page title icon ÉPISODE 74 – Media Trader, Arthur Beaurepaire

Épisode 74 : Arthur Beaurepaire , Media Trader.

Dans cet épisode, nous avons le plaisir de recevoir, Arthur Beaurepaire. Arthur nous dévoile tous les aspects de son quotidien afin de découvrir son métier.

Merci à Arthur, pour sa participation et nous espérons que l’écoute vous plaira ! Si vous aimez l’épisode, mettez-nous 5 petites ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ pour nous encourager.

Vous travaillez dans le digital et vous souhaitez faire connaître votre métier, partagez votre expérience ? 

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Notes du podcast et liens utiles :

Notre invité : Arthur Beaurepaire – Profil LinkedIn

Interview faite par : Majdeline Maza – Profil LinkedIn

La retranscription de l’épisode 74 :

Majdeline
Bonjour Arthur.

Arthur
Bonjour Majdeline.

Majdeline
Merci d’avoir accepté l’invitation du Gagne-Pain. Arthur, tu es Media Trader chez Numberly. On va avoir l’occasion de revenir en détail sur ton métier et sur ton entreprise, mais avant tout, est-ce que tu peux te décrire en quelques mots ?

Arthur
Oui, totalement. J’ai 25 ans, je suis Media Trader chez Numberly depuis bientôt deux ans. C’est mon premier travail. J’ai fait un bac scientifique en 2016 à Notre-Dame de Boulogne et j’ai directement enchaîné avec une école post-bac, l’ESCA, École supérieure des sciences commerciales d’Angers, sur le campus de Boulogne-Billancourt. Master 1 en marketing et Master 2 en marketing digital, donc option Marketing digital. Et derrière, après mes différents stages, j’ai postulé chez Numberly et j’ai été pris. En plus cette partie professionnelle, j’ai un engagement assez important dans ma ville, notamment. Je suis élu au conseil municipal de Sèvres.

Majdeline
Génial. Et du coup, tu as intégré Numberly suite à un stage de fin d’études, c’est ça ?

Arthur
Oui, exactement. J’ai eu la chance de faire trois grands stages de fin d’études. Normalement, dans le cursus, on fait un stage en Master 1 de six mois et un stage de six mois en cinquième année. Mais j’étais à l’ESCA en plein pendant la COVID. En cinquième année, comme le contexte économique n’était pas encore extrêmement bon, l’État a permis, en tout cas, aux grandes écoles d’autoriser un deuxième grand stage. Ce qui fait qu’en cinquième année, j’ai fait une année de césure. C’est-à-dire que j’ai fait deux grands stages de fin d’études. Mon premier stage de Master 1 était chez Savencia. J’étais sur le site internet quiveutdufromage.com, donc sur la partie digitale. Mon premier stage, sur la gestion d’un site web, sur la découverte de l’écosystème digital.

Majdeline
Ensuite, chez Numberly, tu as eu le coup de cœur. Ça a été pour toi le poste qui t’a vraiment plu, dans lequel tu t’es épanoui ?

Arthur
Oui, totalement. Ça fait deux ans que je suis chez Numberly. Pour être honnête, je n’ai pas vu le temps passer. Sans faire trop de promos pour mon entreprise, mais en tout cas, au Media Trading, il y a une super ambiance, il y a beaucoup de bienveillance. On s’entend tous très bien et c’est un métier passionnant parce que, on va y revenir en détail plus tard, on fait énormément de choses. On fait énormément plein de choses. Avoir parfois un peu cette image des agences digitales où elles ne font que gérer des campagnes. On nous dit : Il faut lancer ça, on lance. Il faut faire ci, on fait ça. Il y a beaucoup plus que ça. On remonte beaucoup, finalement, sur tout ce qui est la partie stratégie digitale, de faire une recommandation pour un client, de dire : Un client a tel ou tel enjeu et comment derrière, on y répond. Finalement, il y a tout ça. Il y a cette partie beaucoup plus en amont de stratégie. On prend une vue d’ensemble de conseil. Finalement, vous êtes des experts. Exactement, on est des experts, on conseille, on recommande. Et puis derrière, on a l’application concrète.

