page title icon ÉPISODE 62 – Trading Manager, Loreine d’Almeida

Épisode 62 : Loreine d’Almeida, Trading Manager chez Publicis Media. 

Dans cet épisode, nous avons le plaisir de recevoir, Loreine d’Almeida, Trading Manager chez Publicis Media . Loreine nous dévoile tous les aspects de son quotidien afin de découvrir son métier.

Merci à Loreine, pour sa participation et nous espérons que l’écoute vous plaira ! Si vous aimez l’épisode, mettez-nous 5 petites ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ pour nous encourager.

Vous travaillez dans le digital et vous souhaitez faire connaître votre métier, partagez votre expérience ? 

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« Le « trading », c’est un peu comme la bourse. On va piloter et optimiser des campagnes publicitaires digitales sur Internet. Il faut savoir qu’un trader média va s’occuper de l’achat d’espaces publicitaires en ligne via différents supports. Ça peut être via des DSP, des Demand Side Platform, en programmatique. »

Loreine d’Almeida, Trading Manager

Notes du podcast et liens utiles :

Notre invité : Loreine d’Almeida – Profil LinkedIn

Interview faite par : Bertrand Jonquois – Profil LinkedIn

La retranscription de l’épisode 62 :

Bertrand
Bonjour Loreine.

Loreine
Bonjour Bertrand.

Bertrand
Merci beaucoup Loreine d’avoir accepté l’invitation du Gagne-Pain. Tu es Trading Manager chez Publicis Media. On va avoir l’occasion de parler de ça dans le détail. Mais avant ça, est-ce que tu peux te décrire en quelques mots ?

Loreine
J’ai 27 ans, je suis née et j’ai grandi à Lyon où j’ai obtenu mon bac en 2013. Ensuite, j’ai obtenu une licence professionnelle en information et communication à l’université Lyon 2 en 2016.

Bertrand
D’accord. Est- ce que tu peux maintenant parler de ton parcours professionnel avant Publicis, tes stages, tes expériences avant de rentrer chez Publicis ?

Loreine
J’ai effectué deux stages. Le premier dans une agence de com’ spécialisée dans l’hôtellerie de luxe et la restauration. J’ai effectué ensuite neuf mois en CDD, toujours dans la même agence. Le deuxième stage, je l’ai fait via Erasmus. J’ai fait trois mois au Pays de Galles où j’ai appris les bases du SEO. Ensuite, j’ai intégré Oreegami, qui est une académie du marketing digital. Et cinq ans après, je n’ai aucun regret.

Bertrand
Excellent. On reviendra sur Oreegami pour raconter dans le détail ce que tu as fait avec Oreegami. Maintenant, est-ce que tu peux présenter Publicis ?

Loreine
Publicis est la deuxième agence de publicité au niveau mondial. Publicis regroupe différentes entités. Je fais partie de PMT, Publicis Media Trading, où on va plutôt piloter des campagnes. On est plutôt sur de l’opérationnel.

Bertrand
Loreine, tu es Trader Manager chez Publicis. Ça veut dire quoi le « Trading » chez Publicis ?

Loreine
Le « trading », c’est un peu comme la bourse. On va piloter et optimiser des campagnes publicitaires digitales sur Internet. Il faut savoir qu’un trader média va s’occuper de l’achat d’espaces publicitaires en ligne via différents supports. Ça peut être via des DSP, des Demand Side Platform, en programmatique.

Bertrand
Ok, donc là, ça veut dire qu’on achète en fonction de l’offre et de la demande et on achète de façon automatique. C’est ça ?

Loreine
Tout à fait. Ensuite, on peut aussi acheter en gré à gré. Ça, c’est ce qui se faisait avant le programmatique. Ça veut tout simplement dire qu’on va passer en direct avec des régies publicitaires.

Bertrand
D’accord. Et les DSP, ils sont fournis par qui ?

Loreine
Par différents prestataires externes, par exemple, Google a son propre DSP qui s’appelle DV360

Bertrand
D’accord. Sinon, il y a d’autres régies publicitaires qui te fournissent des DSP avec lesquels tu vas travailler ?

