketing ou dans le marketing, on va avoir ce côté là parce que le terrain de jeu est plus grand. Donc j’avais l’impression de garder l’aspect que j’aimais bien dans le Sales, mais on le combinant à une partie que j’aime plus, qui est justement la diversité des missions.
Bertrand
Et en plus, tu y injectes aussi du Growth Marketing qui est quand même un sujet qui visiblement passionne.
Elsa
Oui, complètement. Le Growth Marketing, ça va être vraiment cette partie comment avec différents canaux, on va réussir à transformer un prospect en un client et ensuite en un client actif. Et ensuite en un client qui revient.
Bertrand
Et c’est logique que ça soit à l’intérieur de la direction marketing ?
Elsa
Complètement, oui, c’est logique. Après, je pourrais rentrer dans le détail. Mais oui, c’est logique.
Bertrand
Elsa, pour ceux qui nous écoutent. Quelles sont les trois principales qualités pour ce job de Chief Marketing Officer ?
Elsa
Alors tu m’avais posé des questions en amont du podcast et j’ai un peu réfléchi. Puis j’ai trouvé plutôt quatre qualités. D’abord, il y a vraiment le leadership, hyper important parce que tu es directeur marketing, donc tu dois avoir une vision, réussir à embarquer ton équipe dans cette vision, manager une équipe donc indispensable. Ensuite, il y a la créativité, être une personne créative. Pourquoi ? Parce qu’en tant que directeur marketing, tu as besoin d’innover, de réfléchir tout le temps à de nouvelles actions, de nouvelles choses à mettre en place. Donc il faut vraiment pouvoir s’inspirer, pas forcément reproduire ce que fait le voisin, mais justement s’en inspirer et l’adapter à ton besoin et au contexte.
Bertrand
Tu avais dit aussi tester. Je pense que le « Test and Learn », c’est aussi un sujet.
Elsa
Oui, ca je vais y revenir. Justement, dans un troisième point, il y a vraiment ce côté aussi être orienté résultats et donc ça, ça nécessite des Test and Learn. Chaque action que tu mets en place, mesurer les retombées de ces actions. Et c’est ce qui va définir si tu continues cette action ou si tu la coupe et si tu passe à autre chose. Et c’est important de pas rester dans un truc où tu as investi dans quelque chose qui ne fonctionne pas.
Bertrand
Et dans la quatrième compétence, il y avait une vision globale. Ça veut dire quoi d’avoir une vision globale de l’entreprise ?
Elsa
Et avoir une vision globale du business ? En fait, c’est à dire pas. Il faut surtout pas que le marketing soit cloisonné. Faire du marketing dans son coin sans tenir compte des enjeux de la boite du moment, les enjeux qui évoluent. Il faut vraiment savoir quels sont les enjeux macro. Par exemple, en ce moment on a une activité économique qui est au ralenti et donc forcément qui impacte le business. Et donc on ne peut pas faire du marketing sans tenir compte de ça. Et de la même manière, avoir aussi une vision un peu plus micro du business, tenir compte des feedback clients, tenir compte des autres équipes pour adapter ce qu’on met en place et sa stratégie.
Bertrand
Elsa attention QGP, la question Gagne-Pain. Combien ça gagne ? Un CMO ?
Elsa
Ainsi CMO, ça gagne entre 75 et 140K€, donc la fourchette est assez large 75K€, c’est la fourchette basse et moyenne 83K€, ça va être la fourchette vraiment moyenne et ça peut aller jusqu’à 140V pour les 10 % mieux payés. Ça va plutôt être dans des Scale-Up, des boites qui ont pas mal d’argent et qui sont capables de mettre les moyens.
Il faut savoir que là j’inclus les primes qu’il peut y avoir, il y en a certains qui vont voir des primes, d’autres non.
Il peut y avoir aussi des BSPCE (Bons de souscription de parts de créateur d’entreprise). Donc tout ça fait que la fourchette est assez variable.
Bertrand
Des Stock options ?
Elsa
Oui des Stock Options.
