page title icon ÉPISODE 25 – Product Builder, Nassim Farah

Épisode 25 – Nassim Farah, Product Builder chez PayFit France.

Dans cet épisode, nous avons l’honneur de rencontrer Nassim Farah, Product Builder chez PayFit. Il nous fait l’honneur de venir discuter de son métier, pour nous apprendre à mieux comprendre son métier.

Merci à Nassim pour sa participation et nous espérons que l’écoute vous plaira ! Si vous aimez l’épisode, mettez-nous 5 petites ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ pour nous encourager.

Vous travaillez dans le digital et vous souhaitez faire connaître votre métier, partagez votre expérience ? 

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Notes du podcast et liens utiles :

Notre invité : Nassim Farah – Profil LinkedIn

Interview faite par : Madjeline Souhnoun – Profil LinkedIn

La retranscription de l’épisode 25 :

Majdeline
Bonjour Nassim et merci d’avoir accepté cette invitation. Nassim, tu es Product Builder chez PayFit, on va avoir l’occasion de rentrer un peu plus dans les détails de ton métier et de ton entreprise. Mais avant tout, est ce que tu peux te décrire en quelques mots?
Nassim
Oui, avec plaisir. Alors je m’appelle Nassim. J’ai 28 ans, suis originaire de la région parisienne. Si je vais me définir, je me définirais comme quelqu’un de très curieux, qui aime beaucoup apprendre. J’ai fait des études relativement longue, vu que j’ai fait un double cursus école d’ingénieur, puis école de management, école de commerce. Ça m’a permis d’effectuer pas mal de stages très différents dans des secteurs très variés et surtout de pas mal voyager puisque j’ai pu expérimenter la vie à Londres et à Shanghaï. Et riche de tous ses apprentissages, j’ai décidé in fine de me projeter dans le produit. Et je depuis maintenant bientôt un an chez Payfit, en tant que Product builder,
Majdeline
Est ce que tu peux nous présenter en quelques mots ton parcours professionnel et comment tu es arrivé jusqu’ici?
Nassim
J’ai toujours été très curieux. Du coup, j’ai fait des études entre guillemets relativement longue, vu que j’ai fait un double cursus. D’abord en école d’ingénieur à AgroParisTech, puis en école de commerce à l’ESCP, en management avec une spécialisation en marketing. Et en fait, la vraie réalité derrière ce parcours, c’est que je ne savais pas du tout ce que je voulais faire. Donc, j’en ai profité pour faire des stages dans des secteurs vraiment très variés et très différents. J’ai eu un an d’expérience en stage en conseils dans le domaine de la Tech, dans la data et l’intelligence artificielle. Ce qui m’a permis de surtout monter en compétence sur tout ce qui est cadrage stratégique, définition d’une vision et pilotage stratégique de projet. Mais à côté, j’ai eu expériences  beaucoup plus opérationnel, où j’étais aussi bien en grands groupes chez Nestlé en Trade Marketing, qu’en plus petit groupe innovant, en foodtech, chez Quitoque où j’étais en Growth management. Et en plus, c’est encore plus diversifier ce parcours d’activité j’ai aussi eu un stage dans une agence créative.
Majdeline
C’est clair. Comme tu le disais aujourd’hui, tu es chez Payfit. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur cette entreprise?
Nassim
Ça fait bientôt un an que je ne suis chez Payfit. Qu’est ce que c’est? C’est un outil SaaS qui permet de digitaliser et d’automatiser la paye et la gestion administrative du personnel pour les TPE et PME. Donc, en gros, avec Payfit, l’idée, c’est que la gestion de la paye ne prenne que quelques minutes par mois et tout est centralisé sur une seule et même plateforme pour aider. Du coup, les RH et les comptables, les financiers au pilotage administratif et RH de leur société.
Majdeline
Tu nous a parlé de d’outil SaaS. Est-ce que tu peux nous expliquer en quelques mots, pour ceux qui ne s’y connaissent pas du tout, ce que c’est?
Nassim
Oui, évidemment, SaaS, c’est les initiales pour Software as a Service. En fait, c’est un modèle de distribution de logiciels où, en fait, les clients ne vont pas avoir le produit téléchargé dans leur processeur Internet en tant que tel, mais en fait être hébergé sur le cloud. Et du coup, en allant sur Internet, ils vont pouvoir avoir accès directement à la plateforme sans avoir besoin d’installer en amont un logiciel quelconque.
Majdeline
OK, merci Nassim. Est ce que tu peux nous en dire un peu plus sur le métier de Product Builder ? Quelle est concrètement ton activité et tes missions quotidiennes ?
Nassim
