page title icon ÉPISODE 70 – L’atelier #12 Expert Networking, Hervé Bommelaer.

Épisode 70 : Hervé Bommelaer, Consultant certifié en Transition de carrière/Outplacement de Dirigeants – Expert Networking chez Enjeux Dirigeants.

Dans l’Atelier du gagne pain, nous allons prendre le temps de rencontrer régulièrement des professionnels du recrutement. Avec eux, nous découvrirons un autre regard sur les métiers du digital. Dans ces ateliers, nous vous proposerons les conseils de ces professionnels pour faire les bons choix dans votre projet et vous aider à trouver le gagne pain qui vous convient.

Dans cet épisode, nous avons le plaisir de recevoir, Hervé Bommelaer, Consultant certifié en Transition de carrière/Outplacement de Dirigeants – Expert Networking chez Enjeux Dirigeants. Hervé nous dévoile tous les aspects de son quotidien afin de découvrir son métier.

Merci à Hervé, pour sa participation et nous espérons que l’écoute vous plaira ! Si vous aimez l’épisode, mettez-nous 5 petites ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ pour nous encourager.

Vous travaillez dans le digital et vous souhaitez faire connaître votre métier, partagez votre expérience ? 

N’hésitez pas à nous contacter pour nous proposer votre profil pour une prochaine interview en nous contactant via l’adresse legagnepain @gmail.com

Ce qui est très important de souligner, c’est que le networking, donc le réseautage, on ne nous l’apprend pas à l’école. Alors à un moment, il faut l’apprendre par soi-même. Il faut lire des bouquins, il faut écouter des podcasts sur le networking pour justement comprendre les techniques du networking et les appliquer.

Hervé Bommelaer, Consultant certifié en Transition de carrière/Outplacement de Dirigeants

Notes du podcast et liens utiles :

Notre invité : Hervé Bommelaer – Profil LinkedIn

Interview faite par : Bertrand Jonquois – Profil LinkedIn

La retranscription de l’épisode 70 :

Bertrand
Bonjour Hervé,

Hervé
Bonjour Bertrand.

Bertrand
Merci beaucoup Hervé d’avoir accepté l’invitation du Gagne-Pain. Hervé est consultant certifié en transition de carrière chez Enjeux Dirigeants. Il est expert en networking. Il a écrit pas mal de bouquins sur la recherche d’emploi et notamment « Trouver le bon job grâce au(x) réseau(x) » : un best- seller. Il publie très régulièrement sur LinkedIn, donne de nombreuses conférences à destination des étudiants, des alumni de grandes écoles. Bref, Hervé est très bien placé pour répondre à nos questions. Mais avant cela, est-ce que tu voudrais ajouter quelque chose pour te présenter ?

Hervé
Écoute, pas grand-chose parce que tu as tout dit.

Bertrand
C’est vrai ?

Hervé
oui.

Bertrand
Très bien. Ça veut dire que ton profil LinkedIn est parfaitement à jour car j’ai trouvé tout ça sur LinkedIn. Alors, l’Atelier du Gagne-Pain a pour objectif de proposer des conseils pour trouver un job et construire sa carrière dans le digital. Comme nous en avons discuté avant de préparer cet entretien, j’aimerais t’interroger sur le « marché caché » de l’emploi, un sujet un peu obscur pour beaucoup de ceux qui nous écoutent. Et j’aimerais savoir quels sont tes conseils pour ceux qui nous écoutent, jeunes professionnels, étudiants, alumni pour comprendre ce que c’est que ce « marché caché de l’emploi ». Et si tu en es d’accord, j’ai organisé ça autour de quatre questions. C’est quoi le marché caché de l’emploi ? Comment intégrer le marché caché de l’emploi dans sa recherche ? Le marché caché de l’emploi et les métiers du digital ? Et puis quels seraient tes autres conseils ? Comme tu parles beaucoup aux étudiants, aux alumni, tu as sûrement plein de conseils à nous donner. Alors pour commencer, c’est quoi le marché caché de l’emploi ?

Hervé
Le marché caché de l’emploi, en fait, c’est le marché du bouche-à-oreille. C’est-à-dire que c’est tous ces postes qui sont pourvus par la question : Est-ce que tu ne connaîtrais pas quelqu’un qui est tel profil ou telle compétence ?

