page title icon ÉPISODE 61 – Consultant Digital Analyst, Florent Quan

Épisode 61 : Florent Quan, Consultant Digital Analyst chez Piano Analytics.

Dans cet épisode, nous avons le plaisir de recevoir, Florent Quan, Consultant Digital Analyst chez Piano Analytics. Florent nous dévoile tous les aspects de son quotidien afin de découvrir son métier.

Merci à Florent, pour sa participation et nous espérons que l’écoute vous plaira ! Si vous aimez l’épisode, mettez-nous 5 petites ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ pour nous encourager.

Vous travaillez dans le digital et vous souhaitez faire connaître votre métier, partagez votre expérience ? 

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« Notre rôle, pour résumer, c’est un peu d’être garant de la donnée et aussi de transmettre ce savoir-là à voir pour ensuite répondre à des objectifs précis »

Florent Quan

Notes du podcast et liens utiles :

Notre invité : Florent Quan – Profil LinkedIn

Interview faite par : Majdeline Souhnoun – Profil LinkedIn

La retranscription de l’épisode 61 :

Majdeline
Bonjour Florent.

Florent
Bonjour Majdeline.

Majdeline
Merci Florent d’avoir accepté l’invitation du Gagne-Pain. Florent, tu es consultant digital analytics chez Piano Analytics On va avoir l’occasion de revenir en détail sur ton poste, sur ton entreprise. Mais avant ça, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?

Florent
Oui, bien sûr. Je m’appelle Florent, j’ai 32 ans. J’habite en région parisienne, dans le Val de Marne. J’ai passé mon bac ES, économique et social, au lycée Gabriel Forêt, à Paris, il y 6 ans.

Majdeline
Florent, tu m’as indiqué en off que tu avais eu pas mal d’étapes avant d’arriver au poste que tu occupes aujourd’hui, est- ce que tu peux nous décrire ton parcours professionnel ?

Florent
Oui, bien sûr. Après mon bac, j’ai fait une année en école de commerce. À la fin de cette année, je voulais prendre plus de temps pour moi et pour avoir un projet plus concret. C’est pour ça qu’à la suite, je me suis dirigé vers l’université où j’ai entamé une formation de langue pour approfondir le chinois. J’ai fait une formation LLCE (langues, littératures et civilisations étrangères) chinois. Après deux ans d’école, le temps libre que donnait l’université m’a permis de me remettre en question, de faire un choix sur mon avenir. À ce moment- là, je ne savais pas vraiment quoi faire. J’étais un peu perdu. Heureusement que j’ai une grande sœur qui m’a permis de me poser les bonnes questions. Elle m’a mis sur le bon chemin et elle m’a tout simplement dit de faire ce que j’aimais. Ça m’a beaucoup aidé. À la suite du conseil de ma sœur, je me suis dirigé directement sur une formation en hôtellerie. J’ai fait une école hôtelière en trois ans avec une année de mise à niveau, ensuite un BTS. À la fin de mon BTS, j’ai entamé une licence RH. Pendant cette année, j’ai été RH, donc je donnais des formations, j’accueillais les nouveaux. C’est à ce moment-là là que j’ai là aussi que j’ai mis un pied dans le digital. Je travaillais sur l’analyse de données et sur la refonte du site Internet interne avec un collègue qui, était UX designer

Florent
Donc, l’UX design, ça ne me parlait pas du tout. C’était vraiment nouveau pour moi. L’analyse de données, pareil. C’est pour ça qu’à la fin de ma licence, j’ai fait un bilan de tout ce que j’avais fait en entreprise. Ce qui est ressorti, c’était que le digital, ça me plaisait et que j’avais envie de terminer mes études dans le digital pour un master. J’ai fait une formation dans le digital, au pôle Léonard de Vinci, la formation DMDA Ça m’a permis de découvrir tous les métiers du digital mais aussi de le faire en alternance. Cette alternance, je l’ai fait en tant que web analyste dans l’audiovisuel. C’est ce qui m’a permis de découvrir ce métier, ce que je fais aujourd’hui. Et puis, à la fin de cette alternance, il y a eu malheureusement le Covid. J’ai dû attendre que ça se calme et puis ensuite, j’ai intégré les équipes Piano Analytics en tant que consultant.

Majdeline
Et là, on y est. C’est le bel exemple qu’il n’y a pas de voie royale et qu’il n’y a pas de voie type. On peut tous arriver au métier que l’on souhaite de différentes manières.

