page title icon ÉPISODE 1 – Data analyst, Margaux Lacroix

Épisode 1 : Margaux Lacroix, Data Analyst chez The Fork

Dans ce premier épisode, nous avons l’honneur de recevoir Margaux Lacroix, Data Analyst chez The Fork (anciennement La Fourchette). Margaux nous dévoile tous les aspects de son quotidien afin de découvrir ce métier du digital.

Merci à Margaux pour sa participation et nous espérons que l’écoute vous plaira ! Si vous aimez l’épisode, mettez-nous 5 petites ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ pour nous encourager.

Vous travaillez dans le digital et vous souhaitez faire connaître votre métier, partagez votre expérience ? 

N’hésitez pas à nous contacter pour nous proposer votre profil pour une prochaine interview en nous contactant via l’adresse legagnepain @gmail.com

Notes du podcast et liens utiles :

Notre invitée : Margaux Lacroix – Profil Linkedin

Interview faite par : Bertrand Jonquois – Profil LinkedIn

La retranscription de l’épisode 1 : data analyst

Bertrand
Pour ce premier épisode du Gagne pain, nous avons le plaisir de recevoir Margaux Lacroix pour nous présenter le métier de data analyst. Bonjour Margaux. Merci beaucoup d’avoir accepté cette invitation pour le Gagne-Pain. J’ai particulièrement hâte de t’écouter. D’abord parce que tu as été très enthousiaste à la suite de la sollicitation du Gagne-Pain et nous remercions. Deuxièmement, parce que ton métier Data Analyst est particulièrement intéressant et soulève beaucoup de questions.
Bertrand
Alors, c’est parti. Margaux, peux tu te décrire en quelques mots ?
Margaux
Bonjour Bertrand, merci beaucoup de m’avoir invitée. Je m’appelle Margaux Lacroix J’ai 27 ans, j’habite à Paris et j’ai grandi en région parisienne, à côté de Versailles, où j’ai fait mes études jusqu’à mon bac. Ensuite, j’ai déménagé à Paris, chez ma mère pour poursuivre mes études supérieures. J’ai aussi habité une année à Manchester dans le cadre de mes études supérieures. Je suis revenue à Paris, je travaille toujours aujourd’hui en région parisienne.
Bertrand
J’ai remarqué sur ton profil LinkedIn une prédisposition pour le sport et particulièrement pour un sport peu connu. Souhaite-tu nous en dire quelques mots ?
Margaux
Avec plaisir, le Horse-ball manque un peu de visibilité dans les médias. donc c’est l’occasion.
Bertrand
C’est quoi le Horse-ball?
Margaux
Le Horse-ball ? Pour faire simple, c’est une sorte de Quiddich, à cheval pour les plus grand fan d’Harry Potter. Pour les moins fan d’entre eux ce serait un mélange entre du handball et du rugby, à cheval. Un sport d’équipe
Bertrand
Et tu continues toujours.
Margaux
Toujours
Bertrand
Bravo! Peux tu nous présenter maintenant ton parcours professionnel, stage, alternance, premier job?
Margaux
J’ai commencé mon premier stage lors de mon année de césure entre ma première année de master et ma seconde année de master. J’ai fait deux stages de six mois et le deuxième stage que j’ai fais à ce moment là était mon premier pied dans le milieu de la donnée. J’ai fais un stage en tant que data analysts dans une entreprise qui s’appelle Synomia qui fait de l’analyse de données sémantique, textuelle. On récupérait du texte sur les réseaux sociaux qu’on analysait. J’ai été six mois là bas et ensuite j’ai poursuivi en alternance dans une autre entreprise qui s’appelle Sutter Mills qui dorénavant appartient à Accenture. Dans laquelle j’ai été de nouveau consultant data analyst, mais pour le coup, beaucoup plus sur la partie Web analyse. Donc l’analyse du trafic, le comportement des utilisateurs sur des sites web, etc. J’y ai passé un an en alternance. Ensuite j’ai commencé un premier CDI là bas, dans lequel je suis resté quelques mois. Et j’ai ensuite quitté cette entreprise pour me rendre chez LaFourchette, en tant que data analyst toujours, entreprise dans laquelle je suis depuis bientôt deux ans.