Bertrand
Pour ceux qui nous écoutent, c’est un peu comme la première fois qu’on a cherché un stage ou une alternance. On a fait appel à son petit réseau au départ personnel, sa famille, ses amis, ses relations proches. On étend ce réseau pour dire je cherche quelqu’un qui fait ça ou ça. Et peut-être que tu peux me donner un bon conseil. C’est ça l’idée ?

Hervé
C’est le décideur, la personne qui recrute, qui va parler à son réseau comme tu le dis. Et qui va dire, je cherche telle compétence, je cherche tel profil, Est-ce que tu ne connaîtrais pas quelqu’un qui est ce profil-là ?

Bertrand
D’accord. Et quand on parle de ce marché caché de l’emploi et qu’on regarde un peu la littérature, il y a beaucoup de choses qui sont dites, mais ça n’est pas forcément précis. Ça représente quoi à ton avis, toi qui connais bien ce secteur ?

Hervé
Alors quand on étudie les études qui ont été faites sur le marché caché de l’emploi, on considère que c’est environ 40 % du marché. Mais ça, c’est le chiffre global. Si tu prends maintenant le marché, par exemple, de l’out-placement, c’est 100 % des jobs.

Bertrand
Explication pour ceux qui nous écoutent, c’est quoi exactement l’out-placement ?

Hervé
C’est la recherche d’emploi pour des cadres confirmés.

Bertrand
OK, donc ça, c’est le cœur de ton métier. Aujourd’hui, tu as des cadres qu’il faut replacer dans une nouvelle entreprise et dans ce marché-là, c’est 100 % de marché caché.

Hervé
Oui, en revanche, pour des cadres supérieurs et dirigeants, on considère que c’est 80 % des jobs qui sont dans le marché caché. Quand on est dans les métiers du Digital, on peut considérer qu’on est certainement autour de 50 %.

Bertrand
Ça veut dire qu’un emploi sur deux dans le Digital ne fait pas l’objet d’une publication d’annonces ?

Hervé
Exactement.

Bertrand
Donc si on se place du point de vue de celui qui cherche un job, il n’y a pas que répondre à des annonces pour trouver du boulot ?

Hervé
Tout à fait. S’il répond à des annonces, s’il fait 100 % de sa recherche sur les annonces, il se coupe de 50 % de ces opportunités.

Bertrand
Quelles sont les typologies d’emplois qui correspondent à ce marché caché ? Est-ce qu’il y a des typologies d’emploi plus ou moins élevées dans la hiérarchie, au contraire, plus ou moins jeunes dans le marché ? Que pourrait-on dire là-dessus ?

Hervé
Alors plus on monte dans la hiérarchie, plus le marché caché a de l’importance. Mais le marché caché peut aussi avoir beaucoup d’importance dans des métiers en tension. Le digital aujourd’hui est un secteur en tension. C’est clair que plus, on est visible et lisible sur ce marché-là, plus on a des chances d’être contacté.

Bertrand
C’est intéressant parce qu’effectivement le secteur du digital est clairement un secteur en tension. Les métiers les plus recherchés sont très en tension. Donc pour ceux qui nous écoutent et qui veulent aller sur la cybersécurité, sur l’intelligence artificielle, sur ces secteurs-là qui sont très en tension, le marché caché de l’emploi est encore plus important ?

Hervé
Et c’est d’autant plus important que si je suis un recruteur qui veut justement recruter une pointure du digital, quelqu’un qui a un profil très particulier. Si je passe une petite annonce, je vais récupérer sans doute pas les meilleurs. En revanche, si je passe par le réseau, c’est-à-dire si je demande à des gens en qui j’ai confiance, est-ce que tu connais un bon développeur ? Est-ce que tu connais un bon spécialiste de ça ? J’ai beaucoup plus de chance de récupérer des très bons éléments et je vais contacter ces très bons éléments de la part d’une personne de confiance.

Bertrand
En plus, il y a la recommandation qui joue un rôle important. Le deuxième sujet que l’on avait prévu d’évoquer ensemble, on se place du point de vue de celui qui recherche. Comment faut-il qu’il fasse pour intégrer ce marché caché de l’emploi. Comment il faut qu’il travaille pour toucher 100 % des postes qui sont disponibles et pas seulement ceux qui proposent une offre d’emploi ?

