page title icon ÉPISODE 37 – Animatrice numérique, Léa Arnaud-Le Meur

Épisode 37 : Léa Arnaud-Le Meur , Animatrice numérique chez Génération Numérique. 

Dans cet épisode, nous recevons Léa Arnaud-Le Meur, Animatrice numérique chez Génération Numérique. Léa nous explique comment elle en est arrivée à choisir ce métier, ce qu’elle aime dans son quotidien mais également les avantages de ce métier.

Merci à Léa, pour sa participation et nous espérons que l’écoute vous plaira ! Si vous aimez l’épisode, mettez-nous 5 petites ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ pour nous encourager.

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C’est une association nationale qui intervient comme apport complémentaire à l’école. On intervient sur la prévention du numérique. On a trois sujets pour faire simple, les risques et les enjeux des outils numériques et favoriser le bon usage plutôt citoyen.

Léa Arnaud-Le Meur, Animatrice numérique

Notes du podcast et liens utiles :

Interview faite par : Bertrand Jonquois – Profil LinkedIn

La retranscription de l’épisode 37 :

Bertrand
Bonjour Léa,

Léa
Bonjour Bertrand.

Bertrand
Merci beaucoup Léa d’avoir accepté l’invitation du gagne pain. Tu animatrices chez Génération Numérique. On va avoir l’occasion de rentrer dans le détail et d’expliquer ça. Mais avant, est ce que tu peux te décrire en quelques mots ?

Léa
Bien sûr, si je dois choisir un de trois trucs. Léa Je viens de passer les 30 ans cette année et je viens de la région bordelaise. J’ai une petite fille de neuf ans, Maylis. C’est bien sûr un petit peu toute ma réflexion. Les gosses.

Bertrand
Et donc tu es dans l’animation, On va regarder ça, mais avant, comment tu peux décrire comment tu es arrivé dans l’animation ? Qu’est ce que tu as fait avant ?

Léa
J’ai voulu passer par le droit, mais ça n’a pas été mon chemin. Moi j’ai toujours bossé avec les jeunes. Depuis que j’ai passé mon BAFA à 17 ans, j’ai pas arrêté d’abord le chemin de l’animation volontaire et je me suis rapproché du coup petit à petit, du rôle d’animateur socioculturel pour réfléchir sur les contenus.

Bertrand
Aujourd’hui, tu es chez Génération numérique. Est ce que tu peux expliquer ce que fait cette association ?

Léa
C’est une association nationale qui intervient comme apport complémentaire à l’école. On intervient sur la prévention du numérique. On a trois sujets pour faire simple, les risques et les enjeux des outils numériques et favoriser le bon usage plutôt citoyen. Après, on va travailler sur un module qui s’appelle média et sexualité. Travailler avec les jeunes sur tous les enjeux autour du marketing publicitaire, mais aussi sur le rôle qu’on donne à l’homme et à la femme dans notre société encore aujourd’hui. Et le dernier plan d’action, c’est l’éducation aux médias d’information.

Bertrand
Et donc cette association, elle intervient, par ton intermédiaire parce que tu es animatrice dans cette association, elle intervient dans les écoles. Dans quelles écoles ? et à quel âge ?

Léa
On a l’agrément Education Nationale, ce qui nous permet de rentrer dans les écoles primaires, les collèges et les lycées, et au besoin de pouvoir développer avec les professeurs.

Bertrand
Donc pour ceux qui nous écoutent, qui sont majoritairement un peu plus âgés que ça, c’est un moyen d’expliquer à son petit frère et sa petite sœur les enjeux du numérique, Les enjeux peut être un peu compliqué du numérique pour cette population de plus en plus accro à son smartphone ?

Léa
J’aurais du mal à parler d’addiction aux écrans. On va faire ça différemment. On est là plutôt pour faire comprendre le fonctionnement, pour permettre à chacun d’être libre d’utiliser les outils comme il le souhaite.

