page title icon ÉPISODE 56 – Développeur mobile, Dimitri Leurs

Épisode 56 : Dimitri Leurs, Développeur Mobile chez Devoteam.

Dans cet épisode, nous avons le plaisir de recevoir Dimitri, Développeur Mobile chez Devoteam. Apres 3 ans dans ce métier, Dimitri nous partage dans ce podcast son parcours ainsi que les clés de son métier. Comment en-est il arrivé jusqu’ici ? Quel sont les points forts de son métier ? Nous vous laissons découvrir toutes ses réponses dans ce 56 ème épisode du Gagne-Pain.

Merci à Dimitri, pour sa participation et nous espérons que l’écoute vous plaira ! Si vous aimez l’épisode, mettez-nous 5 petites ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ pour nous encourager.

Vous travaillez dans le digital et vous souhaitez faire connaître votre métier, partagez votre expérience ? 

N’hésitez pas à nous contacter pour nous proposer votre profil pour une prochaine interview en nous contactant via l’adresse legagnepain @gmail.com

« Dans le développement mobile, on a trois grandes catégories, les développeurs natifs sur Android et iOS, avec des développeurs qui sont spécialistes sur chacune de ces technos et une troisième catégorie, les développeurs cross plateformes »

Dimitri Leurs, Développeur Mobile

Notes du podcast et liens utiles :

Notre invité : Dimitri Leurs – Profil LinkedIn

Interview faite par : Majdeline Souhnoun – Profil LinkedIn

La retranscription de l’épisode 56 :

Majdeline
Bonjour Dimitri.

Dimitri
Bonjour Majdeline.

Majdeline
Merci Dimitri d’avoir accepté l’invitation du Gagne-Pain. Dimitri, tu es développeur mobile chez DEVOTEAM. On va avoir l’occasion vraiment de rentrer en détail sur ton métier et ton entreprise. Mais avant tout, est ce que tu peux te décrire en quelques mots ?

Dimitri
Je m’appelle Dimitri, j’ai 25 ans et je suis, comme tu l’as dit, développeur d’applications mobiles.

Majdeline
Depuis combien de temps ?

Dimitri
Depuis trois ans.

Majdeline
Ok, super. Est ce que tu peux nous présenter un peu ton parcours professionnel ?

Dimitri
J’ai eu un parcours assez classique, bac scientifique, après prépa maths pour préparer les concours d’ingénieurs nationaux. J’ai été pris à Télécom Sud Paris où j’ai été en école d’ingé pendant trois ans. Après, une fois mon diplôme d’ingénieur en poche, j’ai commencé à m’intéresser au développement d’applications mobiles, notamment avec la techno Flutter. J’ai travaillé ça dans différentes entreprises pour développer des applications mobiles pour des clients dans le luxe ou actuellement, la vente de vêtements. Dans le développement mobile, on a trois grandes catégories, les développeurs natifs sur Android et iOS, avec des développeurs qui sont spécialistes sur chacune de ces technos et une troisième catégorie, les développeurs cross plateformes avec des technos comme principalement Flutter et React Native permettent d’avoir les deux applications Android et iOS avec un seul code.

Majdeline
D’accord. On rentre directement dans le dur dès le départ, mais c’est hyper intéressant. Je le disais en introduction, tu travailles chez DevoTeam. Est ce que tu peux nous parler un peu de cette entreprise en quelques mots ?

Dimitri
C’est une ESN, une entreprise numérique qui compte environ 10 000 collaborateurs un peu partout dans le monde. Le but d’une ESN est de faire levier sur le numérique pour améliorer, que ce soit les process de l’entreprise, améliorer les ventes, améliorer son fonctionnement et également la sécuriser. Il travaille avec quasiment toutes les entreprises qui ont besoin d’un système informatique qui regroupe à peu près tout le monde, que ça soit dans la grande distribution, la vente sur Internet, l’énergie, le luxe, bref, vraiment tous les secteurs.

Majdeline
Super. Est ce que tu peux nous écrire quelle est ton activité et tes missions quotidiennes en tant que développeur mobile ?