Loreine
Oui, tout à fait.

Bertrand
Ok. Ça, c’est vraiment le trading, c’est- à- dire qu’on est dans une agence de publicité et on gère de façon automatique les campagnes publicitaires digitales. Qu’affiche-t-on comme publicité ?

Loreine
Alors, on va afficher des bannières donc des images comme ça peut être aussi de la vidéo en fonction du client.

Bertrand
Ok. Maintenant, on va essayer d’expliquer tes missions quotidiennes. Tu m’as dit que tu avais trois missions quotidiennes principales ?

Loreine
J’en ai fait trois missions. La première va consister à faire des recommandations et des plans média aux clients en fonction de son brief. Deuxième mission, on va optimiser les campagnes pour répondre aux objectifs du client. La troisième mission sera plus tournée vers une phase de reporting. On va présenter aux clients le bilan de sa campagne.

Bertrand
Si on revient sur chacune des missions, qu’est-,ce que ça veut dire concrètement de faire une recommandation à un client ?

Loreine
Le client va nous envoyer son brief avec le budget qu’il a à disposition, son objectif et en fonction de ça, on va mettre en place une stratégie qui répondra au mieux à sa demande.

Bertrand
D’accord, ça veut dire que tu vas choisir les supports sur lesquels tu vas travailler. Tu vas choisir un certain nombre de critères qui vont te permettre d’optimiser, c’est ça ?

Loreine
Exactement.

Bertrand
Ok, tu le fais directement avec le client ou tu le fais avec les équipes de Publicis ? Ça se passe comment ?

Loreine
Ça, c’est un point que je vais voir avec mon équipe. On peut proposer du programmatique ou passer directement avec des régies publicitaires. On va répondre aux clients sous forme de plan média où on mettra en avant ce qu’on lui propose pour lancer sa campagne.

Bertrand
D’accord, en mission 2, tu as dit « optimiser » les campagnes, qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que la campagne est lancée, elle a été acceptée par le client et maintenant, tu la gères ?

Loreine
Oui, donc on va regarder différents points. Déjà, on va s’assurer que le budget dépense bien, surtout en programmatique où là, on a vraiment « les mains dans le cambouis ». On voit en direct tout ce qui se passe. Ensuite, on va s’assurer qu’on n’achète pas trop cher parce qu’on est des traders. Et on va aussi regarder différents KPI et objectifs.

Bertrand
C’est quoi un KPI ?

Loreine
Un KPI (Key Indicator Performance), c’est tout simplement les objectifs de la campagne. Parce qu’une campagne avec un objectif de notoriété ne sera pas pilotée de la même façon qu’une campagne avec un objectif de trafic sur site.

Bertrand
Tu as dit au début « on va regarder si la campagne dépense bien ». Ça veut dire quoi exactement ? Ça veut dire « Est-ce qu’on a suffisamment d’espace pour pouvoir acheter ce qu’on veut ?

Loreine
On s’assure que le budget du client diffuse bien, donc il peut y avoir différents paramètres qui peuvent limiter notre diffusion. Ça peut être notre ciblage. Comme on est en programmatique, vu qu’on est sur un système d’enchères, il y a beaucoup de concurrence, donc on s’assure d’acheter au bon prix.

Bertrand
Si je prends un parallèle, et si je veux vendre quelque chose sur Leboncoin, par exemple, il faut que je mette le bon prix et c’est comme ça que je vais réussir à toucher beaucoup de monde et à vendre mon produit ? C’est un peu la même chose, non ?

Loreine
Tout à fait. Ouais, tu as tout compris.

Bertrand
Après, en mission trois, tu as dit « reporting » ou « bilan de campagne ». Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? Comment ça se passe ?

Loreine
Une fois que la campagne est terminée, on va montrer au client que son budget a bien été dépensé, combien d’impressions ont été diffusées, le nombre de clics. Si c’est de la vidéo, on va lui dire combien de fois sa vidéo a été vue.