Bertrand
C’est ce que tu appelles sensibilisation au sens large et non pas réflexe moralisateur.

Léa
C’est ça en fait, moi je suis, je suis une animatrice, je suis là pour animer un débat, faire réfléchir les jeunes et les laisser faire leur choix, mais en toute conscience.

Bertrand
OK donc cette association est très intéressante. On va avoir l’occasion d’en reparler tout au long de notre interview. Est ce que tu peux me dire quelles sont les missions ? Quelles sont tes missions ?

Léa
Chez Génération Numérique il faut accepter que déjà il y a plein de missions. Moi, j’en ai plutôt trois. La première, c’est animer. Deuxième, on va créer du contenu et troisièmement, bien c’est former les collègues.

Bertrand
Donc, si on parle de la première mission, c’est la mission un peu centrale quand même. Comment ça se passe ?

Léa
En fait, c’est très simple. Les établissements vont du coup recevoir un petit peu d’information. Ils vont prendre contact avec le bureau, puis nous, on arrive sur le terrain. Et on est face au public. Et on a des groupes de jeunes, une classe ou deux classes et on va discuter avec eux. Le principe, c’est discuter.

Bertrand
Pas d’annoncer des choses, pas de donner des règles, mais au contraire d’échanger avec eux ?

Léa
C’est des méthodes qu’ont pu être utilisées, peut être que des animateurs les utilisent encore. Moi, je suis vraiment là pour questionner le but du jeux juste c’est de leur donner la possibilité de comprendre et donc de choisir.

Bertrand
Donc ça, c’est la partie animation qui est la plus la plus lourde. Après, on a une deuxième mission qui est une mission de contenu. Explique nous ce que ça veut dire ? Le contenu, chez Génération numérique ?

Léa
On a des référents pédagogiques et le but du jeu, c’est qu’on va utiliser des médias pour aller discuter avec les jeunes, pour les faire réfléchir. Donc, il y a déjà toute une réflexion sur le fond et après il va avoir une partie plus formation. Là, on va réfléchir sur la forme. Moi, j’ai eu la chance pour le coup aussi d’aller sur la partie création de contenu. Et du coup, c’est sympa.

Bertrand
D’accord. Et donc quand tu dis fond et forme, ça veut dire qu’il y a des supports que tu présentes aux jeunes que tu rencontres. C’est ça ? Il y a des supports que vous préparez et que vous leur délivrez ?

Bertrand
En fait, c’est pas spécialement leur délivrer. On a des messages qui sont très définis en fonction des interventions. Et du coup, il y a plusieurs méthodes pour pouvoir les faire passer. Soit on va les faire pratiquer donc on va faire des jeux. Et du coup je vois, je déduis, je conclus. Soit on va plutôt effectivement, de temps en temps, faire un petit peu de descendant. Et quand on utilise des médias, on aime bien tout bêtement une vidéo. Et qu’est ce que vous en pensez ? Qu’est ce qu’on peut en tirer ?

Bertrand
C’est les médias qui sont un peu préparés, c’est là qu’on a travaillé le contenu. Après, tu as dit qu’il y avait une troisième mission qui est plus récente. Si j’ai bien compris une mission, je dirais de formation de formateurs. C’est ça ?

Léa
C’est en fait de petites méthodes qui sont vraiment à moi. Je viens du monde purement de l’animation, ce qui n’est pas le cas pour tout le monde. Et du coup, le but du jeu, c’est de redynamiser les équipes. Donc effectivement, je vais donner des techniques d’animation ou faire réfléchir sur les méthodes de transmission, l’adaptation au public qui est très différente en fonction de l’âge.

Bertrand
Il y a combien d’animateurs globalement chez Génération Numérique ?

Léa
On est une trentaine.

Bertrand
D’accord, et donc ça sillonne toute la France. Tu es dans le Bordelais, en Gironde, mais après, il y en a un peu partout, réparti sur l’ensemble de la France ?