Alors, en tant que Product Builder, déjà, comme son nom l’indique, on fait du produit. On est dans le département produit de Payfit. C’est à dire que concrètement, on est responsable du succès de notre solution SaaS. Et on pilote donc quotidiennement le développement du produit afin qu’il réponde le plus possible aux besoins des utilisateurs. D’un point de vue plus macro, mais la spécificité du poste de product builder, c’est qu’en fait, chez Payfit nous on travaille avec une plateforme Low-Code interne qui permet en fait, sans être développeur, de directement coder les règles métier, les interfaces utilisateurs. Et ça fonctionne un peu à la manière d’un Shopify où, sans aucune connaissance en code, en développement, en langage Python ou autre, on peut facilement développer des premières briques et créer un site Internet de zéro. Mais en fait, ça fonctionne pareil.
Majdeline
Nassim, tu nous disait au début que tu avais un profil assez hybride au vu de ton parcours. Est ce que c’est pour ça que tu as choisi ce métier de product builder ?
Nassim
Alors exactement dans le mille. Justement, pourquoi j’ai décidé de choisir ce poste. C’est vraiment parce que c’est un poste hyper complet et que ça permet vraiment d’appréhender toutes les facettes du Product Manager. Grâce à cet outil le Low-Code, on va aussi mettre en amont sur la partie stratégique et vision produit. On va aussi pouvoir intervenir sa partie, beaucoup plus de développement, Tech vraiment coder les règles métier. On va aussi intervenir sur la partie UX design avec les interfaces. En aval, la partie marketing et data lorsqu’on va justement assurer le go to market des initiatives. Et le tout en plus, avec une forte, très forte dimension entrepreneuriale qui en est vraiment responsable du succès, nos initiatives de bout en bout. On a un profil très polyvalent, comme le mien, touche à tout, c’est du pain béni. Et donc c’est très chouette et en plus, c’est très cool, c’est que c’est un poste où tout va très vite. Ben justement, c’est une startup où tout va très vite. Mais si le fait de travailler  avec un outil Low-Code, il y a vraiment une vraie promesse d’agilité. Ça permet de réaliser, déployer très rapidement des nouvelles feature, des nouveaux modules en soi.
Majdeline
Nassim, comment expliques tu ton métier de Product Builder à ta mère ?
Nassim
Alors comment j’expliquerais ma mère? Je dirais en fait qu’on est l’équivalent des bâtisseurs du produit, à l’égal de l’architecte qui construit des maisons. Nous c’est pareil sauf qu’on construit un produit Digital.
Majdeline
Pourrais tu définir ton métier de Product Builder en 3 mots ?
Nassim
Oui, alors je dirais Produit, Low-Code, polyvalence
Majdeline
OK, merci Nassim. Donc pour ceux qui nous écoutent. Quels sont les trois principales compétences requises pour ce job?
Nassim
Alors, je pense en tout premier plan, il faut être curieux. Je pense que c’est la qualité principale à avoir pour ce poste là. Parce que je pense qu’il faut vraiment aimer apprendre, parce qu’on va arriver à se former un outil Low-Code propre à Payfit. Puis, en ces temps de la monter en compétence aussi sur les enjeux métier du produit sur lequel on est, en l’occurrence sur la paye française qui est assez complexe. Et il faut avoir vraiment envie aussi de se confronter aux problématiques nos clients, de les comprendre et d’y répondre. Donc, je pense qu’être curieux, déjà, c’est vraiment une qualité essentielle pour ce poste. Et dans un deuxième temps, je dirais qu’il être aussi très organisé et rigoureux. Parce que, mine de rien, on va quand même générer des initiatives avec beaucoup d’interlocuteurs différents.
On va aussi concrètement mettre des expériences en production. Donc on va aussi bien coder des modules dans l’app, dans l’outil, notre travail a beaucoup d’impact visible pour nos clients. Donc, il faut vraiment à tout prix limiter le risque d’erreur et du coup, bien être, même très organisé, rigoureux, méthodique. Et ensuite, dans un troisième temps, je dirais qu’il a tout ce qui va être de l’ordre des compétences interpersonnelles, ce qui va être forcément un leadership, travail en équipe, prise d’initiative, etc. On est quand même amené à mener des initiatives de bout en bout avec beaucoup d’autonomie. On va collaborer pas mal d’interlocuteurs au sein de l’entreprise et on a vraiment être sur être moteur, sur nos projets, sur les initiatives pour qu’elle avancent dans la bonne direction. Donc je pense OK, mais avoir des bonnes compétences en gestion de projet, leadership et prise d’initiative.
Majdeline