Florent
Oui, je pense qu’ il faut juste s’en donner les moyens et persévérer et de ne pas lâcher, tout simplement.

Majdeline
Aujourd’hui, tu travailles chez Piano Analytics. Est- ce que tu peux nous dire quelques mots autour de cette entreprise ?

Florent
Oui. Piano Analytics, cette société est anciennement connue sous le nom d’AT Internet. En fait, la société AT Internet a été rachetée en 2021 par Piano Analytics. C’est une société qui fournit des solutions d’outils Analytics. Ça veut dire qu’on va pouvoir analyser les audiences et le trafic sur un site. Pour tous ceux qui veulent connaître un peu le trafic de leur site, ils vont implémenter un outil Analytics et nous, on fournit cette solution.

Majdeline
Chez Piano Analytics, quelle est ton activité quotidienne et tes missions ?

Florent
En tant que consultant digital analytics, on a pas mal de missions. Je vais vous en citer quelques- unes. On peut être amené à gérer des projets d’implémentation. Ça veut dire qu’ une personne qui n’a pas d’outil Analytics sur son site, peut faire appel à des consultants pour implémenter notre solution sur leur site Internet. Ça peut aussi être le cas d’un client qui souhaite changer d’outil Analytics. Ça veut dire qu’il a déjà un outil d’intégré qu’il aimerait changer. Nous, on intervient pour prendre la prise de besoin. On challenge un peu le marquage existant pour ensuite l’adapter au nôtre ou éventuellement proposer des fonctionnalités que l’outil Analytics précédent ne possédait pas. En termes de mission, on peut également intervenir directement chez le client pour des missions diverses et variées. Ça peut aller de mission technique sur la configuration de notre outil ou bien sur des aspects plus Analytics, faire des analyses directement sur le produit et les aider à répondre à des objectifs bien plus précis. On peut être amené à créer des dashboards, à configurer des TMS . Je peux en citer quelques-uns, les plus connus, comme Fender, Google Tag Manager ou bien Tealium. Un TMS, c’est un gestionnaire de tag. Lorsqu’on implémente un outil tierce sur son site web, on doit intégrer un code qui va faire le lien entre l’outil et le site web. À chaque fois qu’un client utilise un outil, il va devoir intégrer ce code dans son code source. Là où le TMS va venir simplifier la vie des clients, c’est qu’il n’y a qu’un seul code à intégrer et ce TMS va gérer tous les autres outils. Et cela aura pour conséquence d’optimiser la rapidité du site du client.

Majdeline
Florent, en introduction, tu nous as dit que tu es tombé un peu sur ce métier par hasard. Qu’est- ce qui fait qu’aujourd’hui, tu le continues, que ça te passionne toujours autant et en quoi ça a du sens pour toi ?

Florent
Alors, c’est une très bonne question parce qu’effectivement, je suis tombé par pur hasard sur ce métier. Qu’est- ce qui fait qu’aujourd’hui, je continue le métier de web analyste ? J’ai appris avec le temps que finalement, les données ont beaucoup d’importance. Mais si on n’a personne pour les expliquer, on peut ne pas prendre les bonnes décisions. Aujourd’hui, on a des outils qui analysent des données, on a énormément d’outils digitaux, mais ce qui fait que que mon métier prend tout un sens, c’est l’expertise, déjà, dans la configuration des outils Analytics, mais aussi sur l’interprétation des données. Ce que j’ai appris dans mes missions en tant que consultant, à vulgariser la donnée. Ça veut dire qu’ on essaye de faire en sorte que la donnée soit la plus accessible à tous. On essaye de simplifier son explication tout en prenant le soin de bien définir les termes. Bien définir les termes, je vais vous donner quelques exemples. Par exemple, expliquer qu’est-ce qu’une « visit », qu’est-ce qu’un visiteur ? Qu’est- ce qu’un utilisateur ? Qu’est- ce qu’une propriété ? Qu’est- ce qu’un événement ? Et donc, en fait, tous ces termes, si on ne l’explique pas, chacun peut avoir sa propre interprétation des données et peut ensuite mal interpréter et donner de mauvaises conclusions ou de mauvaises recommandations. Donc, notre rôle, pour résumer, c’est un peu d’être garant de la donnée et aussi de transmettre ce savoir-là à voir pour ensuite répondre à des objectifs précis. Concrètement, c’est un peu ça que j’apprécie beaucoup dans le métier.

Majdeline
Si tu devais résumer ton métier en trois principales compétences, ce serait lesquelles ?