Bertrand
OK, est ce que tu peux également nous dire quel a été le plus grand défi que tu as eu à relever dans ce métier de CMO ?
Elsa
Alors, en l’occurrence chez Shapr ? Deux grands défis. D’abord, j’en ai parlé tout à l’heure le pivot. Le fait que la boite ai plusieurs services, ça rend le job d’autant plus intéressant, mais compliqué aussi parce qu’il faut se splitter.
Bertrand
Alors on va expliquer le pivot parce que peut être, nos auditeurs savent pas trop bien. Un pivot, c’est quand une entreprise change son modèle, Elle change en partie d’activité. Et donc c’est ce qui s’est produit avec Shapr. Il y a eu un pivot avec de nouvelles activités qui se sont greffées à l’activité principale.
Elsa
Exactement le networking, qui s’est divisé en trois activités.
Bertrand
Donc, ça a été défi pour toi ?
Elsa
Oui, c’est un défi parce que tu te retrouves avec trois activités à gérer à la fois. Donc tu dois splitter tout le temps, diviser ton temps sur ces trois activités. Tu dois réussir à créer de la cohérence entre ces trois activités pour ta cible. Donc ce n’est pas évident. On est moins focus, il y a un risque de « defocus » il faut vraiment rester très organisé.
Bertrand
De « Defocus » ? De se défocaliser…. Ça, c’est ton premier défi, un deuxième défi dont tu voulais parler ?
Elsa
Deuxième défi, ça a été d’amener la culture Growth dans la boîte. Ca a été un défi parce qu’il s’agit de faire entrer un mindset qu’Il n’y a pas forcément au départ et réussir à bien collaborer avec les différentes équipes, notamment avec l’équipe Sales là. Dans une entreprise classique qui fait du marketing, c’est très cloisonné. Là, il faut vraiment réussir à fusionner ces deux ces deux pôles. On a un seul et même pôle, donc c’est un vrai challenge.
Bertrand
Elsa Est ce que tu peux nous dire quelles sont les tâches quotidiennes qui te plaisent le plus et celles qui te plaisent le moins ?
Elsa
Ce qui me plaît le plus dans ce métier, c’est le côté Test and Learn, tester de nouvelles choses en permanence et mesurer à chaque fois ces actions. Et ce qui me plaît le moins, c’est marrant parce que c’était quelque chose qui me plaisait énormément au début. Un des canaux, c’est LinkedIn et donc on utilise mon compte pour faire de l’influence LinkedIn. Je suis une sorte d’influenceuse LinkedIn. Et en fait, au début, je trouvais ça super marrant et au bout d’un moment, j’avoue ça devient lassant parce que je n’ai plus d’inspiration…
Bertrand
Quelle a été ta plus grande surprise dans ce métier de chief marketing officer ?
Elsa
Ma plus grande surprise, elle n’est pas vraiment liée à Shapr. C’est plus quelque chose que j’ai observé, dans pas mal de start up en France, là où c’est moins le cas aux États-Unis. C’est que souvent, les rôles, les équipes Growth et Sales sont très cloisonnées. Et donc c’est difficile de travailler, de bien faire son métier quand quand c’est deux équipes, elles travaillent pas suffisamment ensemble.
Bertrand
D’accord. Est ce qu’on peut aussi parler d’une journée type pour ton métier ?
Elsa
Une journée type c’est compliqué, mais je peux te faire une semaine type ?
Bertrand
Très bien.