Léa
Il y a un bon paquet sur Paris. Je suis désolé pour la Bordelaise, mais il y en a beaucoup sur Paris. On est très très très bien sur Lyon, sur Toulouse, beaucoup dans les grosses villes. Et effectivement plus ça va, plus on est en train d’avoir des animateurs partout, même sur les petites communes.

Bertrand
Quand on a préparé cette émission, on a aussi dit les valeurs de l’association. Je veux bien que tu développes un peu c’est quoi ces valeurs auxquelles tu adhèrent ?

Léa
Les valeurs auxquelles j’adhère, c’est la capacité de penser par soi même. Pour moi, c’est important de donner les clés aux gamins pour vulgariser, leur donner le moyen de comprendre dans quel environnement ils grandissent et de pouvoir choisir.

Bertrand
Donc le numérique là dedans, c’est un moyen de leur donner les choix, de réfléchir, de penser par eux mêmes ?

Léa
Je crois que, sincèrement, on n’a jamais eu une génération qui avait autant eu accès à l’information. Avant, on était vraiment sur cette figure d’autorité qui allait faire du descendant. Aujourd’hui, on a des jeunes qui peuvent apprendre par eux mêmes. Qui peuvent aussi apprendre à plusieurs. Et oui, pour moi, l’outil numérique aujourd’hui, c’est cette chance là. J’ai pas envie de leur faire peur, leur dire Oh là là, le grand méchant Internet. Loin de là. Nous, on est là pour parler de risques, donc de probabilité.

Bertrand
D’accord, Et c’est ça les valeurs auxquelles tu adhères chez Génération numérique. C’est à dire que ça t’apporte un discours auquel tu adhères complètement. Et le fait de pouvoir le faire comme ça auprès des gamins en permanence, de renouveler ce discours auprès des gamins, qu’est ce que tu en tire toi ? Qu’est ce que tu vois, est ce que tu vois des changements ?

Léa
Je ne sais pas vraiment si je peux voir des changements parce que y a des gosses que je revois tous les ans un petit peu. Mais moi, ce que j’en tire c’est une raison de me lever le matin avec toi. Je me suis toujours demandé à quoi je pouvais servir comme on pouvait aider. Et en fait, j’apporte juste aux gamins une autre vision.

Bertrand
Est ce que tu peux nous dire quelles sont les principales qualités qu’il faut pour être animatrice chez Génération Numérique ?

Léa
Il en faut peut être pas mal, pour commencer, s’adapter à son public. On a plein de tranches d’âge auxquelles s’adapter. Je dirais également vulgariser. Oui, ça c’est important, laisser des prises de conscience.

Bertrand
Est ce que ça change, à ton avis, le comportement des parents suite à ces formations que tu fais ou à ces échanges que tu as avec les profs et les parents ?

Léa
J’espère sincèrement qu’effectivement derrière à la maison, ça va être plus à l’écoute et plus sur le partage et moins sur sur le fait de se faire enlever les outils. Parce que ça c’est la première peur des gamins, si ils parlent à leurs parents, ils vont se faire priver de tous les outils. S’il y a un problème, c’est eux qui se font engueuler et du coup, j’espère sincèrement que ça peut ouvrir des discussions et surtout des temps pour montrer. Moi je kiffe les jeux vidéo, c’est un truc tout bête. J’adore jouer avec ma fille. En fait, j’aime ça. Pourquoi je m’empêcherais de lui montrer ?

Bertrand
Bien sûr.

Léa
On réfléchit sur tout l’environnement et les limites aussi de ce jeu.

Bertrand
Alors, dans les questions qui reviennent souvent de la part des auditeurs du gagne pain, c’est l’anglais. Il y en a un peu parlé. Il y a des anglicismes partout. Est ce qu’il faut avoir des bonnes compétences en anglais pour faire ce job d’animatrice ?