Bertrand
Alors, parlons en dans quelle entreprise travaille tu? Peux tu expliquer ça, et puis quel est ce métier?
Margaux
La fourchette pour ceux qui ne connaitraient pas. Par ailleurs, la faut s’appelle dorénavant the Fork. C’est une entreprise qui est une entreprise de la Food tech. C’est une plateforme qui permet de réserver en ligne des restaurants en profitant notamment d’offres spéciales sur les restaurants en question. Je suis Data Analyse chez la fourchette depuis bientôt deux ans maintenant. L’équipe data elle n’existe que depuis un an chez la fourchette. Initialement j’étais rattaché à l’équipe centrale sales ups. Depuis un an maintenant on est, les data analysts, regroupés au sein de l’équipe Insight. Ou on traite toutes les problématiques relatives à l’exploration et l’exploitation de la donnée.
Bertrand
Pour aller plus précisément dans le métier de data analyst, peux tu nous décrire quelles sont tes émission quotidienne? Qu’est ce que tu fais tous les jours en tant que data analyst?
Margaux
Alors, il y a deux choses principales qui composent mon métier. La première, ça va être la mise à disposition de la donnée auprès des équipes qui en ont besoin. On travaille en fait pour les autres équipes de la fourchette, les sales, le marketing, le produit et à peu près toutes les équipes, en fait, qui existent. Elles vont avoir besoin de récupérer et de suivre un certain nombre de métriques au jour le jour. Métriques qui ne sont pas forcément toutes disponibles au sein de la plateforme. Et nous, notre but, c’est que ces équipes soient à même de consulter cette donnée tous les jours de manière autonome. Sans avoir besoin d’action de notre part. Et donc pour ça, on leur construit des dash-bord, des tableaux de bord, qu’on leur met à disposition dans notre outils qui s’appelle Tableau.
Bertrand
Tableau, c’est l’outil Salesforce ou c’est l’outil interne ?
Margaux
Il a été racheté par Salesforce. C’est notre outil data visualisation dans lequel on va construire toutes les graph, toutes les courbes de tendance.
Bertrand
Donc, ça veut dire que tu travailles avec tous les services de l’entreprise?
Margaux
Tout à fait. Tous les services comme je disais tout à l’heure. On travaille par exemple avec équipes sales qui vont avoir besoin de mettre en relation toutes les données qu’ils ont dans leur outil de CRM avec les données par exemple chez nous de réservation. Qui elles ne sont pas présentes dans l’outils de CRM. On va travailler avec le produit qui va avoir besoin de savoir, c’est quoi l’usage de notre logiciel par les restaurants. Qu’est ce qu’on peut optimiser à cet endroit là ? On va bosser parfois avec des membre du CODIR directement pour des analyses qui vont nous permettent d’établir la stratégie pour 2021, par exemple. C’est vraiment extrêmement variés. il y en as un peu pour tout les plaisirs honnêtement…
Bertrand
Pourquoi est ce que tu as choisi ce métier de data analyst et quelles sont les compétences qu’il faut pour avoir envie de faire ce métier?
Margaux
Alors, je pense que ça m’est tombé dessus un petit peu par hasard. C’est à dire que lors du premier stage dans ce milieu là. J’ai trouvé le métier hyper ludique. En fait, je me suis vraiment amusé à explorer la donnée et trouver des réponses à des questions grâce a des choses sont tangibles finalement. Ayant un côté très rationnel, c’est quelque chose dans lequel je me retrouvais. Je pense que par rapport aux compétences ou qualités qu’il faut avoir pour être data analyst, Je pense qu’il y a beaucoup de rigueur important dans le sens où on manipule des données. La donnée n’est pas toujours propre, il peut y avoir des erreurs et c’est important de