Épisode 13 : Pierre Paris, entrepreneur.
Dans ce treizième épisode, nous avons l’honneur de recevoir Pierre Paris, entrepreneur. Pierre nous dévoile tous les aspects de son quotidien afin de découvrir son métier d’entrepreneur.
Merci à Pierre pour sa participation et nous espérons que l’écoute vous plaira ! Si vous aimez l’épisode, mettez-nous 5 petites ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ pour nous encourager.
Vous travaillez dans le digital et vous souhaitez faire connaître votre métier, partagez votre expérience ?
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Notes du podcast et liens utiles :
Notre invité : Pierre Paris – Profil Linkedin
Interview faite par : Majdeline Souhnoun
La retranscription de l’épisode 13 :
Majdeline
Bonjour Pierre. Tout d’abord merci d’avoir accepté cette invitation, c’est avec un grand plaisir qu’on te reçoit sur le Gagne-Pain. C’est vrai que tu as un métier très atypique qui nous a été énormément demandé par la communauté du Gagne-Pain. On va découvrir tout ça tout au long de l’interview. Mais pour commencer, je te propose de te présenter, te décrire en quelques mots.
Pierre
Merci pour l’invitation. Je m’appelle Pierre Paris, j’ai 25 ans, bientôt 26 et je suis le CTO (Chief Technical Officer ou Directeur des Nouvelles Technologies) et co-fondateur de My name is Bond qui est une agence d’automatisation. Je suis ingénieur de formation. J’ai fait les Arts et Métiers et ensuite j’ai travaillé. Je suivais un peu le parcours classique en travaillant deux ans dans un cabinet de conseil parce que je savais pas trop ce que je voulais faire et que je voulais tester dans un minimum de temps, un maximum de métiers différents. Et ensuite, petit à petit, un peu par une bizarrerie de la vie, je suis tombé sur l’agence d’automatisation My Name is Bond avec un très bon ami qui est maintenant mon cofondateur Maxime Blondel. J’ai rejoint le projet de l’agence d’automatisation, début 2020. En fait, notre but pour My name is Bond, c’est vraiment d’accompagner les entreprises sur l’automatisation de leur croissance. Ça passe par des licences de robots sur les réseaux sociaux qui leur permettent d’automatiser des actions, mais aussi par de l’accompagnement directement chez eux en entreprise, en mode missions de conseil, pour vraiment les aider à choisir les bons outils et à automatiser le maximum d’actions.
Majdeline
Pour ceux qui s’y connaissent pas du tout dans ce métier et dans le monde digital et qui veulent en savoir plus sur l’automatisation. Qu’est ce que c’est concrètement? Est ce que tu peux un peu vulgariser ce que vous faites?
Pierre
En fait, on va prendre une image simple. L’automatisation, quand on dit ce mot là dans la tête des gens, on pense robots. Un des robots les plus connus aujourd’hui dans le monde, c’est Wall-e, le robot de Disney. Et donc, on pense à un programme ou quelque chose de très mécanique qui réalise des actions. L’automatisation, c’est un pan de ce qu’on appelle le no- code. C’est mettre en place des actions de manière automatique pour ne plus avoir à les faire à la main. Et donc, c’est s’affranchir de toutes les tâches qui sont chronophages comme type je fais des copier coller type j’envoie tout le temps le même mails, même personne. Pour s’affranchir de ces actions là, on met ce qu’on appelle des automatisation en place. Donc, ces automatisations, elles permettent vraiment de gagner du temps. Et ça permet aussi de mieux gérer ses données, de mieux les retrouver, etc. Donc, ça s’englobe vraiment dans un monde qui, pour moi, est aujourd’hui le monde de demain.
Majdeline
Est ce que tu aurais un exemple concret d’une chose qu’on peut automatiser?
Pierre
Il y en a plein, on ne s’en rend même pas compte et il y a énormément de use cases possibles. On a par exemple automatisé des newsletters, c’est à dire que je donne un exemple concret. Tous les jours, la NASA prend en photo l’univers tous les jours et il le stocke dans ce qu’on appelle une API (Application Programming Interface ou interface de programmation d’application) et donc il le stocke. Nous n’allons pas entrer dans le détail des API, mais il le stocke dans un endroit. On a créé une automatisation qui, tous les jours, tous les matins, va chercher cette photo et il l’envoie par mail à une panoplie d’adresses emails. On a vraiment automatisé toute la chaîne qui fait que tous les jours, à 9 heures 04, le email est envoyé.