Léa
Non, je pense qu’il faut avoir de bonnes compétences en langage « jeune ».

Bertrand
D’accord.

Léa
Déjà tu dis pas « jeune » parce que tu parais « vieux ». On dit que t’es un boomer. Il y en a deux ou trois petits comme ça… Mais effectivement, après, quand on va parler de Fortnite, quand on va parler de différents jeux, on va utiliser les termes qui sont dans le jeu. Donc oui on va utiliser des termes anglais, mais en fait ça devient plus des termes de mon usage quotidien et on se base sur ce que prennent les jeunes…

Bertrand
Si je résume ce que nous avons dit avant de faire cette interview. Il faut être « dans le Moove », pas forcément « être fluent en anglais » ?

Léa
C’est ça.

Bertrand
Attention GP La question Gagne-Pain. Combien ça gagne une animatrice chez Génération Numérique ?

Léa
Chez Génération Numérique, c’est plus stable que dans le reste des métiers de l’animation. Il faut être assez sincère. Moi, quand je suis arrivé chez Génération numérique, ce n’était pas comme aujourd’hui. Notre délégué général il bosse pour qu’on arrive à peu près sur tous à 1 500 € net par mois. Tu peux faire plus, tu peux faire moins, c’est ça qui est intéressant. On a des modules qui sont aussi majorés en fonction des subventions qu’on peut obtenir de nos partenaires. Et du coup, tu peux le dépasser beaucoup et des fois tu as des mots un peu creux, tu peux faire un peu moins, mais si tu veux une réponse en brut, on est sur du 20€ brut par heure.

Bertrand
Quelles sont les tâches quotidiennes qui te plaisent le plus et celles qui te plaisent le moins ?

Léa
On va commencer par le négatif, ce qui me plait le moins. Me lever tôt. Mais bon, c’est la première fois que je le fais autant. Et beaucoup de trajets.

Bertrand
Donc ce qui te plaît le moins, c’est l’infrastructure. Il faut aller dans une école, donc il faut se plier aux horaires de l’école, arrivé tôt. Et si t’as des trajets, ça veut dire se lever encore plus tôt…

Léa
Sur Bordeaux c’est la rocade, c’est chouette comme sur Paris, le périph. Donc oui, les bouchons.

Bertrand
Et qu’est ce qui te plaît le plus ?

Léa
Le contact avec les jeunes. Vraiment et les faire réfléchir. Et si au passage, je peux faire réfléchir un ou deux adultes, c’est du plus…

Bertrand
Léa, est ce que tu peux nous dire quelle a été la plus grande surprise dans ce métier d’animatrice chez Génération Numérique ?

Léa
Alors en fait, je vais t’en citer deux. La première chose, c’est le contenu. Tout ce que j’ai appris, c’est énorme, tout ça, c’est bien. Et la deuxième, c’est celle des personnes. En fait, il y a des personnes très enrichissante. On est vraiment tous différents, les animateurs et fait au delà d’apprendre du contenu, on s’échange des méthodes. Et donc, du coup, ma plus grande surprise a été d’apprendre autant et de m’ouvrir autant.

Bertrand
Excellent. Et donc ça veut dire que ça te permet de transmettre encore plus ?

Léa
Et puis de se remettre en question. Je crois que c’est un des exercices qui est très compliqué dans le monde adulte. Et bien avec les gosses, mais aussi avec les collègues, c’est notre quotidien.

Bertrand
Pour ceux qui nous écoutent. Est ce que tu peux nous dire quelles sont les formations qu’il faut pour faire ce métier ?

Léa
Pour faire ce métier, Il n’y a pas vraiment de formation, c’est pour ça qu’on a un gros plan de formation interne. Parce qu’en fait, on va avoir tout type de personne. C’est ce que je te disais tout à l’heure, il y à des gens qui sont sociologues, qui ont fait des études de sociologie, ils vont bosser sur le contenu. On a des gens qui ont fait des études d’informatique et qui sont là pour faire de la technique. Et tu as des gens comme moi qui viennent du milieu de l’animation et donc qui vont transmettre les méthodes. Et c’est pour ça que notre temps de formation, il est plutôt fait pour partager avec tous, tout ça.