Merci Nassim, attention, QGP la question Gagne-Pain, combien ça gagne un product builder ?
Nassim
Alors combien ça gagne? Alors forcément, il y a des fourchettes. Lorsqu’on va arriver en tant que junior, sortie d’école ou première expérience dans le produit, ça va être au tour entre 40 et 50 K euros par an du coup, lorsqu’on est junior. Après quelques années, ca peut être autour de la fourchette autour de 50 et 70 K€. Et ensuite pour la suite. En fait, vu que justement, c’est un métier qui est très polyvalent, il y a pas mal de sources, d’opportunités différentes. On peut décider de spécialiser, de garder un parcours généraliste où on aime cet aspect un peu polyvalent et du coup, on va continuer à être un peu généraliste. Ou alors, on peut décider de spécialiser sur une des thématiques. Si on applique plutôt la partie design de la partie tech développement en code architecture ou la partie beaucoup plus PM initiative produits, etc. Et on peut aussi avoir envie de management, donc de vouloir manager des équipes, de leader des squads, de différents product builder, etc. Et donc, ce qui fait qu’en fait, d’un point de vue opportunités et du coup forcément salaire, il y a plein de cas de trajectoires, de carrières possibles par la suite.
Majdeline
OK, quel est le plus grand défi que tu as relevé en arrivant dans ce métier?
Nassim
Alors, je pense qu’on mon plus grand défi, c’est ma première initiative produit. Parce que, comme je l’ai dit, on me demande d’être très autonome et de très rapidement faire ses preuves. C’est vrai, on en a parlé au début, on a un peu un mois de lune de miel. On va avoir un petit onbording, on est très bien couvé. On va nous faire monter en compétence sur les outils Low-Code. Les personnes sont très disponibles pour répondre à nos questions, pour découvrir les autres départements, etc. Et en fait, une fois que ça, c’est fini. Ben voilà, on se dit OK, voilà, on m’a dit, écoute on va te positionner sur le onboarding, l’accueil des nouveaux clients, et le paramétrage des comptes des nouveaux clients lorsqu’ils arrivent sur l’outil SaaS. On m’a dit Bah voilà, on a détecté telle opportunité. À toi de jouer.
Majdeline
Nassim quelle est la tâche quotidienne qui te plaît le plus et puis celle ensuite qui te plaît le moins ?
Nassim
Alors je répondrais par une non-réponse. Mais c’est vrai, ce qui me plaît, c’est que tout simplement, il n’y a pas de tâches quotidiennes. Comme j’ai dit, c’est un rôle qui est hyper polyvalent et du coup, en fonction de mes projets, des initiatives, de leur maturité, ou ça en est… Je peux très bien être en recherche utilisateur et juste passer ma journée avec des utilisateurs. Tout comme le lendemain, être plutôt sur des enjeux de data ou je vais essayer de définir des dashbord pour essayer justement de monitorer un peu mes actions et l’impact de mes initiatives sur la stratégie business.
Tout comme un autre jour, je peux être plus à structurer un plan de go to market d’une de mes feature, donc, c’est très, très varié et c’est justement ça qui me plaît. Après, s’il y a vraiment une de toutes ces tâches là, je devrais être sélectionné en amont. Ce serait quand même la recherche d’utilisateurs. C’est quelque chose qui me plaît beaucoup parce que je suis quelqu’un de très sociable, m’entretenir avec les utilisateurs et essayer de comprendre leurs problèmes, c’est quelque chose que j’apprécie beaucoup. Et celle qui me plaît le moins en soi, c’est ce qu’on appelle la maintenance. Donc, concrètement, c’est répondre aux tickets clients lorsqu’ils ont des problèmes de bugs sur l’application. Et ça, c’est un enjeu quand même en tant que Product Builder, parce que vu que l’on code et qu’on met concrètement les choses en production, on a aussi une responsabilité sur justement la qualité du code qu’on met en prod quand on répond bien aux attentes des clients. Il y a toujours des cas un peu spécifiques qu’on n’avait pas pris en compte et du coup, qu’ils font qu’ils peuvent faire remonter les tickets clients et des demandes de clients.
Majdeline
Alors, Nassim, la communauté du Gagne-Pain nous interroge régulièrement sur l’utilisation de l’anglais dans le travail. Est ce que c’est particulièrement utile d’avoir un Anglais professionnel pour être Product Builder ?
Nassim