Hervé
Alors je vais prendre une image. Si dans mon métier, je suis vraiment le meilleur, le champion du monde mais que personne ne me connaît, je vais rester le champion du monde chez moi. En revanche, si je suis plutôt bon, mais que tout le monde me connaît dans le métier parce que je suis visible et lisible et attractif. À ce moment-là, les gens vont m’appeler et je vais pouvoir choisir le bon job pour moi.

Bertrand
Alors, comme on l’a dit tout à l’heure, tu as écrit un livre qui s’appelle « Trouver le bon job grâce aux réseaux » ça veut dire qu’on est à fond dans le réseau, c’est-à-dire qu’il faut travailler son réseau. Son réseau, ce n’est pas seulement son réseau professionnel, c’est aussi son réseau « social » professionnel, j’imagine. C’est ça ?

Hervé
Alors ce qu’il faut travailler, c’est son réseau, par rapport à un objectif. Quel est mon objectif ? C’est de prendre un poste de ceci ou de cela. Et quelles sont mes cibles. J’aimerais trouver un poste de développeur, le poste X, Y ou Z dans des sociétés que j’ai identifiées ? Donc si j’ai un projet très précis et des cibles très précises, le travail de réseau consiste à me rendre visible, lisible et attractif dans cet écosystème…

Bertrand
On parle bien de LinkedIn principalement ?

Hervé
Alors pas uniquement de LinkedIn. Son profil LinkedIn bien sûr, parce que dès qu’on va parler de moi, le premier réflexe du recruteur, c’est justement d’aller sur LinkedIn. Donc forcément, il faut qu’on soit bien visible sur LinkedIn avec un profil professionnel. Ensuite, ce qui est important, c’est que plus je rencontre des gens, plus je suis connu par ces gens-là, plus j’ai des chances d’être repéré pour une bonne opportunité.

Bertrand
Donc là, ça veut dire qu’encore une fois, si on se replace du point de vue de celui qui va chercher un job, un, il faut un bon profil LinkedIn. Deuxièmement, il faut développer son réseau, c’est-à-dire qu’il faut développer les contacts dans son réseau. C’est ça que ça veut dire aussi ?

Hervé
Tout à fait. Donc il faut aller rencontrer des gens qu’on ne connaît pas de la part de gens qu’on connaît.

Bertrand
D’accord, ça veut dire avoir une démarche proactive, d’inviter des gens dans son réseau ?

Hervé
Et de les rencontrer, de discuter avec eux et de se faire connaître.

Bertrand
Sans pour autant avoir comme objectif premier de trouver un job, mais simplement de développer son réseau ?

Hervé
Alors si je cherche un job, le réseau va me servir à trouver ce job. Si je suis en poste, je pense à l’avenir, à deux ou trois ans. Je continue de rencontrer des gens pour justement avoir des contacts qui peuvent se souvenir de moi et m’appeler.

Bertrand
Encore une fois, pour rendre les choses concrètes pour ceux qui nous écoutent. Ça veut dire qu’on a un bon profil LinkedIn bien à jour, qui explique bien ce qu’on fait. Ça, on en a déjà parlé dans Le Gagne-Pain. Et on ne fait pas que développer son réseau sur LinkedIn, on va aussi rencontrer les gens. C’est-à-dire que l’on fait la démarche de les rencontrer, dans les entreprises, dans des salons, soit dans des événements professionnels… Il faut aller plus loin ?

Hervé
Oui, alors, la rencontre, aujourd’hui, il en a deux types. Le premier, c’est le mieux, c’est le présentiel. Je prends un café avec quelqu’un, je déjeune avec lui et on discute et on échange et on voit comment on peut s’entraider. Mais ça peut être aussi en distanciel puisque aujourd’hui, grâce à Zoom ou Teams, on peut rencontrer des gens qui sont dans une autre ville, voire dans un autre pays. Plus il y a de gens qui me connaissent, qui m’ont rencontré, qui ont discuté avec moi, plus j’ai des chances pour qu’un recruteur, un décideur m’appelle un jour.

Bertrand
Je comprends très bien. Il y a un sujet qu’on n’a pas évoqué encore à propos de LinkedIn, ce sont les publications. Est-ce que ça aussi ça a un impact ? Est-ce que publier sur LinkedIn, raconter ce qu’on fait, ce qu’on a appris, commenter l’actualité, ça a aussi un impact sur le marché caché de l’emploi ?