Bertrand
D’accord, on va lui donner globalement les résultats de sa campagne et essayer de faire en sorte qu’elle soit en phase avec ce qu’il souhaitait faire au départ ?

Loreine
Tout à fait.

Bertrand
Ok. J’avais une autre question par rapport à ce métier, quelles sont les trois principales compétences qu’il faut pour ce job ?

Loreine
Je dirais qu’il faut être force de proposition.

Bertrand
C’est ce que tu disais tout à l’heure, force de proposition, ça veut dire « faire des recos », être suffisamment agile pour proposer des choses ?

Loreine
Oui, exactement. Il faut aussi avoir une certaine connaissance du marché.

Bertrand
D’accord. Là, ça veut dire qu’il faut se renseigner, il faut être curieux, il faut connaître le marché et connaître ses évolutions ?

Loreine
Exactement, et aimer les chiffres ou en tout cas savoir les analyser.

Bertrand
Ça m’intéresse parce que c’est souvent une question qui nous est posée par ceux qui écoutent le podcast. Aimer les chiffres, ça veut dire qu’on gère des gros tableaux Excel, c’est ça ? Ou on va plus loin en termes de volume ?

Loreine
Oui, on est constamment sur Excel.

Bertrand
On n’a pas besoin d’aller plus loin pour gérer des grosses volumétries de données. Excel, ça suffit ?

Loreine
Oui.

Bertrand
Ok. Ça veut dire que pour faire ce métier, il faut être bon en Excel ?

Loreine
Quand même oui, il faut avoir les bases.

Bertrand
D’accord. Loreine, est-ce que maintenant, tu peux nous dire quelle est la tâche quotidienne qui te plaît le plus et celle qui te plaît le moins ?

Loreine
Ce que j’aime le plus, c’est la partie recommandation. Proposer des tests aux clients et optimiser les campagnes. Ce que j’aime le moins, ça va être toute la partie technique pour une mise en ligne de campagne.

Bertrand
Attention, QGP, la question Gagne-Pain. Combien ça gagne, un Trading Manager ?

Loreine
Un Trading Manager peut toucher à partir de 40k€ annuels.

Bertrand
Dans ton équipe, tu as plusieurs Trader Media qui sont opérationnels avec toi sur les campagnes. Un trader média, ce serait autours de 30-35K€, c’est ça que tu avais dit ?

Loreine
Oui, un junior peut toucher entre 30 et 35K€.

Bertrand
D’accord, est- ce que tu peux également nous dire quelle a été la plus grande surprise que tu as eue dans ce métier de Trader Manager ?

Loreine
Je ne pensais pas être amenée à rencontrer autant de personnes, que ce soit en interne, les annonceurs et les régies publicitaires. On est dans un domaine dans lequel on rencontre beaucoup de personnes. On est souvent amené à se recroiser et c’est très enrichissant.

Bertrand
Évidemment, il y a beaucoup de monde chez Publicis. Forcément, c’est une grande agence avec un nombre de personnes important. Il y a beaucoup de monde aussi chez les clients de Publicis, donc les fameux annonceurs, mais il y a aussi les régies. Il faut que tu nous expliques ça, ce sont les gens avec qui tu travailles ?

Loreine
Tout à fait. On est constamment en échange avec eux, que ce soit pour de simples rendez-vous, pour qu’ils nous présentent leurs offres, leurs nouveautés, mais aussi parce qu’on est souvent amené à travailler avec eux.

Bertrand
Quand on parle d’agence, on parle aussi souvent d’un aspect un peu festif. Il y a pas mal de petites fêtes qui sont organisées pour rencontrer justement ces régies ?

Loreine
Oui, ça peut être via des cafés le matin. Certains peuvent aussi proposer des déjeuners ou des after- work.

Bertrand
D’accord, donc c’est aussi festif. C’est à la fois rencontrer beaucoup de monde, mais aussi les rencontrer de façon un sympathique ?