En soi, ce n’est pas obligatoire, je dirais. Parce que c’est vrai que déjà, moi, je travaille sur le marché français. Donc les clients à qui on s’adresse, les expériences qu’on développe, tout est en français. Et c’est vrai que du coup, les trois quarts de mes collègues sont quand même  français. Donc c’est vrai que c’est pas forcément obligatoire, mais c’est vrai qu’on est quand même dans un contexte où on est une Scale-Up. On est présent beaucoup en Europe. On a des bureaux dans d’autres villes comme Londres, Barcelone, etc. Il n’y a pas mal de documents de formalisation qui sont échangé avec les équipes globales. Donc en soi, c’est quand même assez important d’avoir un Anglais professionnel, surtout si on veut vraiment profiter de l’expérience Payfit jusqu’au bout et justement dans les différents locaux, échanger avec les équipes globales, etc. Et je pense qu’au delà de ça, c’est vrai que l’univers du produit Product Manager de manière plus globale. C’est assez récent en France et c’est vrai qu’ils ont un peu quelques années d’avance aux Etats-Unis, où c’est un peu plus développé, par exemple. Et si on veut se former en continu par le biais de podcasts, par le biais d’articles, par le biais de d’influenceurs qui parlent beaucoup de ces sujets là. C’est vrai que les pointures sont là. Il y en a de plus en plus en France, heureusement. Mais c’est vrai qu’il y a pas mal d’articles qui sont plutôt en anglais. Et du coup, je pense que si on se forme en continue et avoir à un benchmark exhaustif sur l’univers de la Tech, du Product Manager, etc. Je pense. C’est important aussi d’avoir un Anglais professionnel pour cette raison là.
Majdeline
Nassim tout à l’heure tu nous parlais de podcasts en rapport avec son métier que tu écoutais régulièrement? Est ce que tu en as certains que tu nous conseillais. ?
Nassim
Oui alors les podcast m’a beaucoup aidés au début parce que justement, en m’orientant vers le produits. On sait pas exactement ce que s’est. Ca m’a permis un peu mieux comprendre les attentes du poste. D’avoir les bons éléments de langage pour etre crédible en entretien. Ca m’a beaucoup aidé, notamment dans « la tête d’un PM ». « Product Tribe »… C’est un peu des podcasts qu’on trouve facilement en tapant le mot produit sur Spotify. Mais maintenant que je suis un peu plus dans le métier, j’essaye vraiment d’aller encore un peu plus loin. Il y a un podcast particulièrement, qui me plaît beaucoup, ça s’appelle « Clef de voûte ». Le format est juste vraiment dingue, parce qu’en fait, c’est très synthétique. C’est vraiment 20 minutes, donc ça va à l’essentiel et c’est vraiment à chaque fois sur des thématiques très précises de différents aspects du produit, avec des Product Manager assez séniors qui sont interviewés. Et du coup, c’est un format très cool pour monter en compétence, vraiment concrètes sur des aspects du poste sur le Product Manager, de manière générale,
Majdeline
OK, je mettrai le lien de « clef de voûte » dans les notes du podcast. Merci Nassim pour conclure, quels seraient tes conseils pour ceux qui nous écoute, qui souhaiteraient se lancer dans le métier Product Builder ?
Nassim
J’ai un conseil très simple, c’est juste de se lancer. C’est des métiers qui sont nouveaux ou on accueille un public qui est très large. Tant que quelqu’un a une appétence pour la Tech, une appétence pour le design et une envie de participer à une aventure entrepreneuriale, de gérer des projets, etc. Ecoles de commerce, écoles d’ingénieurs, au final, c’est pas forcément ca qui importe. c’est la mentalité de la personne, donc il faut pas hésiter à vraiment se lancer et à postuler si il voit une offre. Parce tout profil peut correspondre en fonction de l’appétence. Et ensuite c’est des métiers qui sont quand même nouveaux. Le Product Manager c’est quand même relativement nouveau, le poste de product builder, utiliser des outils le code pour justement gagner en agilité et vélocité dans la façon de concevoir les produits. C’est encore plus nouveau donc, il ne faut pas hésiter, ne pas avoir de syndrome de l’imposteur, juste se lancer et y aller
Majdeline
Merci Nassim, je pense que grâce à toi, nos auditeurs ont bien compris ce que c’était un product Builder.
Nassim
Avec plaisir Majdeline, Merci beaucoup pour l’invitation. Si les auditeurs ont encore des questions ou si ils sont intéressés par le métier ou par Payfit de manière plus générale, qu’ils n’hésitent pas à me contacter sur LinkedIn. Je répondrai avec plaisir.
Majdeline
OK je mettrai à ton lien LinkedIn dans les notes du podcast. Au revoir à bientôt
Nassim
Au revoir.
Product Builder INTERVIEW PODCAST

L’épisode 25 du Gagne-Pain, métier « Product Builder », est également disponible sur :

le podcast le gagne-pain sur Deezer

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