Florent
Pour le métier de consultant Web Analytics, je dirais en premier sens du service, ensuite force de proposition et enfin sens relationnel.

Majdeline
Florent, quelle est la tâche quotidienne qui te plaît le plus et celle qui te plaît le moins ?

Florent
Celles qui me plaît le plus, je dirais les formations, échanger avec les clients et partager ses connaissances sur des sujets analytics. C’est ce que j’apprécie le plus. Celles que j’apprécie le moins, je dirais que c’est l’écriture de comptes rendus. C’est beaucoup de prises de note qu’on doit mettre au propre. Évidemment, ça sert aux deux parties, mais c’est la partie que j’apprécie le moins dans mon métier.

Majdeline
Attention QGP, la question « Gagne-Pain », combien ça gagne pas. Combien ça gagne, un consultant Digital Analytics ?

Florent
Un consultant Digital Analytics junior peut gagner entre 37 à 40K annuels. Ensuite, sur un profil confirmé, je dirais entre 45 et 50K. Et puis enfin, un profil senior, là, on est plus sur du 55-65K annuels.

Majdeline
Florent, quel est le plus grand défi que tu as relevé en arrivant dans ce métier ?

Florent
Le plus grand défi, je pense que pour moi, ça a été de donner des formations en anglais à un public anglophone à l’étranger sur des sujets analytics. À la fin, il fallait que ce public passe une certification qu’il devait valider. Pour moi, ça a été un sacré challenge parce qu’il fallait déjà que les explications que je donne soient claires, précises et compréhensibles et surtout que je devais avoir aussi confiance en mes capacités analytics et aussi la capacité au niveau de mon niveau de langue. Au final, ça a été une très belle victoire pour moi parce que tous les participants ont été satisfaits de la qualité de la formation. J’ai eu de la chance de tomber sur un groupe hyper intéressant qui posait beaucoup de questions, qui était aussi compréhensif par rapport au fait que je n’étais pas natif en anglais. Et puis aussi, petit bonus, ils ont tous eu la certification.

Majdeline
Ok, donc, tout le monde était content.

Florent
Tout le monde était content.

Majdeline
Notamment, on parle de l’anglais. C’est bien d’en parler. Est- ce que c’est important pour toi dans ton métier au quotidien ?

Florent
Oui, effectivement. L’anglais est hyper important. Aujourd’hui, on est tous confrontés à l’anglais, que ce soit dans les séries, dans la vie quotidienne ou autre. Je dirais que dans le métier de consultant digital analytics, oui, c’est important. Déjà, parce que toute la documentation technique en général est en anglais. Les entreprises aujourd’hui travaillent beaucoup avec des étrangers ou même parfois les équipes techniques sont à l’étranger. Donc, un consultant, il peut être amené à communiquer en anglais, soit à l’écrit ou à l’oral. Donc, je dirais que oui, si on a un bon niveau et qu’on est bilingue, c’est très bien, c’est mieux. Après, voilà, une langue, ça s’apprend, ça se développe, ça se travaille. Surtout si on a des ambitions de travail à l’étranger, l’anglais, c’est toujours un plus.

Majdeline
Florent, est- ce qu’il y a finalement une bonne formation pour faire le métier de consultant digital analytics ?

Florent
Les bonnes formations pour le métier de digital analytics, honnêtement, je ne sais pas si aujourd’hui on a des formations spécialisées dans ce domaine, mais en tout cas, je pense qu’une formation dans le digital avec une sensibilisation à l’analyse de données est déjà un bon début. Ensuite, moi, ce que je recommande, c’est effectivement l’alternance. Si on a la possibilité de faire une formation dans le digital avec de l’analyse de données et en plus de ça, en alternance, je trouve que ça, c’est hyper intéressant parce que grâce à l’alternance on voit le métier, on le vit et puis on sait directement ce qu’on attend de nous sur le terrain, en entreprise.

Majdeline
Ok. Et toi, tu continues à te former régulièrement ?

Florent
Oui, toujours. Je dirais que la formation, c’est à vie et c’est en continu. En termes de formation, surtout dans le digital. Le digital, c’est un monde qui va très vite et on peut jamais se reposer sur ses acquis. Notre outil Piano Analytics évolue. Donc, nous, consultants, on est en permanence amené à se former, à apprendre de nouvelles choses. Et puis, même dans nos métiers, on a aussi l’aspect compétences techniques. Donc, on doit aussi se former nous- mêmes en JavaScript je dirais. Donc, il y a une formation en continu sur toutes les nouveautés, sur toutes les nouvelles règles et les nouvelles technologies qui arrivent sur le marché -ci.