Dimitri
Au quotidien, c’est vraiment de développer. C’est à dire, j’ai en soi, dans mon emploi du temps, très peu de réunions. On a une réunion quotidienne le matin pour un peu décrire potentiellement nos problèmes ou les tâches qu’il faut faire en priorité. Et après, on se concentre principalement sur les objectifs de développement de code, de fonctionnalités. Principalement, c’est développer des nouveaux écrans et/ou ça peut être également corriger des bugs, nettoyer certaines parties du code, mettre en place des tests. Ça, c’est vraiment 80% de notre travail. Et ça, après, on a quelques réunions mises en place. On a aussi des réunions pour évaluer le temps que va prendre certaines fonctionnalités, pour avoir un petit peu une idée de la durée de chaque objectif à réaliser pour l’application.

Majdeline
Et dans toutes ces tâches, quelle est celle qui te plaît le plus et celle qui te plaît le moins ?

Dimitri
Le plus, étant développeur mobile, on fait partie des développeurs front. Vraiment, ce que j’aime dans notre métier, c’est vraiment d’apporter une fonctionnalité utile aux clients. Ça passe souvent par des interfaces. Avoir une interface qui est facile, facilement utilisable, qui répond vraiment aux besoins du client. Ça, c’est le côté interactif et visuel de notre métier est vraiment agréable. Celle qui me plaît le moins, je dirais les tests. C’est nécessaire pour avoir une application robuste, c’est à dire que si on code une fonctionnalité assez isolée, que ça n’impacte pas l’authentification ou, par exemple, dans mon cas, l’affichage des produits qui pourrait vraiment avoir un impact très négatif sur l’application et sur l’expérience de l’utilisateur. Du coup, les tests permettent vraiment d’avoir une application robuste, mais c’est une partie pas très fun parce qu’il faut vraiment prévoir tous les cas, les mettre en place, vérifier que tout fonctionne bien, récupérer des jeux de données de test et voilà.

Majdeline
Dimitri, pourquoi avoir choisi le métier de développeur mobile ?

Dimitri
J’aime le développement d’applications mobiles, tout d’abord parce que j’aime l’informatique. Je trouve qu’il y a un côté magique à transformer une idée abstraite en un outil concret avec des lignes de code, avec de la programmation. Du coup, dès le collège, lycée, dès que j’ai découvert l’informatique, j’ai vraiment aimé créer des petits sites web dans mon coin pour moi ou ma famille.

Majdeline
Ok, très bien. Tu disais quand tu étais plus jeune, tu t’amusais un peu à créer des sites et des applications. Ça veut dire qu’il faut aussi, quand on est développeur mobile, être curieux ?

Dimitri
Oui, ça, c’est essentiel, je pense, parce que les technologies évoluent sans cesse et il faut pouvoir savoir ce qui est le plus efficace pour résoudre un objectif ou un besoin. Moi, dans mon cas, c’est ça. Je me suis rendu compte que j’aimerais bien avoir une application mobile et un site web et je me voyais pas passer du temps à faire et le Android et l’application iOS et le site web. C’est pour ça que la techno Flutter était intéressante et c’est sur mon temps perso que j’ai découvert la techno. Et après, je me suis dit que c’était vraiment… Je pense qu’il y a beaucoup de potentiel et que j’ai voulu en faire un métier.

Majdeline
Après pro. Génial. Est ce que tu vois d’autres compétences clés pour faire ce job ?

Dimitri
Je pense que c’est très important d’avoir un esprit logique. Ce n’est pas nécessaire d’être un crac en maths, mais il faut pouvoir comprendre. Il faut pouvoir lire un algorithme. C’est sûr, au début, c’est compliqué. Il faut comprendre les boucles forts, les fonctions, potentiellement aussi comprendre la récurrence ou des choses un peu plus abstraites, la structure de données, les arbres. Et une fois qu’on a intégré ces différents éléments, là, on peut vraiment s’amuser avec l’informatique, mais ça reste quand même un langage qu’il faut maîtriser et qui est très, très logique. Du coup, il faut quand même avoir cette capacité d’abstraction. Et les autres points, je dirais que c’est fondamental de savoir travailler en équipe et vraiment d’aimer ça. Parce que l’informatique, il ne faut pas avoir ça comme quelque chose qu’on fait tout seul dans son coin. Ça peut être valable pour un projet perso, mais dans le monde professionnel, on travaille avec des équipes, avec des êtres humains. Du coup, il faut savoir communiquer, il faut même aimer partager ses connaissances. Et je trouve que c’est les moments les plus stimulants en informatique, c’est quand on est cinq développeurs avec qui on s’entend bien, avec qui on a confiance et on cherche à résoudre un problème complexe autour d’un tableau blanc. C’est vraiment les moments les plus enrichissants. Et une dernière qualité, on l’avait déjà dit, c’est être curieux en permanence, chercher l’information et essayer de prévoir quels seront les besoins et comment y répondre.