Loreine
Oui, c’est aussi le côté fun du métier.

Bertrand
Est-ce que dans tout ça, tu changerais quelque chose à ton parcours ? Et si Oui, quoi ?

Loreine
Rien du tout. Je suis très contente d’avoir suivi le programme Oreegami et que Publicis en soit partenaire.

Bertrand
D’accord, on va justement rentrer dans l’explication de ce que c’est Oreegami. Toi, tu as suivi une formation chez Oreegami. Tu nous as parlé tout à l’heure d’un mail que tu as perçu et c’est ça qui t’a amené vers Oreegami ?

Loreine
Oui, c’était en 2018, et c’était la première promo. Oreegami est une académie dans le marketing digital, qui forme vraiment à tous ces métiers-là. On est formés par des intervenants qui sont du métier.

Bertrand
C’est une formation gratuite ?

Loreine
Oui, à mon époque, quand j’ai commencé, la formation se faisait en sept mois. J’avais trois mois de cours intensifs, puis quatre mois en CDD. Mais maintenant le programme a évolué. On est plutôt sur une alternance d’un an.

Bertrand
D’accord. Et on est sur un sujet qui est autour du marketing digital et de la publicité digitale, c’est ça ?

Loreine
Tout à fait.

Bertrand
D’où l’importance de travailler avec Publicis pour ce que tu as fait. Loreine, la communauté du Gagne- Pain nous interroge très régulièrement sur l’utilisation de l’anglais dans le travail. Est-ce que pour ton métier de trading manager, c’est important l’anglais ?

Loreine
Je pense qu’il faut avoir une bonne base en anglais. C’est vrai qu’on utilise beaucoup de termes qui sont en anglais, mais qui peuvent aussi s’apprendre sur le tas. J’ai déjà été amenée à parler en anglais, mais je pense que tout dépend surtout de son portefeuille client.

Bertrand
D’accord, est-ce qu’il y a des choses qu’il faut faire 100% en anglais ? Pour l’utilisation de certains outils qui ne sont pas traduits. Les DSP, par exemple, est-ce que c’est déjà traduit en français ou il y a quand même une terminologie en anglais ?

Loreine
Oui, souvent les DSP sont en anglais.

Bertrand
D’accord. Donc là, il y a tout de même un minimum pour comprendre comment ça marche ?

Loreine
Oui.

Bertrand
Loreine, est-ce que tu peux maintenant nous expliquer quelle est la journée type d’une trading manager ?

Loreine
On va commencer par regarder nos mails parce qu’on en reçoit beaucoup.

Bertrand
Tes mails viennent d’où ?

Loreine
Principalement des régies, des clients et aussi beaucoup en interne.

Bertrand
Et quand tu te lèves le matin, il y a combien d’emails dans ta boîte ?

Loreine
Le matin, ça va être un peu soft, une quinzaine, mais à la fin de la journée, je pense qu’on n’est pas loin de la cinquantaine ?

Bertrand
Dans ta journée type, on a donc les emails, et puis, il y a aussi, j’imagine, des réunions, il y a des rendez-vous. Comment ça s’organise, tout ça ?

Loreine
On va avoir ce qu’on appelle des worklists hebdomadaires avec nos clients, où on va souvent parler des campagnes qui sont en cours. Également des plans d’action de leur côté, qui vont nous permettre de préparer les prochaines campagnes.

Bertrand
Ça, ce sont des réunions régulières avec tes clients et ça se passe en visio, j’imagine ? On n’a pas besoin de se rencontrer physiquement ?

Loreine
En général, c’est en visio parce qu’ils sont assez loin. Et on peut avoir le même système, en interne, avec d’autres équipes, notamment le conseil.

Bertrand
D’accord. Là, c’est plutôt pour s’organiser en interne, pour bien répondre aux clients. Est-ce qu’il y a des rendez-vous physiques ? Si oui, lesquels ?

Loreine
Les rendez-vous physiques se font la plupart du temps avec les régies.