Arthur
On met en application tout ce qu’on a recommandé, on suit au quotidien et derrière, on voit si ça marche ou non.

Majdeline
Ok. Et donc, Numberly, en deux, trois mots, est-ce que tu peux juste nous expliquer l’activité ?

Arthur
Mon Numberly, c’était à l’origine connu sous le nom de 1000 Merci. C’est une agence digitale. On est vraiment très centré autour de la data. C’est une agence qui a plusieurs grands pôles de services. Le premier, c’est le CRM, le Customer Relationship Management. En gros, c’est tout ce qui est la gestion de la relation client pour les entreprises. Un effet concret, c’est tout ce qu’on a des emailing. Quand on s’inscrit sur un site web ou sur une marque, on reçoit des emails, on On a des infos. Tout ce système- là, ça fait partie du CRM. Un service aussi très lié au CRM, c’est tout ce qu’on appelle les MarTech Platforms, donc la gestion de bases de données clients. Finalement, quand On a des clients qui s’inscrivent sur des sites web ou qui rentrent leurs emails. Il faut bien gérer toutes ces données. Ça, ça en fait partie, bien sûr, du travail. On a vraiment ces deux grands premiers pôles. Le média, la partie média digital, donc la gestion des campagnes digitales. On va y revenir un peu plus en détail, mais on a une grosse partie sur ça, le Retail Media, tout ce qu’on appelle le Display, les réseaux sociaux, Amazon.

Arthur
Et une partie Consulting Académie. On a diversifié aussi notre activité. Aider les entreprises sur toute la partie consulting. On fait des audits, de leur gestion du digital et comment on peut les aider à se développer. Et une partie Académie, on forme les entreprises, on aide les entreprises à monter en compétence sur les sujets de CRM et de média.

Majdeline
Très clair. Et donc toi, tu es Média Trader. C’est un métier qui est un peu flou pour ceux qui ne sont pas du milieu. Est-ce que tu peux démystifier tout ça et nous expliquer concrètement ce que tu fais ?

Arthur
Oui, c’est vrai que le métier de Media Trader, on n’en entend pas beaucoup parler. On pourrait aussi dire un paid media, campaign manager, il y a plein de noms qui peuvent être donnés, mais c’est vrai que le plus connu, en tout cas quand on est du milieu, c’est Media Trader. Pourquoi Media Trader ? Parce qu’on travaille sur du média. Et Trader, on va y revenir en détail, on travaille sur un système d’enchères. On est un peu des traders, un peu comme sur la Bourse, finalement, où on va aller acheter des actions, nous, on va aller placer des enchères, finalement, pour obtenir un espace ou autre. Mais pour vraiment focus plus au niveau global, le métier, si je devais résumer le travail d’un media trader en une phrase, c’est de gérer les campagnes digitales d’un annonceur, d’une marque. Mais c’est un métier qui est beaucoup plus, finalement, complexe que cela. On a quelles grandes fonctions ? Le media trader, son activité principale, c’est de gérer les campagnes média d’un annonceur et de répondre à ses objectifs. Quand je dis ça, c’est une phrase globale, mais on a plein de soumissions. On est un peu le mouton à 5 pattes parce qu’on fait plein de choses pour le client.