Bertrand
Et toi, si je comprends bien, tu continue à de former régulièrement.

Léa
Ben en fait, c’est la formation continue. Et comme on retravaille nos modules pour être au plus proche, l’utilisation des jeunes et des problématiques des jeunes. En fait, on apprend tous les jours.

Bertrand
Sur la formation, il y a évidemment les formations qui sont proposées sur les contenus de Génération numérique. Est ce qu’il y a des choses que tu vas picorer ailleurs, que tu cherches ailleurs et qui t’intéresses ?

Léa
Oui, la connaissance du public. On va effectivement bosser sur toutes les recherches qui ont été fait par plein de pédagogues. Donc on va travailler là dessus. Après, sur la création de contenu, on va aller chercher ce que font des Youtubeurs et des Instagramer et bosser aussi avec eux.

Bertrand
Alors ça, ça m’amène à une question qu’on avait aussi travaillée ensemble. Est-ce que tu pourrais conseiller à ceux qui nous écoutent, des films, des séries, des livres, des podcasts en rapport avec ce métier ? Je sais qu’il y en a quelques uns…

Léa
J’en ai plein et j’en ai discuté avec mes collègues de cette question. Oui, ça me paraissait très important parce que j’aime bien des trucs, mais tout le monde en a également. On va d’abord conseiller des trucs sur YouTube. Parce que c’est notre environnement. En fait, on va pouvoir autant regarder des gens qui qui vont faire de l’esprit critique. Je pense à des trucs tout bête, mais la tronche en biais.

Bertrand
Donc ça c’est une chaîne sur YouTube?

Léa
Oui, ça ce sont les chaînes YouTube. On va aussi pouvoir aller voir Horizon Gull qui est très sympa, allez voir Richard Monvoisin, je pourrais écouter ses cours sur YouTube, je trouve ça hyper chouette. En fait, on écoute aussi beaucoup de conférences en podcast. En fait, je pourrais citer plein de mons, mais on va autant aller sur des podcast de pédagogues, de sociologues. Mais j’ai envie de plus de te parler de chaînes YouTube.

Bertrand
D’accord, tu as aussi parlé d’un film documentaire. Ça m’intéresse de s’arrêter dessus, un film documentaire qui s’appelle « derrière nos écrans de fumées » . Alors ça, c’est quoi ?

Léa
Alors c’est quelque chose qu’il faut voir. Ce qui est intéressant, c’est que les mecs qui ont mis en place, tous les systèmes qu’on a aujourd’hui sur nos outils numériques, de collecte de données, de réutilisation et qui du coup, nous expliquent. Pourquoi ils l’ont mis en place. Ce qu’ils auraient peut être voulu faire différemment ou pas. Mais surtout nous donner les clés au maximum. Et je le rappelle encore une fois, pour être libre de choisir ce qu’on accepte ou pas.

Bertrand
Accepter, c’est le choix qui est important ?

Léa
Oui, Choisir…

Bertrand
Tout à l’heure, il y a un sujet sur lequel on est passé un peu rapidement, mais j’ai envie d’y revenir. Tu as dit que tu faisais beaucoup de route en voiture et que tu écoutait des podcasts et que ça te plaisait. Peux-tu nous indiquer quelques podcasts que tu as envie de conseiller à nos auditeurs ?

Léa
J’écoute beaucoup et je crois tous les jours c’est « le vrai du faux« .

Bertrand
D’accord.

Léa
« La méthode scientifique » que j’aime beaucoup. Et c’est un plaisir que je partage avec ma femme, c’est d’écouter aussi « tueurs en série » .

Bertrand
Donc ça, ce sont des histoires, tu aimes bien que l’on te raconte des histoires sur la route ?