vraiment toujours vérifier les chiffres que l’on va communiquer. Parce que c’est des chiffres qui peuvent parfois, nous dans notre entreprise, être publiées auprès des médias ou des choses comme ça. Forcément, il faut s’assurer que ce qu’on a, c’est dans les ordres de grandeur auquel on s’attend. il faut être hyper rigoureux a ce niveau là. Dans un deuxième temps, il faut être aussi ouvert d’esprit dans le sens où, pour répondre à une question, par exemple, on va dire je vais récupérer telle ou telle ou telle donnée et elle va permettre de répondre à cette question là. Donc, on va se fier un petit peu à l’intuition. Sauf que potentiellement, il y a peut être un truc à côté duquel on va passer et, en discutant avec les collègues, peut-être que eux vont avoir fait un autre biais à l’analyse qu’on va faire. Et il faut être ouvert et à ce dire ah oui, pourquoi pas explorer aussi cette partie là que n’aurais pas pensé à faire forcément d’entrée de jeu.
Bertrand
On a parlé de Tableau (Data Visualization) tout à l’heure. Quels sont les outils sur lequels tu t’appuies et quels sont ceux sur lequels ceux qui nous écoutent devraient travailler pour préparer le métier de data analyst?
Margaux
Du coup, en effet, je parlais de Tableau que l’on utilise tous les jours, qui permet de faire de la data visualisation. Après c’est un outils, par exemple, moi j’ai appris a m’en servir chez la fourchette j’en avait jamais fait avant. Et donc on apprend un petit peu sur le tas si je peux dire. On trouve beaucoup de formations, beaucoup de conseils sur Internet. A côté de ça, au Quotidien utilise le langage SQL qui me permet de requêter dans les bases de données. C’est un langage qui est relativement simple. C’est assez logique et pareil on trouve de la documentation absolument partout sur Internet. Si l’on veut se former il y a plein de tutos qui existent. C’est quand même assez accessible, et de plus en plus on utilise Python. Pour l’instant, j’en suis au début à titre personnel, mais il y a de plus en plus data analysts à qui on demande de maîtriser totalement ce langage là. Parce que pour la manipulation des données et pour l’exploration de données c’est un truc hyper pratique et hyper utilisé. Et après, selon les spécificités, par exemple, un web analyste va avoir besoin de maîtriser des outils tels que Google Analytics ou Adobe Analytics, ou des outils de tags, par exemple, tels que TagCommander ou des outils plus spécifiques sur l’analyse des comportements comme Content Square. Après, selon la spécificité, qu’on choisit dans ce métier là, on va avoir les outils qui vont varier, évidemment.
Bertrand
Merci beaucoup, c’est très clair. Alors attention QGP. La question Gagne-Pain: Combien ça gagne un data analysts ?
Margaux
Alors un junior comme moi, je pense que ça démarre entre 35 et 45 K€ brut annuel. Après, je pense que des analystes expérimentés, toujours au niveau des analystes qui vont toujours faire de l’opérationnel, ça peut monter, je pense, entre 50 et 60 K€ annuels. Après, je pense que l’évolution peut surtout se faire dans la hiérarchie en devenant manageur d’un équipe de data analyst. Et la pour le coup je connais moins bien les grilles de salaires.
Bertrand
D’accord, il y a des primes ?
Margaux
Il y a des primes,
Bertrand
Il y a de incentives dans ce métier ?
Margaux
Ça va plus être des incentives, en tout cas, je parle à titre personnel, mais qui sont basées sur les résultats de l’entreprise. Je sais que nous, on a un système de bonus qui se base en partie sur les résultats d’entreprise. Mais aussi évidemment sur nos objectifs individuels et qui vont donc mettre en avant les réussites personnelles de chacun.
Bertrand
Donc un peu de primes quand même ?
Margaux
Un petit peu oui.
Bertrand
Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées dans ce métier ou les défis que tu as eu à relever?
Margaux
Moi, je vois deux difficultés principales dans ce métier là. La première, c’est de travailler avec de la donnée qui n’est pas toujours propre. C’est à dire qu’on va être obligé parfois de trouver des proxy pour pouvoir répondre aux questions du business, même si on n’a pas exactement la donnée qui nous permet de répondre à cette question. On va trouver un à peu près, on va trouver et pas exactement ce qu’on voulait, mais qui va s’en rapprocher.
Bertrand
C’est une donnée un peu différente de celle qu’on aimerait avoir, mais qui permet de répondre à la question ?
Margaux
Exactement. Mais je pense qu’il faut être pragmatique, vraiment dans ce métier. Et parfois, si on n’a pas ce qu’on rêverait d’avoir et bien on va trouver un a peu près qui permettra tout de même de répondre à la question. La deuxième difficulté que je vois, c’est de travailler avec des personnes qui vont avoir une intuition par rapport à ce qui s’attendent à trouver dans la donnée. Mais finalement de trouver quelque chose qui va pas forcément dans ce sens. Dans ce cas là, il faut trouver les mots et trouver le moyen de le raisonner. D’utiliser la données, finalement a bon escient…
Bertrand
Donc là, c’est pas la donnée, c’est la compréhension de la donnée qui peut parfois être compliqué à faire passer ?
Margaux
Je pense qu’il y a une pédagogie à faire et que c’est important de sensibiliser les gens.
Bertrand
OK, quelle est la tâche qui te plaît le moins?
Margaux
Alors, la tâche que me plait le moins au quotidien, je dirais que c’est la partie dashboarding. J’ai beaucoup appris en arrivant, chez la fourchette, justement sur logiciel qu’on utilise Tableau. Et ça a été une super opportunité de me former là dessus. Maintenant, construire des tableaux, c’est souvent un petit peu redondant. C’est toujours un petit peu le même process. On construit le data set, et la visualization etc… Et ça devient un petit peu répétitif. Donc, c’est vrai que c’est la tâche que je préfère le moins faire par rapport à justement, faire des analyses ad hoc pour répondre à des questions spécifiques du métier à explorer la donnée. Ça  pour le coup c’est une partie qui est beaucoup plus ludique et que je préfère faire.
Bertrand
Est-ce que tu vois des différences entre ce que tu imaginais de ce métier et ce que tu fais réellement tous les jours?
Margaux
Je retrouve à peu près ce à quoi je m’attendais. La partie exploration de la donnée, la partie un petit peu partir à l’aventure finalement pour  trouver des réponses et parfois être surpris. Tous ça je m’y attendais un petit peu.
Bertrand
Il y a un côté aventurier un peu dans ce que tu décris là ?
Margaux
Vraiment, on part à la recherche en fait. Parfois c’est ce que je disais tout à l’heure. Parfois, on a une intuition, mais potentiellement, elle va être complètement bouleversé par ce qu’on trouve dans la donnée.  Et je trouve ça hyper intéressant. Parce que c’est des apprentissages qu’on trouve à partir de choses qui sont tangibles et c’est ça que je trouve top avec la donnée.
Bertrand
Est ce qu’il y a un échec important qui pourrait être utile aux gens qui nous écoutent ?
Margaux
Je pense qu’en terme d’échec, ce qui a été plus compliqué pour moi. Ça a été, lorsque j’étais consultante, de remplacer d’autres consultants chez des clients et de me contenter un petit peu de poursuivre ce qu’ils avaient déjà fait sans forcément chercher à challenger, sans forcément chercher à aller plus loin. Et c’est vrai que du coup, c’est pas tellement que je me reposer sur leurs lauriers. C’est plus ce que je pense que je manque un petit peu de confiance en moi. Je pense que je manquais un petit peu d’expérience et de fait, j’ai juste perdu un petit peu leur travail sans chercher à aller.