Arthur
La première des grandes missions, c’est ce qu’on appelle les recommandations média. En fait, un client vient nous voir et nous dit: J’ai telle problématique, j’ai tel enjeu. Ça va être : J’ai besoin de faire connaître ma marque en France auprès de telles cibles de 18-25 ans. J’ai besoin de générer du trafic sur mon site Web. J’ai besoin de générer des ventes pour tel ou tel produit et d’augmenter mon chiffre d’affaires. On va avoir plein d’objectifs. Ces objectifs vont être liés, je vais rentrer un peu dans le détail quand même, de ce qu’on appelle, le funnel (le tunnel) de conversion, le tunnel de conversion. On a vraiment trois grandes phases, finalement, qui définissent un peu les campagnes. On a le premier qui est le plus global, ce qu’on appelle la notoriété. C’est de faire connaître une marque, de présenter, de montrer qu’on existe, qu’on est là. On a ensuite de la considération. On va générer de l’intérêt, on va générer du trafic sur un site web, de l’interaction. Pour les réseaux sociaux, par exemple, ça va être d’avoir de nouveaux abonnés. Ce sont toutes ces choses-là. Et puis des campagnes dans le bas du funnel qui sont plus compliquées à réaliser, ce qu’on appelle de la conversion.

Arthur
Là, c’est générer des achats, des inscriptions ou des ventes. Exactement, le passage à l’action. Quand un client vient nous voir avec une demande, ce que l’on appelle un brief. Il veut faire telle chose avec tel budget, nous, derrière, on va construire ce qu’on appelle une recommandation média. On va faire la stratégie média pour le client. Donc, en fonction de ses objectifs, comment on y répond ? C’est-à-dire combien de budget, on doit mettre sur la campagne ? Quelles sont nos estimations ? Quel levier média, on va activer ? Est-ce qu’on va faire du social ? Est-ce qu’on va faire du display ? Ce qu’on appelle le display, c’est la publicité sur Internet, c’est toutes les bannières qu’on peut voir sur les sites Web quand on se balade sur le Web. Est-ce qu’on fait du Google Search ? Google Search, c’est-à-dire les résultats sponsorisés. Quel levier média on active ? On va aussi beaucoup plus loin. On va dire quelles sont les recommandations en termes de format, quel type de message. Il faut faire passer. Et puis, quand on a des enjeux ou en tout cas des objectifs assez importants, on va dire aussi sur combien de temps, il faut activer cette campagne.

Arthur
Est-ce qu’on le fait sur seulement un mois ? On le fait sur toute une année ? Est-ce que quand on a une campagne de promotion spécifique, on la fait sur une période donnée ? C’est tous ces enjeux-là, finalement, de dire au client : Par rapport à votre enjeu, voici ce qu’il faut faire ou voici ce qu’on vous propose de faire pour répondre au mieux aux objectifs. Lorsque cette première phase est passée, on a bien sûr une phase d’échange, on valide, on adapte le plan média. Et quand le plan média est validé, on va passer à la phase opérationnelle. Donc, on va set-up des campagnes. C’est-à-dire qu’on va aller créer les campagnes dans les différentes plateformes. Par exemple, si on fait une campagne sur Meta, il faut aller dans le Meta business manager, set-up la campagne, on crée les objectifs, on met les visuels, on met les budgets par jour, les liens de redirection. C’est toute cette partie de setup, de préparation de la campagne. Et quand ça s’est fait, on lance la campagne.

Majdeline
Donc c’est hyper complet, finalement. On part d’un brief et d’un budget, au conseil, à l’opérationnel et finalement, vraiment, appuyer sur le bouton est lancé.

Arthur
Exactement.

Majdeline
Et j’imagine qu’il y a un suivi derrière aussi après, une fois que ça a été lancé, de faire un suivi sur le nombre de clics, le nombre de passages à l’action.

Arthur
Exactement. Et c’est là où, on a cette partie très opérationnelle au quotidien sur les campagnes. On va faire ce qu’on appelle le suivi quotidien et les optimisations. Les optimisations, c’est le fait qu’on va améliorer le dispositif. On observe tout ce qui se passe, les performances que l’on a, et on essaie de rentrer dans le détail pour voir qu’est-ce qu’on peut améliorer pour garder les performances ou pour améliorer les performances.