Elsa
Alors le lundi, c’est vraiment j’analyse la data, je regarde ou on a des difficultés ou où il y a des choses qui pêchent ou au contraire et ça me permet de définir où mettre le focus. L’après midi c’est Comex, donc on discute de tout ça et on détermine quelles vont être les actions importantes avec une vision un peu macro. Le lendemain le mardi point avec le VP Ops justement pour discuter de tout ça et communiquer la vision, ce sur quoi il faut mettre le focus. J’ai aussi le mardi matin ma petite activité d’influenceuse LinkedIn où je dois poster et écrire des posts tout au long de la semaine. Les points avec les différentes personnes de chaque équipe pour définir les actions de Focus et et de manière générale sur tout au long de la semaine, on avance dans l’équipe marketing sur 2 à 3 sujets à la fois pour rester bien concentré. En général ce qu’on appelle les « Quick Win », c’est à dire des actions qui sont rapides à mettre en place et qui vont avoir de l’impact vite et une action un peu plus de fond. Genre refondre le site, mettre en place un process un peu complexe. Ce genre de choses…
Bertrand
D’accord, je te vois bien sur les « Quick Win », c’est un truc qui doit de plaire… Et est ce que tu peux également éclairer la communauté du Gagne-Pain qui nous interroge régulièrement sur l’utilisation de l’anglais ? Est ce qu’on utilise beaucoup l’anglais dans ton job ?
Elsa
Moi j’utilise pas du tout l’anglais parce que notre cible est en France. A un moment on a voulu ouvrir les US et là j’aurais pu avoir besoin de l’anglais mais a priori pour le moment non, simplement il y a beaucoup d’anglicismes, donc ça nécessite de savoir un peu quand même parler anglais et le comprendre.
Bertrand
D’accord. Est ce que tu peux également nous indiquer les bonnes formations pour faire ce métier de Chief marketing officer ?
Elsa
Pour moi, toutes les formations qui permettent de faire du marketing, du produit ou du Sales, elles vont fonctionner. C’est à dire soit une école de commerce, soit une école du digital, soit une fac de gestion. Et on voit vraiment des gens qui ont fait des choses très différentes, mais je veux dire que la formation classique ça va être.
Bertrand
Elle et toi, est ce que tu continues à se former régulièrement et si oui, comment ?
Elsa
Oui, c’est important de continuer à se former quand on fait ce métier. D’abord, il y a des formations qui propose des formations Growth comme Lion, Growth Tribe qui sont des formations en six semaines, qui sont top. Après, tu peux continuer, il y a des certifications aussi de type Google Analytics qui peuvent être utiles. Mais surtout, ce qui est important, c’est d’échanger tout le temps avec d’autres Growth, d’autres CMO, d’autres personnes dans le marketing, pour pouvoir s’inspirer de ce que font des personnes dans d’autres secteurs et les adapter à son business.
Bertrand
Elsa, est-ce que tu peux nous dire quel est le mode de vie d’un CMO ? On pose cette question notamment sur la mobilité Paris, province, le télétravail, comment ça se passe ?
Elsa
Un job de CMO, l’important, c’est que ce soit un start up. Donc ça peut être n’importe où. À partir du moment où c’est une start up, qu’elle en Province, à Paris, peu importe. Et au niveau de la flexibilité, pour moi, c’est un job où t’as pas besoin de rencontrer des clients, donc tu peux vraiment l’exercer de n’importe où. Nous, personnellement, chez chez Shapr, on est en « Flex Remote ». C’est à dire qu’on a des bureaux, mais on vient si on le souhaite, on peut travailler d’où on veut en fait. Donc si on préfère être avec nos équipes, on vient au bureau et si on n’a pas envie, on peut poser de n’importe.
Bertrand
En « Flex Remote » ? Ca veut dire flexible et à distance.
Elsa
Moi, c’est ça, C’est au choix.
Bertrand
OK. Est ce que tu peux nous dire s’il y a une différence entre le métier que tu fais aujourd’hui et celui que tu imaginais ?
Elsa
Pas énormément. La seule chose que je n’ai pas mesuré à ce point, c’est à quel point il faut être flexible parce que le job change tout le temps. Franchement, on peut tout le temps s’adapter, faire, défaire, mesurer ce qu’on a, ce qu’on a fait. Et puis ça évolue aussi assez vite. Le côté stratégique prend de plus en plus d’ampleur. Surtout dans une start up où finalement, si tu arrives à faire des choses qui ont de l’impact pour la boite, on va de plus en plus t’impliquer dans des choses stratégiques.