Bertrand
C’était plutôt de l’insatisfaction, en fait ?
Margaux
Oui, je dirait c’est une insatisfaction personnelle. Après, j’ai fait avec ce que je pouvais faire à ce moment là. Mais c’est vrai que c’était à refaire. Je pense que je prendrais plus de recul et je j’essaierais un petit peut de plus penser avec un œil neuf, ce que je n’ai pas forcément fait.
Bertrand
J’ai vu pas mal de certifications professionnelles sur ton profil LinkedIn. Quelle est la bonne formation pour ce métier? Est ce que tu continues à te former régulièrement? Qu’est ce qu’on peut apporter à ceux qui nous écoutent et qui veulent faire ce métier demain ?
Margaux
Alors, les certifications présentes sur mon profil. J’ai eu la chance d’avoir beaucoup de formations qui m’ont été proposé lorsque j’étais consultante. Et j’ai saisie ces opportunités d’aller me faire former directement chez AB Tasty (solution d’A/B Testing) avoir des formations avec Google Analytics et c’est des moments où on a beaucoup appris et qui sont en effet terminés par des certifications. Maintenant, ce n’est pas forcément nécessaire. Typiquement, on a parler de Tableau un petit peu plus tôt. Tableau, c’est un outil sur lequel je n’ai jamais été certifié pour autant, ça ne m’a pas empêché de le former « sur le tas » et de parvenir aujourd’hui à faire des dashbord de A à Z en utilisant cet outil là. Je pense que s’il y a une formation à ne pas manquer, c’est vraiment la partie SQL. Je pense qu’on attend data analyst on va pas pouvoir s’en passer. De plus en plus, en tout cas, on peut encore faire quelque chose sur Excel, mais en même temps, même Excel finalement, il vient de ce qu’on aura récupéré des bases de données. Donc SQL pour moi, c’est primordial et de plus en plus se former à Python. Parce que c’est un langage qui est de plus en plus incontournable et qui permet de faire tellement de choses que aujourd’hui, en tant que data analyst, on peut difficilement s’en passer.
Bertrand
OK, Margaux, est ce qu’il y a une journée type d’un data analyst ?
Margaux
Pas vraiment dans le sens où à titre personnel, j’arrive au travail, je connais quels sont mes priorités, je connais quels sont mes projets en cours et je sais comment ça va s’organiser. Maintenant on n’est pas à l’abri que en cours de journée, on vous envoie un message ou quelque chose de très urgent ou qui va être priorisé par rapport à d’autres projets. Et donc qu’il faut être assez adaptable à ce niveau là .Mais pas forcément s’enfermer dans des schémas extrêmement précis parce que les choses peuvent être bouleversée assez rapidement.
Bertrand
Mais ce n’est pas répétitif. Si je comprends bien ?
Margaux
C’est pas répétitif. Honnêtement, ce que je disais plus tôt, c’est que la partie dashbording peut l’être. Encore, que on construit des dashbord sur des choses qui sont différentes. On va construire un dashbord pour  le produit, demain on va construire un autres dashbord pou l’équipe CRM ça ne va pas du tout être les mêmes problématiques, pas du tout les mêmes données. Même, à ce niveau là, c’est un petit peu différent. Et on va aussi partager notre journée entre la partie dashbording et la partie analyse plus ad hoc. Donc non honnêtement on ne s’ennuie pas.
Bertrand
Une des questions qu’on se pose tous et que se posent nos auditeurs, c’est les langues ? On a besoin de quoi comme langue? Qu’est ce qu’il faut absolument maîtriser pour pouvoir faire ce métier de data analyst ?
Margaux