Majdeline
C’est hyper intéressant. Et toi, dans tout ça, qu’aimes-tu le plus faire ? Et qu’aimes-tu le moins faire ?

Arthur
Ça, c’est compliqué. On va dire que c’est un tout. J’aime beaucoup la partie, on va dire, stratégique, toute la réflexion. On a beaucoup de clients, ils viennent avec des objectifs vraiment très généraux et puis derrière, ils nous disent : On vous donne ça et ça. Maintenant, grosso modo, débrouillez-vous pour faire la recommandation média. Soit, on a un contexte client qui nous aide, mais il y en a beaucoup où on n’a pas de contexte client, c’est un nouveau. Donc, on arrive et on construit un peu from scratch. Finalement, c’est hyper intéressant parce qu’on a cette phase de réflexion de savoir qu’est-ce qu’on fait, comment on y accède. Quelles sont leurs cibles, quels leviers permettent de mieux répondre à ces enjeux-là pour tel et tel profil d’audience. C’est tout ça et c’est très intéressant. Mais après, derrière, la suivie au quotidien des campagnes, moi, j’adore. Ce qui me motive énormément, c’est chaque matin d’aller au travail et d’aller regarder, de me dire : Qu’est-ce qui a marché, qu’est-ce qui n’a pas marché. La première chose qu’on fait quand on arrive au travail, si on va regarder nos campagnes actuelles, on va voir Qu’est-ce qui a performé ? Qu’est-ce qui n’a pas performé ? Quand on voit des bons résultats, on est content, on se ditv: On a bien bossé.

Majdeline
Ok. Qu’est-ce que tu aimes le moins faire dans tout ça ? Est-ce qu’il y a une mission un peu redondante ? Tu l’as fait, mais tu te disv: J’aurais préféré faire autre chose ?

Arthur
C’est très variable d’un client à l’autre, mais c’est la partie qu’on n’a pas abordée, c’est la partie reporting. On a le suivi des campagnes au quotidien et donc bien sûr, il faut rendre compte auprès du client, comme il dépense de l’argent chez nous, on doit lui assurer que c’est bien investi. On fait, en fonction des clients, des reportings. Il y a des bilans qui sont plus ou moins intéressants. Il y a certains types de bilans où c’est juste des copier-coller des données. Ce n’est pas forcément toujours la partie la plus amusante, mais ça fait partie du job.

Majdeline
Et toi, Arthur, pourquoi tu as choisi finalement le métier de Media Trader ?

Arthur
C’était pour faire le lien, finalement, avec tout ce que j’avais pu faire avant dans mes différents stages et passer de l’autre côté et de gérer opérationnellement ces campagnes. Et du côté agence où je sais qu’on fait beaucoup de choses. On fait toute la réflexion stratégique, on fait la gestion opérationnelle. C’est une très bonne école pour en tout cas apprendre de pouvoir toucher un peu à tout et gagner en expertise, sur la partie média qui m’intéresse m’a intéressé beaucoup.

Majdeline
Et donc toi, on l’a bien compris, chez Numberly, tu es plutôt 360 sur le média trading de la stratégie à l’opérationnelle. Mais on le sait et on a déjà reçu certains profils sur le gagne-pain qui sont spécialisés dans une des étapes que tu as citées. Toi, c’est vraiment un choix de faire ça de manière 360 dans ton métier ?