Bertrand
Et tes conseils pour ceux qui nous écoutent et qui souhaiteraient faire ce métier de Chief Marketing Officer ?
Elsa
Moi je leur recommanderais de commencer par du Sales, parce que ça va leur permettre d’avoir une super bonne compréhension client, de se mettre à la place du client et donc d’être meilleur dans ce qu’ils font. Après de compléter ça avec une petite formation Growth de six semaines comme je disais Lion ou Growth Tribe. Et le top du top, en plus tu as des compétences en dev que tu sais faire, un peu de python ou de javascript, ça va encore plus t’aider à faire des choses plus rapidement, à automatiser, etc…
Bertrand
Excellent. Merci beaucoup. Alors dans les autres conseils, on aime bien aussi s’arrêter sur les conseils un peu culturels, les films, les séries, les podcasts, les livres. Je crois que là aussi, tu as pas mal de choses à proposer à nos auditeurs.
Elsa
Oui, je peux leur recommander trois podcasts. Alors les trois podcast, c’est Growth Makers, Marketing Square et Conseils de Growth. J’ai 2 livres à recommander. Il y en a un qui s’appelle Traction qui permet de voir les 19 canaux d’acquisition du Growth et de rentrer bien dans le détail important pour la culture Growth. Et un autre livre qui est pour moi la bible du marketing qui s’appelle Influence et manipulation de Robert Cialdini. C’est vraiment génial parce que, en fait, ça parle des différents leviers, les biais psychologiques qu’a l’humain et donc qui sont vraiment intemporels, quelles que soient les époques. Et donc justement, j’enchaîne avec une suite, c’est pas une série, c’est un documentaire sur Netflix qui s’appelle l’Arnaqueur Tinder et qui est intéressant parce que c’est une personne qui a arnaqué énormément de femmes sur Tinder. En fait, il s’est justement servi, je sais pas s’il en avait conscience ou non, des différents leviers psychologiques dont parle Robert Cialdini. Et en fait, on se rend compte que la personne qui utilise tous ces leviers à la fois est surpuissante. Elle peut faire faire des choses incroyables aux gens…
Bertrand
Excellent, merci elsa. On mettra les liens des tes recommandations en commentaire du podcast.
Elsa
Attention à en faire bon usage.
Bertrand
Bien sûr, bien sûr. En conclusion, il y a deux petites choses. Qu’est ce que tu souhaiterais ajouter à ceux qui nous écoutent comme conseil ou comme aide ? Et puis la dernière, c’est qu’est ce que tu vois comme évolution pour toi ?
Elsa
Pour les personnes qui nous écoutent, si elles ont envie de faire du Growth ou des Sales, nous on a Shapr Talent qui un outil ou on présente tous les candidats. On va vous mettre en relation avec avec des start up qui cherchent à recruter. Donc ça peut être clairement top pour ces personnes là si elles cherchent un job.
Bertrand
Donc ça recrute là bas…
Elsa
Oui, Il faut y aller. Et d’ailleurs, même si c’est en Remote ou Flex Remote, il ne faut pas hésiter. Et c’était quoi ta dernière question ?
Bertrand
Tes évolutions ? Comment tu vois la suite pour toi ?
Elsa
Ben moi, pour le moment, à court terme, je suis vraiment dans une optique de continuer à développer chez Shapr. Il y a encore plein de choses à faire. Aller chercher encore plus de scalabilité et après à terme ça pourrait être soit rejoindre une Scale-Up, donc du coup avec des enjeux Growth un peu plus conséquents, un autre stade de la vie d’une boite. Ou alors rejoindre un plus petit projet Early Stage, mais sur un sujet qui me tient particulièrement à cœur, qui a du sens pour moi..
Bertrand
Merci Elsa, c’est tout ce qu’on souhaite, trouver à la fois le bonheur professionnel dans ta boîte et puis peut être demain dans une autre.
Elsa
Bien merci beaucoup et merci de m’avoir reçu sur ce podcast.