Majdeline
Est-ce qu’il y a des certifications professionnelles utiles pour faire le métier de digital analytics ?

Florent
Oui, effectivement, il y a des formations qui peuvent être utiles, qui peuvent déjà nous sensibiliser au métier et également rassurer les employeurs. Parmi les certifications, je peux déjà citer toutes les certifications des outils Analytics. Chez Piano, on propose des certifications, que ce soit des certifications sur l’utilisation de notre outil ou bien sur la technique, sur l’implémentation de notre outil. Au-delà des formations d’outils Analytics, on peut également citer des formations au TMS, donc les Tag Manager System. Le fait de maîtriser la configuration, c’est aussi un plus. Et puis, je peux également citer d’autres certifications comme des A/B tests, parce que dans le métier, on est également aussi amené à travailler sur ça, ou aussi des certifications dans des langages de programmation type JavaScript.

Majdeline
Florent, quel est le mode de vie type dans ton métier ? Est- ce qu’on peut travailler de l’étranger ? Est- ce que le télétravail est autorisé ?

Florent
La présence au bureau est assez flexible. Le consultant sera amené à se déplacer chez un client, soit dans le cadre d’une régie ou bien dans le cadre de formation. Se déplacer, ça peut être en France, à l’étranger. Tout dépend du client et aussi de l’accord qui est donné entre l’agence et le client. Ensuite, le télétravail, ça s’est développé. Nous, on a besoin d’une bonne connexion, donc on peut faire du télétravail soit chez soi ou en agence. Ensuite, pour ce qui est de la mobilité à l’étranger, tout va dépendre de l’entreprise où on est et aussi des opportunités qui se présentent.

Majdeline
Florent, pour conclure, est-ce que tu aurais un dernier conseil à donner à ceux qui nous écoutent et qui souhaiteraient se lancer dans ton métier ?

Florent
Bien sûr. Ce que je peux conseiller à ceux qui nous écoutent, c’est vraiment de se lancer dans l’aventure. Si jamais vous voulez découvrir le métier, donnez- vous les moyens de pouvoir le faire. J’ai parlé de l’alternance, c’est un très bon moyen de découvrir ce métier. Ça permet d’avoir une idée concrète de « Est-ce que ce métier me plaît ou pas ? » Autre chose, ne pas hésiter à sortir de sa zone de confort. Testez, échouez et tirez des leçons de ce que vous apprenez. Il faut toujours se relever à chaque fois qu’on tombe et continuer d’avancer de l’avant là.

Majdeline
Ok, très clair. Et quelle évolution envisages- tu pour la suite ?

Florent
Alors, pour la suite, en termes d’évolution, moi, j’aimerais bien être expert dans le métier. Continuer à être confronté à des situations, à des problématiques et à les résoudre. J’aimerais vraiment aiguiser la partie compétences analytics et aussi, pourquoi pas, manager une équipe, transmettre mes formations, les former et aussi miser sur la nouvelle génération.

Majdeline
Ok, on te le souhaite. Merci beaucoup.

Majdeline
On retient pas mal de beaux messages dans cette interview avec Florent. Le premier, c’est que grâce au digital, on peut totalement changer de vie et de métier. Vous l’avez entendu, il n’y a pas de parcours parfait. Chaque parcours est finalement différent, mais avec du recul, le parcours de Florent fait sens. Chaque rencontre lui a permis d’avancer un peu plus vers le métier qu’il fait aujourd’hui. On retient également que son métier d’analyste, c’est une personne qui sait faire parler les données et surtout qui sait les expliquer aux autres. Si vous souhaitez poursuivre sur le même type de métier, je vous invite à écouter l’épisode 32 de Léa Cuoso, qui est web analyste chez SystemU. N’hésitez pas à prolonger cet échange avec vos questions, remarques et commentaires sur Apple Podcasts ou via nos publications sur les réseaux sociaux. Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode jusqu’au bout, pensez à vous abonner sur votre application de podcast favorite et nous mettre cinq étoiles si cet épisode vous a plu. Merci pour votre écoute et bravo d’être resté jusque-là là. À bientôt pour un nouvel épisode.

L’épisode 61 du Gagne-Pain, métier « Consultant Digital Analyst », est également disponible sur :

le podcast le gagne-pain sur Deezer

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