Bertrand
Ça, c’est ce que tu évoquais tout à l’heure, des déjeuners, des cafés le matin où des petites réunions festives. Et là, on rencontre les régies. Loreine, en dehors des emails, des réunions, qu’est-ce qui se passe dans ta journée ?

Loreine
On va regarder nos campagnes, s’assurer qu’elles se portent bien, les optimiser. C’est vrai que les débuts et les fins de mois sont les périodes les plus chargées parce qu’on va être entre le lancement d’une campagne et le reporting.

Bertrand
D’accord, et tes campagnes, quand tu les lances, elles durent combien de temps ? Ce sont des campagnes qui sont de longue durée ou ce sont des campagnes ponctuelles ?

Loreine
Ça va dépendre des clients, mais pour mes clients actuels, on est à une campagne par mois.

Bertrand
D’accord. Ça veut dire que c’est des campagnes qui durent sur l’ensemble du mois et qu’il faut les gérer du premier jour du mois à la fin du mois ?

Loreine
Tout à fait.

Bertrand
Loreine, pour ceux qui nous écoutent, est-ce que tu peux nous indiquer quelles sont les bonnes formations pour faire ce métier ?

Loreine
Comme je l’ai évoqué tout à l’heure, Oreegami est pour moi la meilleure école étant donné qu’on est directement formé à un métier. Mais on peut tout à fait avoir un master tourné vers le marketing digital, que ce soit à la Fac ou en école. Dans mon entourage, beaucoup viennent d’écoles de commerce, par exemple.

Bertrand
D’accord. Est- ce qu’il y a également des formations en interne pour continuer à progresser ? Comment ça se passe ?

Loreine
Oui, c’est ce que Publicis met en place. Par exemple, on peut avoir des certifications aux différents DSP. Il y a DV360, il y a aussi Xandr content qui en propose.

Bertrand
D’accord. Ça, ce sont les certifications professionnelles qui permettent d’attester tes compétences sur tel ou tel sujet sur le marketing digital ?

Loreine
Tout à fait.

Bertrand
Après, on va se poser la question sur le mode de vie. Je sais que pour toi, c’est particulièrement intéressant. On pose la question du mode de vie pour connaître un peu les horaires, le télétravail, la mobilité. Est- ce que tu peux nous dire comment tu travailles ?

Loreine
J’ai la chance depuis un peu plus d’un an maintenant d’être toujours attachée à Publicis Media Paris, mais d’être en mobilité à Montpellier.

Bertrand
D’accord. Ça veut dire que tu es 100% à Montpellier. Tu viens de temps en temps à Paris quand même ?

Loreine
Oui, je remonte une à deux fois par mois et sur le télétravail, on a droit à deux jours.

Bertrand
Tes horaires de travail, c’est quoi à peu près ? Une journée, ça démarre quand ? Ça se termine quand ? C’est quel type d’horaire ?

Loreine
J’aime bien commencer tôt. Quand je suis à Montpellier, je débute entre 8h00 et 8h30 et je vais partir entre 6h45 et 7h00.

Bertrand
Tu fais tout ça depuis Montpellier ?

Loreine
Oui.

Bertrand
C’est pas mal, je t’envie. Loreine, quels seraient tes conseils pour ceux qui nous écoutent et qui souhaiteraient se lancer dans ce métier ?

Loreine
De ne surtout pas hésiter, parce que le marketing digital regroupe différents métiers qui sont tous aussi intéressants les uns que les autres. Il y a beaucoup de recrutement, donc il faut se lancer.

Bertrand
Loreine, est-ce qu’il y a des choses que tu as envie de partager avec ceux qui nous écoutent ? On pose cette question notamment pour la partie culturelle, les livres, les séries, les podcasts. Je crois que tu avais quelque chose qui te tenait à cœur et que tu avais envie de partager avec ceux qui nous écoutent ?

Loreine
Oui, il y a une émission sur YouTube qui s’appelle The Programmatic Society qui est très bien faite. Ce sont des intervenants du milieu qui échangent et qui traitent des sujets liés à ce qui se fait sur le marché.