Hervé
Ça a un impact parce que ça me rend plus visible sur LinkedIn. Mais le premier point sur LinkedIn, c’est d’avoir un profil bien construit. Si en plus, je suis actif, je publie, je commente, je like.. C’est un bonus.

Bertrand
D’accord, ça veut dire qu’il y a trois étapes, un bon profil, un réseau qui se développe avec des rencontres réelles avec les gens. Et un peu de publications, afin de dire ce que l’on fait ?

Hervé
Oui. Ce qui est très important de souligner, c’est que le networking, donc le réseautage, on ne nous l’apprend pas à l’école. Alors à un moment, il faut l’apprendre par soi-même. Il faut lire des bouquins, il faut écouter des podcasts sur le networking pour justement comprendre les techniques du networking et les appliquer.

Bertrand
On a parlé du marché caché, on a essayé de comprendre ce que ça voulait dire. J’espère que c’est clair. Maintenant, la question, qu’est-ce que ça veut dire dans le secteur du digital ?

Hervé
À mon avis, les fondamentaux restent les mêmes, c’est-à-dire que l’on peut trouver des postes très intéressants dans le marché caché dans le digital. C’est ce qu’on disait tout à l’heure, ce sont des métiers souvent en tension. Pour trouver les meilleurs éléments, le recruteur va certainement accéder au marché caché par des demandes de recommandation via le bouche-a-oreille. Est-ce que tu peux me recommander quelqu’un de très grande qualité, etc. Et à ce moment-là, si on est visible et lisible, on va être recommandé et appelé.

Bertrand
Donc ça veut dire que c’est à peu près la moitié du marché de l’emploi dans le secteur du digital qui est dans le marché caché. Est-ce qu’il y a d’autres spécificités ? Est-ce que le fait que cela soit un marché dans lequel tous les gens actifs et tous les gens qui cherchent sont très digitalisés. Est-ce que ça, ça peut avoir un impact ? Est-ce que ça peut être encore plus important l’utilisation de LinkedIn par exemple ?

Hervé
On va chercher en tout cas dans les recrutements des gens qui manient bien les outils, les réseaux sociaux, le digital en général. Donc évidemment, si je cherche un profil de développeur, je vais quand même regarder si tu as les bons mots clés. Je vais regarder si ton profil est bien fait, parce que s’il est mal fait, ça ne me donne pas forcément envie de me mettre en contact avec toi.

Bertrand
Cela pourrait même m’étonner de chercher quelqu’un dans le digital qui n’a pas un bon profil LinkedIn, qui n’est pas sur les réseaux sociaux ou qui n’a pas bien compris comment ça marchait ?

Hervé
Exactement. Ce serait même inquiétant.

Bertrand
Je comprends. Et quand on regarde les tendances cette fois, est-ce ce qu’il y a des choses qu’on peut dire sur les tendances ? Est-ce que le marché caché de l’emploi, il a eu tendance à se développer ?

Hervé
Pour moi le marché caché a toujours existé, et il existera toujours. C’est une sorte de phénomène récurrent qui s’inscrit dans la durée. Ensuite, les tendances, elles sont vraiment différentes, d’un métier à l’autre. Il y a de vraies différences entre les métiers. Par exemple, si tu veux rentrer à la DGSE, je pense que c’est que du marché caché. En revanche, pour des recrutements comme fonctionnaire, là, on est sur des choses beaucoup plus ouvertes parce qu’il faut qu’il y ait une totale transparence.

Bertrand
Donc ça veut dire qu’il y a quand même des différences. Ma question était de comprendre si les réseaux sociaux, et notamment LinkedIn qui est devenu incontournable dans la recherche d’emploi, avait une influence sur le marché caché ?

Hervé
Je pense que ça n’a pas changé le marché caché, mais que ça a changé la façon de fonctionner pour les recruteurs. C’est-à-dire qu’aujourd’hui énormément de recruteurs passent sur LinkedIn pour faire des recherches. Ce qui n’était pas le cas il y a encore dix ans ou quinze ans, quand LinkedIn n’était pas encore autant développé.

Bertrand
Ça, ça veut dire que globalement, les recruteurs ont à leur disposition une base de données de tous les profils, alors qu’avant, ils n’avaient que les CV qui recevaient ?

Hervé
Qui, ou ils achetaient des bases de données qui souvent étaient des bases de données constituées à partir des annuaires d’élèves d’écoles.

Bertrand
Donc, ça a simplifié la démarche des recruteurs ?