Majdeline
Ok. Donc, si on résume, avoir un esprit logique, esprit d’équipe et la curiosité. Dimitri, attention, la question « Gagne/Pain », combien ça gagne un développeur mobile ?

Dimitri
Tout dépend en sortie d’études, tout dépend de son école ou de son parcours, mais je pense qu’on peut avoir une fourchette entre 35 et 40 000 € annuels bruts en région parisienne et je pense un peu moins en région. Que ce soit dans les grandes villes Nantes, Lyon ou autres, on restera, je pense, plus autour des 35 000. Et après, il faut savoir défendre son parcours. Et aussi la première entreprise dans laquelle on va rentrer aura un énorme impact sur son salaire. Après, au niveau des perspectives, l’idéal est, pour évoluer au niveau du salaire et de tendre vers un poste de Tech Lead, c’est de reprendre pas uniquement savoir développer, mais aussi savoir gérer une équipe, savoir communiquer directement avec le client pour défendre un projet et aussi manager des équipes. Le salaire grimpe, il est multiplié par deux, on est autour des 80 000. Et il y a une différence entre la région parisienne et la province, les grandes villes de France, que ce soit Lille, Nantes, Lyon. En tout cas, dans les entretiens que j’avais passés, souvent, il fallait retirer 20 % si on voulait avoir le même poste, même parfois dans la même entreprise, alors qu’on travaille pour les mêmes clients : Dans mon cas, j’habite à Nantes, le salaire a été retiré de 20 %. Du coup, si on veut essayer de maximiser le salaire et essayer de travailler en province, on peut faire le trajet toutes les semaines. C’est ce que je fais. Je travaille deux jours par semaine en présentiel à Paris et le reste du temps, je vis à Nantes. Il faut se réveiller tôt le lundi matin, mais c’est un rythme qu’on peut prendre.

Majdeline
De manière générale, pour ce métier là, est-ce que c’est un métier qui est plutôt nomade ou pour toi, il faut quand même avoir ce côté présentiel qui est important ?

Dimitri
Je pense que ça dépend de sa séniorité. En début de carrière, je trouve ça essentiel d’avoir du présentiel au maximum parce que c’est en présentiel, comme je l’avais dit, c’est qu’on est le plus stimulé et qu’on apprend le métier. Du coup, même ça, si je peux donner un conseil à tous les débutants, bien choisir son Tech Lead. C’est vraiment lui qui va vous apprendre le métier. Essayez de, pendant vos entretiens, sentir si la personne veut transmettre ses connaissances et veut vous faire progresser et aura confiance en vous. Du coup, pour le début de carrière, vraiment focalisez sur un maximum de présentiel. Et après, je pense que c’est bien d’avoir un rythme deux ou trois jours de présentiel et le reste en distanciel. Parce que rien que déjà la communication passe beaucoup mieux en vrai, qu’à travers les pixels sur un ordinateur. Il y a beaucoup de choses qui passent pas. Et même notre attention, on peut beaucoup plus facilement se laisser aller ou être distrait chez soi. Alors qu’en présentiel, naturellement, on va faire l’effort d’écouter les gens, de comprendre et vraiment d’être attentifs à tout ce qu’ils cherchent à nous transmettre.

Majdeline
Ok, c’est clair. Dimitri, est ce que l’anglais est essentiel pour être développeur mobile ?

Dimitri
Oui, en tout cas l’anglais technique. Parce qu’en informatique, toute la documentation est systématiquement en anglais, pas tout le temps traduite en français. Oui, même le langage informatique est en anglais, du coup, il faut comprendre l’anglais. Par contre, on a l’avantage, l’anglais est une langue quand même assez facile. Avec 500 mots, on peut vraiment se débrouiller en anglais. Même, on est naturellement noyé dans une culture avec les séries et du coup, on peut facilement se débrouiller. Le niveau d’anglais sera plus exigeant si on travaille dans une équipe non francophone. Là, il va falloir vraiment savoir se débrouiller parce que ça, comme je le disais, dans le développement mobile, il n’y a pas que de l’informatique. Il y a aussi une partie communication, créer une équipe. Et là, c’est ça, il faut savoir un peu faire ce qu’on veut, du chitchat, des petites discussions en anglais et savoir discuter de tout et de rien.