Bertrand
On mettra le lien vers The Programmatic Society dans les commentaires du podcast. Loreine, on a une question sur l’intelligence artificielle. Est-ce que tu penses que l’IA a déjà un impact sur ton métier ou aura un impact sur ton métier ?

Loreine
À date, il n’y en a pas forcément, mais je pense qu’il peut y avoir un intérêt sur la partie recommandations et stratégie.

Bertrand
D’accord. Il y a déjà eu des échanges sur ce sujet, je crois, c’est ce que tu me disais en préparant cette interview ?

Loreine
Oui, tout à fait. Il y a quelques semaines, on en parlait déjà.

Bertrand
D’accord. On avait aussi une question qui a été posée par Émeline dans l’épisode 57, qui s’interrogeait sur le sens au travail. Comment tu trouves du sens à ton travail ?

Loreine
Je dirais qu’on est constamment entouré par la publicité et que le rôle du Trader Media, c’est de transmettre le bon message à la bonne personne et surtout au bon moment.

Bertrand
D’accord. Et toi, est-ce que tu as envie de poser une question à ceux qu’on va interroger dans le futur ?

Loreine
Comment vois-tu ton métier dans cinq ou dix ans ?

Bertrand
D’accord, on posera cette question dans les prochaines interviews pour avoir la réponse. Est- ce que tu voudrais ajouter quelque chose ?

Loreine
Si vous souhaitez me contacter, vous pouvez le faire via LinkedIn .

Bertrand
D’accord. On mettra également dans les commentaires du podcast ton profil LinkedIn et je crois que tu avais aussi envie d’ajouter quelque chose à propos de Publicis ?

Loreine
Oui, Publicis recrute, donc n’hésitez pas à envoyer vos CV.

Bertrand
D’accord, je mettrai le lien dans les commentaires du podcast avec les offres d’emploi de Publicis

Bertrand
Merci beaucoup Loreine.

Bertrand
Merci Bertrand.

Bertrand
J’ai vraiment appris beaucoup de choses dans cet entretien avec Loreine et j’aimerais partager avec vous trois réflexions complémentaires.

Bertrand
La première, c’est le développement considérable ces dernières années de l’achat programmatique dans la publicité digitale. L’achat via les DSP va continuer à se développer ainsi que les métiers qui y sont associés. La conséquence est l’importance grandissante de la formation pour ces nouveaux métiers.

Bertrand
Ce qui m’amène à ma deuxième réflexion. Si vous souhaitez en savoir plus sur les métiers de la Publicité Digitale, nous avons déjà enregistré 3 épisodes qui complètent celui d’aujourd’hui. L’épisode 47 avec Adilson sur le métier de Trader Programmatique chez chez Havas , l’épisode 43 avec Clarisse sur le métier de Campaign Manager chez Tara Jarmon , et l’épisode 26 avec Héloïse sur le métier de de Media Trader chez Artefact

Bertrand
La troisième chose, c’est évidemment la formation. En plus du témoignage de Loreine, j’aimerais vous proposer d’en savoir plus sur Oreegami, une académie qui forme aux métiers de la publicité digitale. Dans une interview en format « Atelier du Gagne-Pain » j’ai reçu Yann Gabay, le CEO et fondateur de cette académie, à retrouver dans l’épisode 39.

Bertrand
Bonne écoute. N’hésitez pas à prolonger cet échange avec vos questions, vos remarques et vos commentaires via l’adresse leGagnePain(@)gmail.com ou via nos publications sur les réseaux sociaux. Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode jusqu’au bout. Pensez à vous abonner sur votre application de podcast favorite. Ajoutez des étoiles et des commentaires si cet épisode vous a plu. Merci pour votre écoute et bravo d’être resté jusque-là et à bientôt pour un nouvel épisode.

L’épisode 52 du Gagne-Pain, métier « Trading Manager », est également disponible sur :

le podcast le gagne-pain sur Deezer

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