Majdeline
Donc, c’est faciliter la vie des utilisateurs et les affranchir de tâches chronophages et pas pas sympa a faire quoi?
Pierre
Dès qu’on n’a pas besoin de son cerveau, on peut le automatiser.
Majdeline
On peut utiliser notre cerveau pour autre chose un peu plus sympa. OK, toi, qu’est ce qui a motivé à créer ta boîte? Pourquoi avoir créé ta startup?
Pierre
Mon schéma de pensée, il a été très simple de me dire, je vais aller dans une boite de conseil parce que dans les entreprise de conseil a énormément de possibilités en très peu de temps. Donc, c’est une très bonne école et c’est un peu le schéma classique qu’il y aujourd’hui, quand les gens sortent d’une école de commerce ou d’ingénieurs, ils vont dans une boite de conseil parce que c’est de plus en plus commun et ça te permet d’arriver rapidement dans des réunions avec des décisionnaires et avoir des responsabilités assez importantes. Donc moi, j’ai fait ça pendant 2 à 3 ans chez SIA Partners. Et j’ai découvert justement l’automatisation. J’ai découvert le nouveau code. J’ai pas mal voyagé, j’ai vu des grands groupes, de petits groupes et inconsciemment, je me suis un peu fait ma liste de ce que j’aimais bien. Et ce que je n’aimais pas. Et je me suis rendu compte qu’en fait, il y avait dans le monde du salariat et des CDI, beaucoup de freins à la productivité et je savais que je n’étais pas capable de changer le monde là dessus. je vais te donner des exemples simples. Il y a beaucoup de présentéisme. Tu dois rester jusqu’à 19 heures pour montrer à ton boss tu es là jusqu’à 19 heures. Aller dans des pays comme la Suède, ça existe pas. Tu es là à 19 heures au travail. Ton boss vient te voir. Pourquoi est ce que tu es en retard? Est ce que je peux t’aider, etc. Alors qu’en France, il y a énormément de présentéisme, je te rassure, je le faisais très bien le présentéisme, je savais venir tôt et repartir tard. Mais derrière ça, il y avait un problème d’évaluation de la performance, alors qu’une startup, c’est radical. C’est à dire que tu gagnes de l’argent tu es dans le vrai, tu perds de l’argent tu es dans le faux, c’est tout. Il n’y a pas, de mon boss va me dire que…
Pierre
Et après, il y avait d’autres freins aussi dans le salariat qui me gênait un peu. C’est à dire le fait de devoir poser des congés. Le fait de dire j’ai un rendez vous médical à 15h30 le jeudi. Il faut que je pose mon après midi. Aujourd’hui, je suis à mon compte. Je travaille beaucoup plus que quand j’étais en CDI, mais j’ai une liberté sur ce genre d’actions qui sont vraiment très bonnes.
Majdeline
Tu gère ton temps est libre, contrairement au salariat.
Pierre
On va dire que tu es moins maitre de ton temps parce que ton cerveau, il est beaucoup plus occupé, parce que c’est ton bébé. C’est à toi de le faire avancer. Personne va dire oui ou non, il n’y que le compte bancaire à la fin du mois ou de l’année. Mais par exemple, la semaine prochaine, c’est mon anniversaire. Ça fait 2 semaines que j’ai déjà dit que le lendemain, j’avais posé mon jour de congé. Je sais que on va faire une grosse fête le soir et j’organise mon emploi du temps pour être tranquille.
Majdeline
Donc, créer sa boite aujourd’hui, c’est pas forcément avoir plus de temps?
Pierre
Oui, c’est un peu le paradoxe en fait. En fait je le calcule plus en terme de charge mentale. C’est à dire que quand tu es en CDI, tu fais ta journée, même si tu as des périodes où parfois tu as des grosses réunions, ça prend un petit peu la tête. Mais à l’heure à laquelle tu pars de ton travail, c’est fini tu as quitté ton travail et plus personne te demande de travailler. Alors que quand tu es un entrepreneur, la différence va se faire sur des petites actions sur lesquelles tu vas y penser et tu vas peut être en train de boire un verre avec tes potes et tu vas penser à cette action là. Tu vas l’a noter quelque part. Mais au final, ton esprit, il est vachement occupé. Et donc, même si tu peux mettre des stories sur Instagram ou t’es en télétravail je ne sais où. Au final, la charge mentale en tant qu’entrepreneur, elle est vraiment beaucoup plus forte que quand on est en CDI.