Je pense que l’anglais est incontournable, même si on travaille dans une entreprise française. Moi typiquement la fourchette initialement, c’était français, mais au fur et à mesure, ils ont racheté des concurrents internationaux. Et donc, moi, je sais que tous les jours je travail en anglais. Les analyses je les rend en anglais. Et les calls que je fait d’ailleurs avec des équipes plus centrales il vont ce passer en anglais. Pour moi, c’est indispensable de maîtriser l’anglais. Pas forcément être bilingue, mais en tout cas, de maîtriser pour comprendre et être compris.
Bertrand
Maitriser l’anglais, ça veut dire en anglais Professional ?
Margaux
Tout a fait. Je sais que il n’y a pas beaucoup de jargon dans le milieu et quasiment tout le jargon c’est déjà des mots anglais donc ça simplifie un petit peu la tâche. Mais l’anglais, pour moi, c’est indispensable. Après, je pense que ce sera jamais de trop de connaître d’autres langage. Alors après ça va plus être selon les appétences personnelle, pour une culture ou pour un pays dans lequel on voudrait peut être s’implanter et dans lequel on pourrait un jour chercher du travail. Ça, c’est plus quelque chose d’individuelles ou sur un secteur en particulier. Par exemple l’automobile c’est bien de parler allemand ou si on veut s’implanter en Amérique Latine de parler espagnol. ce sera plus à titre personnel.
Bertrand
Ça nous amène à la culture, tout ça et la question suivante, c’est quoi le mode de vie d’un data analyst? Et quand je dis mode de vie, ça veut dire Paris, province, mobilité à l’étranger, horaires. Comment ça se passe, le mode de vie pour nos auditeurs ?
Margaux
Alors, le mode de vie, je dirais qu’il y en a pas qu’un. Dans le sens où je vois déjà, ne serait ce que par mes collègues on ne travail pas tous exactement de la même manière. J’ai des collègues qui travaillent à distance depuis Lyon, depuis Grenoble et qui sont venus pour quelques fois. On me dire une fois par mois pour me rencontrer. Parce qu’évidemment ce voir en physique c’est quand même beaucoup mieux et ça simplifie beaucoup les échanges. Mais on peut travailler autant à distance que sur place. Et d’ailleurs, c’est ce qu’on fait avec la plupart de nos équipes. Il y en a qui sont Barcelone, en Australie, etc. On trouve toujours un moyen. Après, en terme de journée, on va avoir des journées qui vont se faire en 9h et 18/19 heures. Maintenant, on est assez libre de s’organiser en termes d’horaires. Tant que le travail est fait, finalement, personne ne va regarder. Ça nous arrive de nous absenter parce qu’on a un rendez vous ou autre. C’est pas des métiers ou a priori, on va être surveillés sur l’horaire. Après ça dépend évidemment des entreprises j’imagine…
Bertrand
Une des questions qu’on se pose aussi particulièrement pendant cette période, c’est le télétravail. Ce métier est complètement compatible avec le télétravail ?
Margaux
Totalement et les derniers mois l’ont prouvé. On est passé d’un mode où on était tous à peu près au travail, sauf exceptions. Même si le télétravail était favorisé chez La Fourchette. Il y a jamais eu de souci à ce niveau là. On est passé en mode 100% télétravail pour tout le monde. Et on est totalement équipé pour faire. Toutes les plateformes qu’on utilise sont accessibles à distance. On a tous un VPN (Virtual Private Network ou réseau privé virtuel) qui est installé sur notre téléphone qui nous permet d’avoir accès aux données privées de l’entreprise. Donc tout est fait de plus en plus et dans toutes les entreprises pour que le télétravail soit favorisé et que les gens puissent travailler d’où ils veulent
Bertrand
Déplacement ou pas ? Est ce qu’il y a des déplacements chez d’éventuels clients ou déplacement à l’étranger, dans d’éventuelles filiales ?
Margaux