Arthur
Oui, c’est un choix et c’est ça qui m’a attiré chez Numberly. C’est aussi un choix, finalement, de Numberly d’avoir ce qu’on appelle, nous, le client focus, c’est-à-dire que le media trader est le point de contact pour le client. De la recommandation média, à la mise en place des campagnes, à la gestion opérationnelle, au reporting et tous les autres sujets qui peuvent concerner un client média. Numberly est une agence très centrée sur la data, donc on fait beaucoup d’études. Si un client veut faire des études spécifiques ou autres, le media trader sera aussi celui qui sera en charge de s’assurer du bon suivi du projet sur la partie des études. Même chose sur tous les sujets techniques. C’est ça qui est vraiment passionnant, c’est qu’on a plusieurs clients et on est vraiment sur toutes les phases d’accompagnement d’un client. On commence un projet, on le réalise et on le voit qui se termine. C’est ça qui est en tout cas excitant au quotidien, pour ma part. Après, il faut faire attention, ce n’est pas le cas dans toutes les agences. Comme tu l’as évoqué, on a des agences qui répartissent. Donc des personnes qui ne vont travailler que sur la recommandation média, d’autres qui ne vont travailler que sur la gestion opérationnelle ou le reporting. Ou même d’autres agences où il y a un focus par levier. C’est-à-dire qu’il y a des services spécifiques Meta, spécifiques Google Search, spécifique. Ce n’est pas du tout comme ça chez Numberly. On est sur tous les leviers, on a une expertise sur tous les leviers et sur toutes les phases. En tout cas, c’est ce que j’aime. Chaque agence a sa façon de fonctionner, mais, moi, c’est ce qui m’a attiré chez Numberly.

Majdeline
Pour toi, quelles sont les trois principales compétences pour faire ce job ?

Arthur
Je vais peut-être sortir des choses qui sont un peu évidente, mais elles sont tellement importantes. Tout d’abord, c’est l’organisation et la rigueur. Ça, c’est une compétence qu’il faut avoir dans tous les métiers. Mais elle est d’autant plus importante quand on est media trader. On travaille pour différents clients, on va gérer différentes campagnes pour un même client. Il faut vraiment bien suivre tout ça au quotidien, s’assurer qu’on suit bien le client, qu’on répond bien à ses enjeux. Organisation, rigueur.

Un autre gros enjeu, en tout cas, qui est important, c’est que quand on fait des campagnes sur les plateformes, on va mettre budget. On n’a pas les billets dans la main, mais on va mettre de l’argent dans les plateformes. Donc, on engage aussi, finalement, la responsabilité de l’agence avec des budgets qui peuvent aller de 10, 15, 100 € jusqu’à plusieurs centaines de milliers d’euros, voire des millions d’euros. Là, derrière, par exemple, si on fait un setup et qu’on rajoute un zéro, ça la fout mal. C’est un besoin d’organisation, de rigueur. Il faut être très sérieux. L’erreur est humaine, mais en tout cas, on a des outils en interne pour éviter tout ce genre de choses. Il faut de vraiment être très concentré et sérieux et organisé dans son métier.

Majdeline
Attention, la question ne Gagne-pain. Combien ça gagne, un media trader ?

Arthur
En moyenne, les agences, en tant que junior, recrutent entre 30 et 35K€ annuels. Il y a des agences qui font moins, il y a des agences qui font plus. Après, c’est en fonction d’où on veut se situer. Mais ça, c’est une fourchette assez, on va dire, moyenne. Junior, exactement. Et puis après, quand on évolue, là aussi, ça peut aller de 40 à 55 K€ annuels.

Majdeline
Quel est le plus grand défi que tu as relevé en arrivant dans ce métier ?