Léa
J’aime bien, non, ça, c’est à la maison. Mais je trouvais ça intéressant de parler podcast parce que ce que tu fais, c’est chouette Et c’est aussi quelque chose que je conseille beaucoup aux gamins. Parce que les écrans, c’est cool, mais il y a autre chose…

Bertrand
Il faut s’évader. C’est ça un peu l’idée ?

Léa
Il faut surtout aller chercher un petit peu partout pour trouver ce qui nous correspond vraiment. Et le soir, pour s’endormir, un petit podcast, c’est pas mal.

Bertrand
Est ce qu’il y a une différence entre le métier d’animatrice chez Génération Numérique que tu imaginais et celui que tu fais ?

Léa
Je crois qu’au début, j’avais un peu de mal à imaginer. En fait, effectivement la différence c’est sur le contenu. Je ne pensais pas que j’allais autant me former pour aller aussi loin et pouvoir autant apporter, même aux profs et même aux encadrants.

Bertrand
Donc si je résume, c’est la richesse du contenu qui t’a surpris ?

Léa
Oui, la richesse des personnes et des contenus.

Bertrand
OK. Est-ce que tu aurais des conseils supplémentaires à donner à ceux qui auraient envie comme toi de rejoindre Génération Numérique ou de faire de l’animation dans le numérique ?

Léa
Oui envoyez nous un CV !

Bertrand
Est-ce que l’association permet d’avoir des échanges numériques en dehors de l’envoi d’un cv ?

Léa
Oui, l’association a un compte. Le délégué général, effectivement, on a aussi on a une chargée de com, Coralie qui bosse aussi avec nous là dessus.

Bertrand
Donc on peut contacter Coralie.

Léa
Oui, on peut contacter Coralie. Je vais te répondre là dessus. Il y a un truc avec les animateurs, c’est qu’en fait on se garde un droit de ne pas toujours être le contact en ligne. On est le contact sur le terrain, on est la première ligne. Mais derrière, c’est bien qu’on puisse être tranquille parce que nos données, les moyens de nous contacter directement, même les établissements ne les on pas.

Bertrand
Léa Comment expliques tu ton métier d’animatrice chez Génération numérique à ta fille ?

Léa
Pour le coup, avec ma fille, ce n’est pas vraiment lui expliquer, c’est le vivre… Chaque fois qu’elle prendra un écran, on va en discuter. A chaque fois qu’elle voudra apprendre quelque chose, on ira chercher une source et on travaillera sur chaque outil numérique petit à petit pour qu’elle les découvre et qu’elle les comprenne.

Bertrand
Léa Pourrais tu définir ton métier d’animatrice chez Génération Numérique ? En trois mots.

Léa
Oui, je peux premièrement animer, questionner les usages des outils numériques et se remettre en question en permanence.

Bertrand
Est ce que tu souhaites rajouter quelque chose pour ceux qui nous écoutent et qui ont envie d’en savoir plus sur sur ce que tu fais et sur l’association ?

Léa
Si je peux rajouter un truc, faut arrêter de parler des dangers d’internet aux gamins. Quand on utilise le terme danger, il fait peur et l’émotion ça fait pas toujours prendre de très bonnes décisions. Je vais me répéter, mais la clé, c’est l’explication. Si on est capable de donner aux jeunes, et moins jeunes, les clés de compréhension, ils seront libres de choisir. Je suis relou avec ça, mais je pense que tout se fait là. L’éducation, la sensibilisation et ne pas faire peur. Et aujourd’hui, on a la chance de pouvoir faire comme ça.

Bertrand
Excellent. Je pense que ce sont de très bons conseils. Merci beaucoup.

Léa
Merci à toi.

Animatrice numérique INTERVIEW PODCAST

L’épisode 37 du Gagne-Pain, métier « Animatrice numérique », est également disponible sur :

le podcast le gagne-pain sur Deezer

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