Alors moi, quand j’étais consultante, j’allais chez les clients. Soit en régie cinq jours sur cinq, j’étais totalement chez le client comme si c’était mon entreprise finalement. Soit de temps à autre, deux ou trois jours sur cinq. Ça dépendait. La depuis que je suis chez la fourchette, j’ai plus de clients extérieurs forcément. Mais étant dans  l’équipe centrale, ça m’est arrivé de me déplacer à Barcelone pour aller rencontrer les équipes locales là bas, ou à Milan ou à Nantes, où on a une partie de notre équipe Data. Tous nos data ingénieurs se trouve à Nantes. On se rend parfois dans les locaux de Nantes pour rassembler l’équipe et discuter de problématiques, avec cette équipe là.
Bertrand
Alors Margot, pour aller plus loin pour les auditeurs du Gagne-Pain, quelles seraient tes conseils pour ceux qui souhaitent se lancer dans le métier de data analyst ?
Margaux
Mon conseil, pour ceux qui ne sont pas forcément encore dans le métier, ça va être de s’intéresser aux différents pans du métiers qui existent. On en parlait un peu plus tôt, certaines personnes vont être web analyste, d’autres vont être business analystes, d’autres vont être analyst produits. Je pense que ça dépend un petit peu des appétences de chacun. Voir la différence entre ce qui pourrait vous plaire le plus potentiellement. Mon deuxième conseil, ce serait d’être curieux. On est dans le métier et même avant d’ailleurs. C’est un métier dans lequel tout évolue très vite. Le secteur est extrêmement dynamique. Il va y avoir des nouvelles technos qui vont sortir, des nouveaux outils. Il va y avoir de nouvelles manières de faire les choses. Il y a beaucoup de concurrence dans ce milieu là. Donc potentiellement, un concurrent va sortir un nouveau « feature » (Fonctionnalité) ou un nouvel outil, un nouveau produit. C’est hyper important d’être à l’affût de ce genre de choses, parce que ça peut faire gagner du temps, parce que ça peut donner de nouvelles idées et parce que ça peut donner lieu à des innovations. Etre hyper curieux je pense que c’est important.
Bertrand
En conclusion, Margaux, qu’est ce que tu souhaites ajouter à ceux qui nous écoutent et qui veulent entreprendre cette idée de devenir data analyst ?
Margaux
Ce qui est top dans le métier data analyst, c’est que c’est un métier qui existe dans tous les secteurs. Si vous êtes passionnés automobile, vous trouverez forcément un travail dans une entreprise de ce secteur là. Si vous êtes passionné de la Food tech, quelque soit votre centre d’intérêt, vous trouverez forcément un métier de data analyst dans une entreprise dans laquelle vous avez envie de travailler. Et qui réunira potentiellement vos passions, donc lancez vous, foncez, renseignez vous. et franchement c’est un métier dans lequel on s’amuse.
Bertrand
Et il y a du potentiel, si je comprends bien, on va en trouver de plus en plus et il y a du taf ?
Margaux
Oui Il y a toujours plus besoin de data analyst. Rien de nous chez La fourchette, je sais qu’on recrute régulièrement de nouveaux data analyses. Donc oui il y a de l’offre. ce n’est pas du tout un secteur bouché, bien au contraire.
Bertrand
Et alors dernière question, quelles sont les évolutions possibles pour toi? Comment évolue un data analyst ?
Margaux
Moi, je dirais que je vois deux évolutions. Pour ma part, dans un premier temps, j’aimerais évoluer de manière horizontale. Me spécialiser un peu plus sur l’analyse produit, les usages des produits, comment développer des features qui vont convenir aux différentes typologies de clients qu’on peut avoir. Cette partie là m’intéresse beaucoup et, dans un second temps, peut être évolué de manière plus verticale et devenir manageur, pourquoi pas d’une équipe de data analyst.
Bertrand
Et déléguer les tâches que tu aimes le moins ?
Margaux
Peut être déléguer les tâche de j’aime le moins, en effet…
Bertrand
Merci beaucoup, Margaux,
Margaux
Avec plaisir
Bertrand
A bientôt.

L’épisode 1 du Gagne-Pain, métier « Data analyst », est également disponible sur :

le podcast le gagne-pain sur Deezer

Laisser un commentaire