Majdeline
Tu penses y sans cesse
Pierre
Oui il faut être aussi capable de faire ce qu’on appelle des sprints. Et ça, c’est quelque chose qui est très répandu dans les projets et quand tu est t Product Manager. Quand tu travailles, tu essayes d’avoir ton emploi du temps avec des tâches qui sont toutes les semaines à réaliser, mais tu te mets aussi des sprints de 2 semaines, 3 semaines ou d’un mois ou tu te dis voilà, à la fin de cette période là, il faut que telle grosse tache, comme par exemple mettre en place un site Internet, créer une application mobile. Ça, c’est un sprint, il faut qu’à la fin de ces quelques semaines, ce soit fait. Et donc là, tu te mets la tête dans le guidon, tu annules tout tes projets perso, etc et tu y va a fond
Majdeline
Qu’elle a été la plus grande difficulté que tu as rencontré dans ton parcours ?
Pierre
Alors, la plus grande difficulté? Je pense que c’est vraiment la transition entre CDI et entrepreneuriat. Quand j’ai commencé My Name Is Bond, c’etait un « Side Projet » que je faisais en plus du CDI. Et à un moment donné, j’ai senti qu’il y avait quelque chose qui se passait avec My name is Bond et j’ai pris la décision de quitter mon CDI et de m’y mettre à fond. En fait, la plus grosse difficulté a été dans cette période de passer d’une période un peu, on va dire, entre « Facile », dans le sens où on a un pôle qui gère la finance, un pôle qui gère la RH, etc. À devoir mettre les mains dans le cambouis de tous les sujets, de se mettre à jour à fond, de vraiment comprendre comment tout le moteur de l’entreprise fonctionne. Et donc vraiment de monter en compétence rapidement tout en gérant la production et le développement de la start up à côté. Et donc, ça, c’est vraiment pour le coup un énorme défi. Mais après ça, on apprend tellement de choses que c’est juste que du bonheur
Majdeline
De quitter sa stabilité, c’est pas facile, quoi. Et autour de toi, est ce que tu as eu des inquiétudes de la part de de ton premier cercle? je sais que c’est quelque chose qui inquiète beaucoup ceux qui veulent se lancer? L’avis des gens, toi est ce que tu aurais un conseil à donner à des personnes qui veulent lancer leur start up?
Pierre
En fait, le conseil vraiment premier que je donnerais. C’est, il n’y a pas de bon moment, il faut le faire. Et si on a peur de se lancer, il faut le faire en parallèle d’un autre projet. Comme ça, on a la sécurité financière d’un côté et en même temps, on est capable de développer. De toute façon, quel que soit le projet, ce qu’il faut, c’est de l’intensité. C’est comme ça qu’un projet continue de vivre ou meurt. C’est vraiment l’intensité. My name is Bond ça aurait pu mourir 15 fois si on n’avait pas une équipe ultra soudée. D’ailleurs, je fais un petit Big Up Marion, ma cofondatrice à Maxime, Julian, Coline et à Théo parce qu’on est vraiment une team hyper soudée. Et on est là dans les bons moments comme dans les mauvais. On a la chance de faire la fête ensemble, de faire des activités « extrascolaires » ensemble, donc ça, c’est vraiment le plus important, c’est de se lancer. Il n’y a pas de bons moments, donc il faut y aller. Un autre conseil qui est assez important de garder en tête, c’est que font l’avis de ton entourage est important. Moi, j’ai eu la chance de quand j’ai annoncé que je me lançait à fond. Ils m’ont tous dit mais évidemment, on était fait pour ça. Pourquoi tu l’as pas fait avant? Mais en même temps, en France, on a une peur de l’entrepreneuriat. Donc ça m’étonnerait pas de voir le cas inverse j’ai déjà vu le cas inverse. Je connais notamment un de mes amis que je ne citerai pas, qui est entrepreneur aujourd’hui et qui ne l’a même pas dit à ses parents, par peur de l’inquiétude. Il veut simplement les protéger pour leur dire ne vous inquiétez pas, ça va aller, on va aller « to the moon » avec mon entreprise.