Majdeline
Et toi, au niveau de la formation, est ce que tu te formes régulièrement ?

Dimitri
Au niveau de développement d’applications mobiles, on n’a pas vraiment de certification en tant que tel. C’est plus un travail continu en regardant sur YouTube. Par exemple, dans mon cas, sur Flutter, il y a eu beaucoup de changements au niveau de la navigation. Il y a différents packages qui permettent de faciliter le fait de se déplacer dans l’arborescence de l’application. Il faut se tenir au courant des derniers packages. Là, actuellement, c’est Go Router être vraiment spécifique qui a été mis en avant, savoir comment ça fonctionne. Même chose aussi dans la gestion de l’état. Avant, Provider était très en vogue et maintenant, c’est de plus en plus remplacé, soit par blog, soit par River Pod. Il faut savoir se mettre à jour et comprendre ces frameworks pour potentiellement après les utiliser. Quand je pense certification, je pense par exemple tout ce qui est cloud où là, il y a vraiment des tampons, certification AWS, Certification Google Cloud. On n’a pas vraiment ce genre de palier ou d’étapes qui permettent vraiment de certifier d’un niveau. C’est plus un travail régulier. Et après, ce genre de questions, par exemple, comme je l’ai posé sur la gestion de l’état ou la navigation, c’est des questions récurrentes en entretien. Il faut savoir défendre tel ou tel framework, tel ou tel outil par rapport à un autre. Ça, c’est plutôt un travail quotidien sur YouTube ou sur la documentation officielle de Flutter.

Majdeline
Qu’est ce qu’un framework ?

Dimitri
C’est une boîte à outils qui permet de répondre à un problème. Dans le sens d’un framework d’applications mobiles, c’est une boîte à outils qui permet de développer une application mobile.

Majdeline
Quelle est la journée type, finalement, d’un développeur mobile ?

Dimitri
On l’avait abordé un petit peu au début. Ça, au début, on a eu une réunion d’équipe. Souvent, la journée commence par un quart d’heure réunion d’équipe. Après, si la plupart des personnes de l’équipe sont en distanciel, ça peut durer un peu plus longtemps, rien que pour faire un petit peu de discussion, « chit chat », comme on le disait. Et après, globalement, toute la journée du développeur, tant qu’on n’est pas Tech Lead, est vraiment focalisée sur le développement d’applications mobiles. Ça veut dire que pendant le point du matin, on sait les priorités ou les difficultés de chacun et après, on va s’assigner un ticket et le coder. Au début, on va essayer de résoudre vraiment le problème, faire en sorte que la fonctionnalité ou l’écran soient programmés. Après, on a une partie dédiée à rendre le nouveau code qu’on a apporté propre. C’est dire, est ce qu’on écrit notre code de la bonne façon ? Les fichiers sont en bon endroit, c’est la bonne structure ? On répond à tout e qui est clean archi/ SOLID. Une fois qu’on a vérifié ce point là, la troisième partie est dédiée à ce qu’on appelle une « merge request » (MR), c’est à dire que le bout de code qu’on a fait en plus, au moment de l’intégrer à l’ensemble du code, on va avoir une validation par un collègue. Et du coup, à ce moment là, le collègue va pouvoir voir si tout est bien codé comme il faut et même débattre un petit peu sur la façon dont on a codé cette fonctionnalité. Est ce qu’il y avait plus optimisé ou plus propre ? Et une fois que ça est validé, c’est les chefs de projet qui vont valider aussi de leur côté, mais là, pas d’un point de vue de la programmation, mais vraiment d’un point de vue pratique.

Majdeline
Est ce que c’était bien la fonctionnalité qu’on devait faire ? Est ce que ça répond bien à ce que le client voulait au départ ?

Dimitri
Oui, c’est ça.

Majdeline
Donc ça, c’est vraiment… C’est que le matin ? Parce que ça me paraît très long.

Dimitri
Non, c’est toute la journée.

Majdeline
C’est vraiment typiquement la journée type d’un développeur mobile. C’est de prendre un problème, entre guillemets, dans un ticket et de le résoudre sur une journée ou plus.