Arthur
Le plus grand défi, c’était finalement de se former. Je sortais de mes études, j’avais quelques expériences professionnelles, mais c’est toujours ce gap que l’on a entre la théorie et la pratique. Quand j’ai commencé à travailler chez Numberly, j’ai tout de suite été mis dans le bain, mais on est là, on se pose des questions : Est-ce que c’est vraiment ce que je veux faire ? Est-ce que c’est ça ? Quand on nous présente les leviers, quand on nous présente le travail d’un media trader, j’étais là, je regardais et je disais : Mais je n’ai jamais fait ça, mais c’est quoi ? Où est-ce que je suis tombé ? C’est beaucoup d’appréhensions, mais parce que finalement, c’est ce passage de la théorie à la pratique. Et je veux rassurer tout le monde, comme dans beaucoup de métiers, on a cette formation, finalement, académique qui nous donne cette réflexion, qui nous donne cette capacité de réfléchir, ce côté un peu data. Finalement, marketing digital, on était très orienté sur les data, on a des connaissances, sur comment fonctionne un site Web, le référencement, toutes ces compétences. Mais derrière, on passe à la pratique et on apprend énormément de notre métier en le pratiquant et on gagne en expertise. Finalement, ça a été ça, le plus grand cap, d’apprendre à faire le métier de media tradeur. Comme pour tout le monde, quand on arrive dans un métier, on a ce bagage académique et on passe à la pratique. Il y a un petit gap.

Majdeline
Ok. Est-ce que tu peux nous parler d’un projet sur lequel tu as aimé travailler ?

Arthur
Oui, c’est un projet sur lequel j’ai aimé travailler et sur lequel je travaille encore, c’est Paris 2024. On est une agence digitale, on gère des campagnes digitales pour les JO et c’est vraiment passionnant au quotidien parce qu’il y a des enjeux, en tout cas hyper importants. On en entend parler pratiquement tous les jours en ce moment, vu que ça approche. Et de travailler pour un client aussi important, aussi finalement, renommés. C’est hyper intéressant. Il y a des gros enjeux, donc on les aide à accomplir ces objectifs sur les campagnes digitales et sur les missions sur lesquelles on travaille avec eux.

Majdeline
Arthur, est-ce que tu aurais des conseils pour un auditeur que tu aurais finalement convaincu et qui aimerait se lancer dans ce métier ?

Arthur
Si j’ai convaincu quelqu’un, déjà, j’ai réussi ma mission. Tout dépend d’où, l’auditeur se situe dans son parcours. S’il est encore en école, clairement, c’est de faire des stages, de faire des stages en agence.

Les agences recherchent beaucoup de stagiaires et avec des missions qui sont très intéressantes. Chez nous, ce qu’on fait, c’est que les Media Trader, parfois, on a un peu cette image du stagiaire qui fait le café où le stagiaire qui fait que des bilans, qui fait que des Excel. Ça existe. Je tiens à mettre en garde, ça existe. En tout cas, chez nous, ce n’est pas du tout le cas. Notre objectif, c’est de faire monter en compétence les futurs media traders. Mettre les mains concrètement dedans et commencer à avoir la vie d’un trader, donc gérer des calls avec des clients. Nous, nos stagiaires, on les fait vraiment monter. Ils commencent avec des calls, ils ne parlent pas, puis, petit à petit, prennent la parole, ils présentent des slides. C’est ce chemin pour aller vers, finalement, la vie professionnelle. Les stages et en tout cas d’aller vers ce type de mission, que ce soit en agence ou chez l’annonceur, bien sûr. Les deux sont totalement possibles. Pour ceux qui ont déjà, finalement, commencé leur vie professionnelle. Il existe plein de master of sciences, master qu’on peut faire après les études ou des formations en ligne pour en tout cas apprendre. Mais c’est vrai, qu’une première expérience ou des stages aident généralement pour tester et pour s’orienter vers ce métier.

Majdeline
Pour conclure, Arthur, est-ce que tu souhaiterais ajouter quelque chose pour ceux qui nous écoutent ?

Arthur
Non, c’est un métier passionnant et on fait vraiment beaucoup de missions. C’est un métier très riche et qui bougent énormément avec l’évolution du digital. Si vous aimez le digital, si vous aimez un métier qui bouge avec plein d’enjeux et plein de missions différentes, c’est un métier qui est fait pour vous.

Majdeline
Merci Arthur, c’était très clair.

L’épisode 74 du Gagne-Pain, métier « Media Trader », est également disponible sur :

le podcast le gagne-pain sur Deezer

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