Majdeline
Parce qu’il n’est pas encore stable financièrement et qu’il a peur que ses parents s’inquiètent.
Pierre
Parce que c’est hyper risqué. Après, on vit dans un magnifique pays qui est la France. Et en terme d’entrepreneuriat, il n’y a pas un pays plus confortable pour se lancer en tant qu’entrepreneur, comparé aux Etats-Unis. Aux Etats-Unis, tu lances ta boite. Le chômage, ça n’existe pas? Et tu te casse la jambe c’est 15.000 dollars qu’il faut sortir de ton compte bancaire. En France il y a une sécurité autour de l’emploi qui est impressionnante. Donc, il faut se lancer et par rapport à l’entourage, quelle que soit les avis. Il faut faire attention aux avis de son entourage parce que l’avis qu’ils vont donner sur sa startup, ils vont souvent être positifs. Sauf qu’ils vont jamais être les premiers clients. Et moi, je l’ai eu avec mon entourage et c’était quelque chose qui m’a vraiment frappé. Dire que j’ai lancé mon projet et c’est à ce moment là que tu as besoin de ton entourage, des gens qui achètent des produits, parce que l’itérations sera facile. En fait, tout mon entourage a commencé à utiliser mon produit après 6, 7, 8 mois. En France, on attend que le produit soit stabilisé et se dire OK. Il a mis des efforts, il a mis de l’intensité. Je vais le soutenir.
Majdeline
Pour avoir confiance en suite…
Pierre
Exactement, alors que quand tu vas dans d’autres pays, j’ai un ami libanais. Un de mes potes ouvre un resto au Liban, ils vont au resto et à la fin, ils lui donnent encore plus que l’addition. Alors quand France c’est aller « tu me payes l’apéro » et c’est vraiment deux mentalités hyper différentes.
Majdeline
Est ce que tu utilise l’anglais dans ton travail ou une autre langue étrangère?
Pierre
Ouais, je vois un peu où tu veux en venir. Moi ce que j’ai fait, c’est que j’ai fait un an en master pendant un an aux Etats-Unis, où j’ai appris l’entrepreneuriat, L’industrial engineering. Je suis parti à Texas Tech. C’est hyper important l’anglais et honnêtement, je n’aurais jamais pensé à ma startup si je n’étais pas bon en anglais, tout simplement. Déjà pour la première, la première raison, c’est que il y a énormément de tutoriels et toutes les meilleures ressources sur les logiciels ou sur être autodidacte sont en anglais. Et aujourd’hui, quand on a lancé My name is Bond et qu’on a eu un peu, on va dire un pic d’audience, on a eu énormément de clients étrangers et sans ces clients étrangers, sans leur feedback étrangers, on n’aurait jamais autant améliorer le produit. Donc, c’est hyper important d’être à l’aise. Moi, je me souviens de certains calls de prospection au début de l’aventure ou je ne savais même pas si il était français ou anglais. Et le call commençait directement en anglais. Donc, il faut être prêt. Et s’il y a vraiment un truc, on peut prendre de l’avance en entrepreneuriat c’est se former en anglais.
Majdeline
Tu parlais de ressources, de logiciels, etc. Est ce que toi, tu as des conseils à donner à ce niveau là pour se former en autodidacte et en savoir plus sur ce métier?
Pierre
J’ai justement, ça fait deux, trois ans que j’utilisais énormément d’outils près de 250 ou 300. J’ai tout essayé pour les To do List, pour envoyer des mails, même créer des podcasts. Et en fait, j’ai créé une liste. Je pourrais donner un lien qui est vraiment une base où j’ai classé tous les outils en fonction du besoin. Justement, comment envoyer des mails? Comment faire une base de données? Comment automatiser des actions? Et donc, tout ça est répertorié dans cette liste
Majdeline
Et dans cette liste, justement, on a aussi des conseils pour ceux qui veulent lancer leur start. Les outils, qui pourraient les aider?
Pierre
On a monté avec The Secret Company, une formation qui s’appelle Secret et qui a pour but, en dix heures, d’expliquer tous les différents aspects pour lancer son Side Project et générer un revenu passif. Mais pour moi, c’est vraiment le meilleur moyen et la meilleure porte d’entrée pour se lancer dans l’entrepreneuriat. De manière un peu, on va dire Sécurisé.