Dimitri
Oui, c’est ça. Ça, c’est vraiment trois quarts de son temps est basé là dessus. Après, pendant les points quotidiens, si un collègue relève un point ou vraiment un ticket, ou même nous, si on a du mal sur un point, là, c’est vraiment le moment de travailler à plusieurs pour essayer de débloquer une situation ou d’apporter un un conseil, des tips.

Majdeline
Ok. Et le quart restant ?

Dimitri
On a aussi une partie design où on va proposer aux clients différentes interfaces.

Majdeline
Et donc, on se rend compte, finalement, c’est un métier qui va très vite. Pour des développeurs qui ne connaissaient pas Flutter, je pense, il y a quatre, cinq ans et qui aujourd’hui sont peut être Tech Leads, il faut se mettre à jour hyper régulièrement dans ce métier là. Toi, quelles sont tes ressources qui t’aident à te mettre à jour régulièrement ?

Dimitri
Principalement YouTube. On a la chance d’avoir vraiment une belle communauté sur Flutter ou même le développement mobile en général, notamment en français, la chaîne YouTube Dev Café, qui est vraiment exceptionnelle. Tous les jours, il sort des vidéos quotidiennes sur le développement d’applications mobiles et en soi, le développement en général. Et après, il y a beaucoup de développeurs francophones ou anglophones spécifiques à Flutter. Je pense à Flutter Guys, Flutter Mapp qui font du très bon contenu. Et en dehors de YouTube, on a les documentations officielles Flutter qui sont très structurées. Et de plus en plus, je regarde aussi ChatGPT qui peut être intéressant. Je n’ai pas encore pu tester la dernière version, ChatGPT 4. Chatgpt 3 peut aider, mais quand ça commence à devenir assez spécifique, il peut un petit peu s’embrouiller les pinceaux et on peut lui poser trois fois la même question, il va répondre trois fois différemment et ce n’est pas forcément à chaque fois les meilleures façons. Il faut être curieux des nouvelles sources d’informations potentielles.

Majdeline
Dimitri, toi, tu as fait une école d’ingénieurs du numérique. Est ce que tu recommandes ce parcours ou est ce qu’il y a d’autres moyens, finalement, d’être développeur mobile ?

Dimitri
Il y a différentes façons. L’école d’ingénieurs, c’est un peu la voie de la sécurité, dans le sens où on est sûr de trouver un travail à la sortie de son école d’ingénieurs. J’avais passé, je crois, six entretiens pour six entreprises différentes en de l’école d’ingénieurs et j’ai eu cinq propositions. J’étais l’un des seuls à avoir passé autant d’entretiens, mais on est vraiment garanti d’avoir un pied à l’étrier pour commencer. C’est souvent le plus dur, c’est d’avoir son premier CDI. Et une fois qu’on a des années d’expérience, trois ans, cinq ans, au fur et à mesure, les études s’effacent sur le CV. C’est l’expérience qu’on a eu en entreprise qui va prendre de plus en plus de place et la ligne scolarité va se résumer à juste soit dans son école d’ingénieurs. Il y a d’autres options. Il y a des écoles style 42, c’est un peu, je trouve, le même système que l’université. C’est à dire qu’il faut vraiment être battant et savoir pourquoi on le fait. Parce que si on n’a pas vraiment la motivation, je trouve que c’est très facile de se démotiver, d’arrêter. Après, les formations, je pense que là dessus, il faut vraiment essayer de miser sur l’alternance.

Dimitri
Moi, c’est quelque chose que j’aurais bien aimé faire plus dans ma scolarité. Et ce que l’alternance permet d’avoir directement un pied dans l’entreprise. Et même après, pour son premier CDI, on va pouvoir plus facilement négocier son salaire.

Majdeline
Pour conclure, Dimitri, est ce que tu aurais un dernier conseil à nous donner ?

Dimitri
Si j’avais un dernier conseil à donner, je pense que ça serait de rester passionné et attentif. Parce qu’on peut facilement se laisser entraîner dans une routine. En développeur, c’est tous les jours sur son ordinateur, surtout en full remote. On peut facilement s’isoler un petit peu du monde et je trouve ça important de garder son âme d’enfant, d’être réveillé, d’être attentif à tout ce qui nous entoure pour vraiment apprécier sa journée et grandir en tant qu’individu.

Majdeline
Merci Dimitri.

Dimitri
Merci Majdeline.

L’épisode 56 du Gagne-Pain, métier « Développeur Mobile », est également disponible sur :

le podcast le gagne-pain sur Deezer

Laisser un commentaire