Hervé
Cela l’a simplifié, et ça l’a complété. Parce que les recruteurs continuent d’être sur plusieurs outils dont LinkedIn.

Bertrand
Est-ce que l’on peut aussi répondre aussi à une question qui m’a fréquemment été posée. Quand je cherche quelqu’un et que je publie une annonce, je reçois tellement de CV que je suis perdu ? Et j’ai entendu des gens qui m’ont dit, je ne publie d’offre, car je reçois trop de CV. Et j’ai du mal à les traiter, j’ai du mal à les trier. Donc le fait d’utiliser la recommandation, donc le marché caché, ça me simplifie la vie ?

Hervé
Tout à fait.

Bertrand
Alors, tu le constates aussi ?

Hervé
Je le constate aussi. C’est vrai que lorsqu’on publie une annonce, on a souvent tout et n’importe quoi comme CV et qu’il faut faire le tri. Ça prend du temps. Et si vraiment, on essaye de bien faire les choses, il faut répondre à tout le monde, c’est chronophage. Alors que si j’utilise le marché caché et j’interroge les bonnes personnes autour de moi normalement. Avec cinq ou six personnes, je vais trouver des bons profils.

Bertrand
On a aussi vu se développer dans les entreprises le phénomène de la recommandation, une incentive à la recommandation. Est-ce que ça aussi ça, ça favorise le marché caché ?

Hervé
Tout à fait. C’est ce qu’on appelle cooptation. Et il y a certaines entreprises qui rémunèrent leurs collaborateurs, ce qui va permettre de faire des embauches intéressantes.

Bertrand
Est-ce que la cooptation dans un réseau d’alumni, par exemple, les anciens d’une école, ça fonctionne ?

Hervé
Oui, c’est pour ça que moi, je pousse les étudiants à développer leur réseau avec les anciens de leur école. Ce n’est pas difficile à faire. Je les repère par l’annuaire de l’école ou par LinkedIn. Des gens qui ont trois ou quatre ans de plus que moi, qui sont dans les métiers qui m’intéressent, qui sont dans les entreprises, qui m’intéressent. Je les contacte et s’ils acceptent de me recevoir, de me donner des conseils, je fais grandir mon réseau avec des gens qui peuvent justement m’ouvrir des opportunités.

Bertrand
Ok, tu le constates que les étudiants le font ?

Hervé
Alors, il faut les pousser à le faire parce qu’ils n’ont pas forcément le réflexe au départ.

Bertrand
Et est-ce que les alumni, acceptent ces invitations ? Sont-ils d’accord pour le faire ? Les alumni répondent-ils positivement aux sollicitations des étudiants ?

Hervé
À 80 %, ils acceptent. Il y aura toujours 20 % de perte…

Bertrand
Ok, merci beaucoup Hervé, C’est très clair. Pour conclure, j’avais envie de voir un peu quels étaient les autres conseils que tu as envie de donner à ceux qui nous écoutent ? Quels sont les conseils que tu donnes quand tu fais des conférences avec les étudiants et les alumni des grandes écoles dans lesquelles tu interviens ? Quels sont tes principaux conseils pour trouver un job ?

Hervé
Le principal conseil, c’est de se former au networking parce que, à part l’ESSEC, aucune école en France que je connaisse, ne forme au networking. Et c’est vraiment un cours indispensable, c’est un cours qui va servir toute la vie. Deuxième conseil, c’est de travailler en profondeur votre profil LinkedIn et n’hésitez pas à écouter les bons podcasts ou à lire les bons articles sur comment bien construire mon profil LinkedIn. Et dernier conseil, abonnez-vous à ma newsletter sur LinkedIn qui s’appelle Networking or Net Working.

Bertrand
Hervé, j’ai une dernière question. Pour ceux qui ont apprécié cet entretien et qui souhaitent en savoir plus, comment peuvent-ils te contacter s’ils souhaitent ?

Hervé
Évidemment, se mettent en relation avec moi via mon profil LinkedIn.

Bertrand
D’accord, donc ton profil est ouvert et tu reçois des nouveaux amis sur LinkedIn ?

Hervé
Avec beaucoup de plaisir.

Bertrand
Ok Hervé, merci beaucoup.

Hervé
Merci à toi Bertrand.

L’épisode 70 du Gagne-Pain, l’atelier #12 , est également disponible sur :

le podcast le gagne-pain sur Deezer

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