Majdeline
Qu’est ce qu’un revenu passif ?
Pierre
Un revenu passif, c’est un revenu qui ne demande pas beaucoup d’effort à mettre en place et qui permet de générer, de manière passive, en automatique, de l’argent tous les jours. Les exemples sont assez variés, ça peut être. J’ai écrit un livre pendant une certaine période donc, en mode sprint. Tu sors le livre et ensuite tu as des petites actions à faire une heure, deux heures par jour d’interview, de j’envoie des messages, j’envoie des mails. Mais au final, le revenu rentre tout seul. Ce qu’on appelle des « muses », c’est la meilleure muse c’est de créer un livre, même si, au moment de la création ça prend du temps. Il y a énormément d’exemples de muses. On donne d’ailleurs dans la formation 30 idées de muse à lancer tout de suite pour vraiment lancer ceux qui veulent et qui sont intéressés par ça.
Majdeline
Et cette formation du coût est une muse.
Pierre
Cette formation du coup est une muse. C’est un peu l’inception de la muse.
Majdeline
Aujourd’hui, le télétravail a pris une place importante dans notre mode de travail. Est ce que être Entrepreneur / CTO ça s’adapte bien à ce mode là ? Et est ce que c’est totalement faisable de partir de la France, de travailler à l’étranger, travailler à distance? Et toi, est ce que tu le fais?
Pierre
Oui pour le coup, CTO en mode remote, il n’y a pas de souci. Il faut juste bien gérer si tu as une équipe en dessous de toi les différents meetings et être sûr que la personne que tu manages est pas trop sensible au management de proximité et donc tu peux la former par Zoom ou en lui envoyant des video (et des Loom). Moi, c’est quelque chose qui me faisait très peur par rapport au CDI. J’étais très attaché aux AfterWork, au séminaire, à la pause café, etc. Et donc, nous, on a pris le choix, dès le début de la création de My name is Bond, d’être une boite en remote et de ne pas acheter de locaux. Ce qui nous permet, du coup, de dégager un budget qu’on aurait alloué à des locaux pour aller en Airbnb à droite, à gauche, tous ensemble et pouvoir bosser.
Majdeline
Pierre, quelles seraient tes conseils pour ceux qui veulent se lancer dans ce métier? Si tu avais un petit cousin, un petit frère qui souhaite faire ce que tu fais, qui va se lancer dans les études, qu’est ce que tu lui dirais?
Pierre
Je dirais que il n’y a pas de bons moments. Il n’y a pas de produit parfait et qu’il faut toujours rentrer sur le marché par une niche. C’est a dire prendre vraiment une expertise ultra spécifique, la tester, se faire plaisir. C’est à dire que si ce qu’on fait tous les jours, surtout l’entrepreneuriat, vu que c’est du 70/80 heures par semaine, il faut vraiment faire quelque chose qu’on adore. Et donc, il faut rentrer par là. Et une fois qu’on a ça, une fois qu’on a un socle solide, des clients, etc. Commencer à se diversifier.
Majdeline
D’accord, pourrais tu nous conseiller les films, séries ou livres? Même des podcasts en rapport avec ton métier?
Pierre
En terme de podcast, je suis tout ce qui est sur No Code Family. Il y a énormément de podcasts sur Spotify qui sont très bien faits. Donc ça, franchement, c’est les très bonnes ressources et tout ce qui est no code comme c’est hyper large comme notion, ça touche tous les aspects de l’entrepreneuriat. En terme de livres, j’avoue vous que moi, je ne lis pas beaucoup. Quand je lis, c’est plus sur la vulgarisation scientifique, donc je lis des livres comme Sapiens ou même l’univers expliqué à mes petits enfants . Tu comprends d’une manière macro parce que c’est ça qui est vraiment important dans CTO. C’est d’être capable de vulgariser un programme hyper complexe et en même temps, être capable de mettre les mains dans le cambouis pour le débugger.
Majdeline
Pour conclure, qu’est ce que je souhaiterais ajouter et quelle évolution envisages tu pour ta carrière professionnelle?
Pierre
Mais écoute, j’espère être millionnaire avant 30 ans…
Majdeline
En tout cas, c’est un plaisir de t’avoir reçu dans le Gagne-Pain. Et puis, on te souhaite le meilleur pour My name is Bond et The secrets de company. Merci beaucoup.